Liste des experts du GITPA pour la région Amérique nord

Liste des experts du GITPA
pour la région Amérique nord
( qui ont formellement donnés leurs accords pour participer au réseau)

First Nations – Premières Nations
Canada

BASILE Suzi, Originaire de la communauté Atikamekw de Wemotaci, Québec, Canada. Elle a une formation académique en anthropologie et elle a fait sa maîtrise sur l’entrepreneurship touristique en milieu autochtone. Elle est chargée de projet – dossiers autochtones à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), au campus de Val-d’Or et elle est membre du comité directeur du Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones (DIALOG). Elle est également étudiante au doctorat en sciences de l’environnement à l’UQAT et elle s’intéresse au rôle et à la place des femmes Atikamekw dans la gouvernance du territoire et des ressources naturelles. Elle s’intéresse également aux questions liées à l’éthique de la recherche avec les Peuples autochtones et elle a publié sur le sujet.

BEAULIEU Alain. Spécialiste de l’histoire des Autochtones, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la question territoriale autochtone, à l’Université du Québec à Montréal. Il est entré en fonction au département d’histoire de l’UQAM en 1999, après avoir agi, durant quelques années, comme consultant en histoire auprès de plusieurs organismes (musées, ministères, groupes autochtones…). Il s’est d’abord intéressé à l’histoire de l’offensive missionnaire en Nouvelle-France, avant de se tourner vers l’histoire politique, réexaminant les relations franco-iroquoises pour la période allant de 1600 à 1660. Depuis une quinzaine d’années, il s’intéresse particulièrement à l’histoire des alliances franco et anglo-amérindiennes, de même qu’au processus par lequel les Autochtones de l’est et du centre du Canada ont été progressivement dépossédés de leurs terres et placés sous la tutelle de l’État canadien. L’étude de ce processus est d’ailleurs au cœur des travaux menés dans le cadre de sa Chaire de recherche.

BERTHIER-FOGLAR Susanne, professeur des Universités, Civilisation américaine – Études amérindiennes -Dynamiques identitaires à l’Université de Savoie. Sa thèse (1995) portait sur L’intégration des Indiens du Southwest américain dans la société dominante, sous la direction de M. le Professeur André Muraire. Elle
étudie le discours identitaire des minorités, en particulier amérindiennes, leur militantisme politique, l’évolution du « droit indien » (Indian Law). Parmis ses publications Les Indiens pueblo du Nouveau-Mexique. De l’arrivée des conquistadors à la souveraineté des nations pueblo,Presses Universitaires de Bordeaux.

CLOUTIER Édith, née d’une mère algonquine et d’un père québécois; elle connaît très jeune la dualité qui sépare les peuples. En 1989, bachelière de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), elle devient, à l’âge de 23 ans, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. Cet organisme a comme principale mission de contribuer au mieux-être des Autochtones à Val-d’Or et d’améliorer les relations entre Autochtones et non-Autochtones. Aussi engagée sur le plan régional, provincial et national, Édith Cloutier préside le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec, qu’elle représente auprès de l’Assemblée des premières nations du Québec et du Labrador ainsi qu’auprès de l’Association nationale des centres d’amitié

DELÂGE Denys, professeur au département de sociologie de l’Université Laval. Il y enseigne les méthodes de recherche et le travail d’enquête, de même que l’histoire des Amérindiens, domaine principal de ses publications Il travaille sur l’histoire des réseaux d’alliance franco et anglo amérindiens, qui furent centrés à Montréal. Il a publié Le Pays renversé, Amérindiens et Européens en Amérique du Nord-Est 1600-1664 qui lui a valu le Prix Lionel Groulx du meilleur livre d’histoire et le prix John Porter du meilleur livre canadien de sciences sociales. Il vient de terminer une étude sur la justice coloniale et les Amérindiens, d’abord sous le régime français à Québec, puis sous le régime anglais au Canada (1760-1820). Il dirige les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorat d’une vingtaine d’étudiants. Il est membre de l’équipe de recherche Autochtonie et gouvernance de l’Université de Montréal

DESBIEN Caroline, Professeure au Département de géographie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en géographie historique du Nord. Elle détient une maîtrise et un doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique (Vancouver, Canada). Ses recherches portent sur les territorialités des peuples Eeyou, Inuit et Innu du Nord québécois, et sur les relations interculturelles en contexte de développement des ressources, en particulier le développement hydroélectrique. Elle s’intéresse également aux impacts des activités industrielles et des changements territoriaux sur les femmes autochtones, et aux dynamiques de l’urbanité chez les Inuit et les Premières Nations. Elle est l’auteure du livre «Power from the North : territory, identity and the culture of hydroelectricity in Quebec» publié chez UBC Press (2013) et de nombreux articles scientifiques publiés en français et en anglais. Elle est Commissaire à la Commission de toponymie du Québec, conseillère scientifique au Musée de la civilisation de Québec et membre du Bureau de direction du réseau de recherche DIALOG.

GÉLINAS Claude. Docteur en anthropologie (Université de Montréal, 1998), est professeur à la Faculté de théologie, d’éthique et de philosophie de l’Université de Sherbrooke. Spécialiste de l’histoire des populations amérindiennes du Canada et des Andes, il s’intéresse plus particulièrement, depuis 1994, à l’histoire sociale et économique des Atikamekw de la Haute-Mauricie. Ses recherches actuelles portent également sur les systèmes religieux autochtones. Auteur de: Les Autochtones dans le Québec post-confédéral 1867-1960. Ed. Septentrion..

GENTELET Karine, docteur en sociologie de l’Université de Montréal. travaille au Centre de Recherche en droit public dans le cadre du projet « Peuples Autochtones et Gouvernance »; projet pour lequel elle agis à titre de coordonnatrice mais aussi chercheure associée. Ses domaines de recherche sont la sociologie et l’anthropologie du droit, l’étude du changement social, des relations entre les groupes minoritaires et l’état, et plus particulièrement dans l’étude des revendications territoriales et politiques des groupes autochtones de l’est du Canada. Elle est responsable du dossier « Droits des autochtones » pour Amnistie international Canada.

GIRARD Camil, docteur Histoire (Sorbonne, 1982), professeur-chercheur associé à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il anime le Groupe de recherche sur l’histoire (1982) histoire (GRH-UQAC), est chercheur invité à l’Institut national de recherche scientifique (INRS-Culture et Société) Équipe Migration des Jeunes et fait partie de l’Observatoire Jeunes et Société auprès du même institut. Il est professeur régulier au Centre interuniversitaire d’études et de recherche sur les Autochtones (CIÉRA, Université Laval). Ses champs d’intérêt sont : l’Histoire régionale, les dynamiques culturelles comparées –rural, village, peuples autochtones- Jeunes et migration, Peuples autochtones / alliances et autonomie – perspective comparée internationale (Mexique, Bésil).

HELLY Denise, professeure titulaire à l’Institut national de recherche scientifique. Formée en anthropologie (PH.D La Sorbonne, 1975), sociologie, science politique et sinologie (École des Langues Orientales, Paris), elle a pour intérêts de recherche les politiques d’immigration, le statut des minorités ethniques et nationales, les théories de la citoyenneté et du nationalisme, les politiques de pluralisme culturel, le multiculturalisme canadien, les régimes de relation entre État et religion, le statut des minorités religieuses et l’insertion des musulmans en Europe et en Amérique du Nord, et le pluralisme juridique. Elle a publié dix ouvrages en son nom et trois ouvrages collectifs et une cinquantaine d’articles en particulier sur les minorités nationales en Chine, le multiculturalisme canadien, l’histoire des idées de nation et citoyenneté.

JÉRÔME Laurent.Professeur d’anthropologie au Département de sciences des religions de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), Laurent Jérôme s’intéresse aux politiques de l’identité et de la culture en milieux autochtones contemporains à travers des thèmes comme la musique, les rituels, le pluralisme religieux, la guérison ou la transmission des savoirs. Membre du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones de l’Université Laval (CIÉRA), il a coordonné les recherches de terrain et de contenu au Musée de la civilisation en vue du renouvellement de l’exposition permanente sur les Premières Nations et les Inuit du Québec. Il a écrit plusieurs articles sur les cosmologies amérindiennes, les processus de décolonisation de la recherche ou l’importance de l’humour dans les rituels de guérison. Il a notamment publié l’ouvrage Jeunesses autochtones. Affirmation, innovation et résistance dans les mondes contemporains, Presses de l’Université Laval et Presses universitaires de Rennes, 2009.

KURTNESS Jacques, intellectuel et chercheur innu, originaire de Mashteuiatsh (Pointe-Bleue), une communauté ilnue sur les rives du Piekuagami (lac Saint-Jean, Québec, Canada). Jacques Kurtness combine carrière universitaire et engagemet politique. Détenteur d’un doctorat en psychologie de l’Université Laval, il a été professeur-chercheur à l’Université du Québec à Chicoutimi de 1979 à 1999. Il fut négociateur en chef pour le Conseil Attikamek et Montagnais (CAM) et le Conseil Tribal Mamuitum de 1991 à 1997. Il occupa le poste de directeur régional des négociations et de mise en œuvre des ententes pour le ministère des Affaires Autochtones et du Nord, région du Québec. Depuis 2003, il siège sur quelques bureaux de direction, notamment au Centre interuniversitaire de recherches et d’études autochtones (Ciéra) et au Réseau DIALOG (INRS). Aujourd’hui, il participe au comité scientifique d’Espaces autochtones du Musée de la civilisation de Québec (MCQ) et est co-chercheur dans le cadre du Projet Design et Culture matérielle, financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH). Il est conseiller scientifique pour le Centre des Sciences de Montréal (le génie autochtone) et a aussi agi comme conseiller politique pour sa communauté et comme directeur de l’éducation et de la main-d’œuvre.

LAJOIE Andrée, Diplômée en droit et en sciences politiques des universités de Montréal et d’Oxford, Andrée Lajoie est, depuis 1968, professeur – maintenant émérite – à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, où elle poursuit, dans le cadre du Centre de recherche en droit public dont elle a été directeur de 1976 à 1980, une carrière de recherche. Axés d’abord sur le droit constitutionnel et administratif ses travaux ont porté plus récemment sur la théorie du droit (pluralisme, herméneutique), induite notamment à partir de corpus de droit constitutionnel reliés notamment au rôle du pouvoir judiciaire dans la production du droit et aux droits des minorités. Ses travaux actuels portent en particulier sur les droits ancestraux des Autochtones au Canada. Ses dernières publications : Conceptions autochtones des droits ancestraux (LGDJ/Thémis, 2008); Le statut juridique des peuples autochtones au Québec et le pluralisme (Blais, 1996), Conceptions autochtones des droits ancestraux au Québec (LGDJ Paris, 2008); Le rôle des femmes et des ainées dans la gouvernance autochtone (Thémis 2009).

LECLAIR Jean,Professeur titulaire de l’Université de Montréal depuis 2002, il est membre du Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal, professeur invité au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (2011-2015) et lauréat de la Fondation Pierre Elliott Trudeau 2013. Il fut auparavant clerc auprès d’un juge de la Cour fédérale du Canada, division d’appel, 1986-1988 et il est membre du Barreau du Québec depuis 1987. Ses sujets d’enseignement et de recherche portent sur l’épistémologie et la théorie du droit, l’histoire du droit canadien, le droit constitutionnel (fédéralisme et droits fondamentaux), les peuples autochtones et le droit. Il a publié en 2013 « Les droits ancestraux en droit constitutionnel canadien : quand l’identitaire chasse le politique », in A.Beaulieu, S. Gervais & M. Papillon (dir.), Les Autochtones et le Québec. Des premiers contacts au Plan Nord, Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal et, en 2011, « ‘Il faut savoir se méfier des oracles’. Regards sur le droit et les autochtones ». Vol. XLI, no 1. Recherches amérindiennes au Québec pp. 102-111 et « Réplique », pp. 119-120. http://ssrn.com/author=479188
Il est aussi membre du réseau des experts du GITPA pour le Canada et de son Comité consutatif.

LEVESQUE Carole.Anthropologue, professeure titulaire et membre de l’Institut national de la recherche scientifique au Québec, elle a consacré la totalité de sa carrière aux questions autochtones. Depuis plus de 40 ans, elle travaille en étroite collaboration avec les communautés, organisations ou institutions autochtones du Québec et d’ailleurs. Ses travaux proposent une relecture conceptuelle et éthique des logiques et dynamiques qui fondent l’argumentaire explicatif des politiques et des programmes destinés aux peuples autochtones. Elle a fondé en 2001 et dirige depuis lors DIALOG – Le réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones. Elle a publié avec Turcotte A.-M., G. Alexandre et J.-L. Ratel. 2015. « La condition itinérante au sein de la population autochtone au Québec : éléments de compréhension et pistes d’analyse », in S. Bergheul (dir.) Regards croisés sur l’itinérance, Montréal : Presses de l’Université du Québec. Elle a aussi publié avec É. Cloutier, en 2013. « Les Premiers Peuples dans l’espace urbain au Québec : trajectoires plurielles », in A. Beaulieu, M. Papillon et S. Gervais (dir.) : Les Autochtones et le Québec. Des premiers contacts au Plan Nord. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal : 281-296.

LE PULLOCH Marine, Maître de conférences, enseigne actuellement l’histoire et la civilisation nord américaine à l’université Paris-Diderot. Elle oriente ses recherches sur les Amérindiens d’Amérique du Nord, Canada et Etats-Unis, à l’aide d’une méthodologie ethno-juridico-historique qui lui a permis notamment de conclure, dans son ouvrage Le piège colonial, paru en 2007, que « si la ‘question autochtone’ est encore pendante, c’est que le Canada demeure un Etat colonisateur et que la situation coloniale est donc aujourd’hui toujours présente. » Elle prépare actuellement une Habilitation à diriger des recherches et travaille à la rédaction d’un ouvrage sur l’autonomisation des populations autochtones au Brésil.

MARTIN Thibault, détient un doctorat en sociologie de l’Université Laval en sociologie (2001) pour lequel il a obtenu le Prix d’Excellence de la Faculté des sciences sociales (meilleure thèse de doctorat). Il est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur les questions autochtones dont De la banquise au congélateur : mondialisation et culture au Nunavik (2003, UNESCO et Presses de l’Université Laval) primé par l’Association internationale des sociologues de langue française. Après avoir enseigné la sociologie des questions autochtones à l’Université de Winnipeg, il est aujourd’hui professeur de sociologie au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la Gouvernance autochtone.

MORIN Michel , professeur titulaire, Faculté de droit de l’Université de Montréal. Ses domaines d’intéret sont l’Histoire du droit français, anglais, québécois et canadien, le droits des peuples autochtones (aspects historiques et contemporains)et le droit comparé.Il a publié en 1997 L’usurpation de la souveraineté autochtone : le cas des peuples de la Nouvelle-France et des colonies anglaises de l’Amérique du Nord, Ed. Boréal.

PAPILLON Martin, Professeur agrégé au département de science politique de l’Université de Montréal, ses travaux portent sur la gouvernance autochtone, la citoyenneté et le fédéralisme au Canada, aux États-Unis et en Australie. Il est l’auteur de plusieurs recherches sur les mobilisations autochtones au Canada ainsi que sur les politiques canadiennes en matière de développement économique et social. Ses travaux récents portent sur la participation des autochtones au développement des ressources naturelles, notamment via les mécanismes de consultation et la négociation d’ententes sur les répercussions et bénéfices du développement des ressources. Il a récemment codirigé l’ouvrage collectif Les Autochtones et le Québec: des premiers contacts au Plan Nord (Presses de l’Université de Montréal) et The State of the Federation: Aboriginal Multilevel Governance.

POIRIER Sylvie, Ph.D., Université Laval, 1990. Ses terrains de recherche se situent en Australie, auprès des Aborigènes du désert occidental, et au Québec, auprès des Atikamekw de la Haute-Mauricie, deux sociétés de chasseurs-cueilleurs traditionnellement nomades. Ses recherches initiales auprès des Aborigènes australiens se situent principalement dans le champ de l’anthropologie symbolique avec une analyse des systèmes culturels du rêve et des théories locales sur l’univers et sur la notion de personne. Ses travaux avec les Atikamekw l’ont ensuite conduite dans le domaine des politiques de la culture et vers l’analyse des processus actuels d’affirmation identitaire et de revendications politiques et territoriales. Ses recherches récentes incluent une étude comparative entre le Canada et l’Australie sur les mondes autochtones postcoloniaux

SALÉE Daniel Professeur titulaire de science politique à l’Université Concordia (Montréal), il y dirige présentement les programmes d’études supérieures en science politique. De 1997 à 2007, il a été directeur de l’École des affaires publiques et communautaires de l’Université Concordia. Il est également membre fondateur du programme d’études autochtones de l’université, le premier du genre au Québec. Il en assumé la direction à deux reprises en 2011-2012 et en 2016-17. Il a enfin été président de la Société québécoise de science politique en 2014-2015. Analyste reconnu de la vie politique au Québec et au Canada, Daniel Salée s’est intéressé au nationalisme québécois, à la dynamique constitutionnelle canadienne et aux dynamiques sociopolitiques d’interaction entre la majorité eurodescendante et les groupes minoritaires racisés au Canada. Au cours des dernières années, ses travaux ont porté plus spécifiquement sur les rapports de pouvoir entre les Peuples autochtones et l’État et la société allochtone en contexte canadien. Le professeur Salée est membre fondateur du réseau DIALOG et membre de son bureau de direction.

SAVARD Rémi, Conteur et essayiste, Rémi Savard obtient en 1960 une maîtrise en sociologie de l’Université Laval en 1960 et un doctorat de troisième cycle en ethnologie de l’Université de Paris. De 1965 à 1977, il fait des recherches dans les communautés inuites et innus. En 1964, il est professeur adjoint au département d’anthropologie de l’Université de Montréal, puis de 1966 à 1969, il est directeur du groupe de recherche nordique. En 1969, il est professeur adjoint au département d’anthropologie et à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, tout en étant coordonnateur du laboratoire d’anthropologie amérindienne à Montréal. Il est professeur titulaire au département d’anthropologie de l’Université de Montréal depuis 1979. Il a également été professeur invité à l’Université de Beijing (Chine) et à l’Université de Hohhot (Mongolie intérieure). En 1991 et 1992, il a été témoin expert en questions amérindiennes. Rémi Savard est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois. parmis de nombreux ouvrages il a publié La forêt vive. Récits fondateurs du peuple innu. Montréal: Les Éditions du Boréal, 2004

VINCENT Sylvie, anthropologue, co-fondatrice, puis rédactrice pendant cinq ans, de la revue Recherches amérindiennes au Québec. Parallèlement, en tant que chercheure autonome et que membre du Laboratoire d’anthropologie amérindienne, elle a recueilli et contribué à l’analyse d’éléments de la tradition orale des Innus du Québec. Par la suite, elle a réalisé des études portant, notamment, sur les sujets suivants : évaluation des études d’impacts sociaux des grands projets nordiques, examen des processus de consultation des populations, histoire des Autochtones du Québec, analyse de l’image des Autochtones dans la société québécoise. Au cours des dernières années, e elle a travaillé à des projets ayant trait à l’histoire et à la cartographie de la fréquentation et de l’utilisation de leurs territoires par les Innus de différentes communautés. Dans le domaine de la tradition orale, elle s’est penchée plus particulièrement sur les savoirs de type historique. C’est en raison de son intérêt pour la tradition orale qu’elle participe au projet « Autochtonie et gouvernance ».

Personnalités des First Nations
Premières nations du Québec

 

Native Americans
États Unis

DELANOË Nelcya, née à Casablanca, agrégée et Docteur d’Etat, Nelcya Delanoë est historienne de l’Histoire des Etats-Unis, et spécialiste de l’Histoire des Indiens dans l’Histoire américaine. Elle a consacré son travail à l’analyse de l’histoire coloniale et post-coloniale, ainsi qu’à leurs rapports avec l’histoire de la démocratie. Elle est l’auteure de nombreux articles et ouvrages qui font autorité, dont L’entaille rouge, terres indiennes et démocratie américaine , Albin Michel, coll. Terre Indienne, 1992, Poussières d’empires, PUF, 2002, et Voix Indiennes et Voix américaines, Les deux visions de la Conquête du Nouveau Monde, Albin Michel, coll. terre Indienne, 2003, en collaboration avec Joëlle Rostkowski. Son dernier travail, D’une petite rafle provençale…, Seuil, 2013, étudie, en liant micro-histoire et macro-histoire, la rafle en France non occupée des Juifs étrangers du 26 août 1942.

DUMONT RENARD Marie Lucia, professeur agrégé d’anglais, docteur en civilisation américaine, MCF, enseignante à l’Université de Cergy- Pontoise depuis 2005, elle est spécialiste des Indiens Navajos dont elle a étudié la transmission de la culture et de la langue. Elle participe également aux travaux du CRTF ( Centre de recherche textes et francophonie). Ses publications portent sur les identités culturelles et sur les formes d’esclavage.

DUEZ-ALESANDRINI Sylvain, militant associatif, depuis 1986, au sein du Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), ONG française fondée en 1978, il coordonne sa commission « Droit international et peuples autochtones ». Depuis 1990, il accompagne des délégations autochtones aux rencontres organisées aux Nations Unies, mais aussi à l’UNESCO. Il a participé à plusieurs missions de terrain dans plusieurs territoires autochtones (Canada, États-unis, Mexique, Guatemala, Norvège, Moyen orient…) et a travaillé en tant que coordinateur international de l’ONG autochtone, le Leonard Peltier Defense Committee (LPDC) au Kansas, USA, de 1999 à 2001. En novembre 2003, il a été nommé expert des Nations Unies pour le « Séminaire sur l’Administration de la justice et les peuples autochtones », organisé à Madrid, par le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones et le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU. Il s’intéresse également à la question des droits des peuples sous domination française et à l’histoire de la colonisation en France, notamment en Kanaky.

GERGAUD Sophie, Études d’ethnologie à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, a soutenu sa thèse en anthropologie visuelle au sein du groupe de recherches «Cinéma, Représentations et Identités» (Paris Ouest Nanterre La Défense). Ses expériences de terrain au sein de plusieurs réserves d’Amérique du Nord l’ont amenée à se spécialiser sur la problématique des terres indiennes et de leurs différentes représentations culturelles. En 2009, elle réalise son premier long métrage documentaire, Lakota Land – Terre de survie, qui rend compte du mouvement de récupération des terres sur la réserve indienne de Pine Ridge (Dakota du Sud, USA). En 2012, elle publie L’Ouest américain aux Editions du Chêne et contribue également à l’ouvrage Les Hommes Racines, de Pierre de Vallombreuse, aux Editions Lamartinière. Présidente de l’association De la Plume à l’Ecran depuis 2008, elle coordonne l’organisation du Festival Ciné Alter’Natif qui vise à promouvoir les expressions audiovisuelle et cinématographique amérindiennes.

MARIENSTRAS Élise, historienne, professeur émérite de l’Université Paris-Diderot, est spécialiste de l’histoire des Etats-Unis pré-industriels. Elle est l’auteur, entre autres, de Les Mythes fondateurs de la nation américaine (Maspero, 1976), de Nous, le Peuple, les origines du nationalisme américain (Gallimard, 1988), Wounded Knee ou L’Amérique fin de siècle( Stock, 2001), La Résistance indienne aux Etats-Unis(Gallimard 2001).

ROSTKOWSKI Joëlle. Docteur d’État, École des Hautes Ètudes en sciences sociales, diplômée de l’Université de Cornell, Joëlle Rostkowski étudie depuis une trentaine d’années le monde indien nord-américain dont elle est l’une des meilleures spécialistes. Pour l’UNESCO, elle a coordonné l’ouvrage Destins croisés, cinq siècles de rencontres avec les Amérindiens, à l’occasion du cinquième centenaire de la découverte de l’Amérique (UNESCO/Albin Michel). Elle est l’auteur de très nombreux articles et ouvrages de référence, dont La Conversion inachevée, les Indiens et le christianisme (Albin Michel), Le Renouveau indien aux Etats-Unis, un siècle de reconquêtes (Albin Michel) et Conversations with Remarkable Native Americans (SUNY Press). En 2014 elle a été consultante scientifique pour le Musée du quai Branly lors de l’exposition Indiens des Plaines. Avec Nelcya Delanoë elle a traduit et préfacé Native North American Art (Janet Berlo et Ruth Phillips, Oxford Press) sous le titre Amérique du Nord, Arts premiers (Albin Michel).

STRIGLER Marie-Claude, américaniste, est maître de conférence honoraire (Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle). Sa thèse, sous la direction de l’historienne Elise Marienstras, portait sur la politique économique du gouvernement tribal navajo. Ses nombreux séjours dans la réserve navajo ont donné lieu à plusieurs ouvrages : La Nation navajo – tradition et développement, Parlons navajo – mythes, langue et culture, La médecine navajo, Moi, Sam Begay : homme-médecine navajo. Élargissant son domaine de recherche, elle a signé de nombreux articles, une Histoire des Indiens des États-Unis – l’autre Farwest et a codirigé l’édition de Être Indien dans les Amériques avec Christian Gros pour l’Institut des Amériques. Elle est membre associé du CERVEPAS à l’Université Paris 3 (Centre d’étude et de recherche sur la vie économique des pays anglo-saxons) et du CIMMA à l’Université Paris-Est Créteil (Constructions identitaires et mobilisations dans le monde anglo-saxon).

×