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QUESTIONS AUTOCHTONES ACTIVITES POLITIQUES DES PEUPLES AUTOCHTONES .../... PEUPLES AUTOCHTONES ET MONDIALISATION LES PEUPLES AUTOCHTONES DANS LA MONDIALISATION : Source : Irène Bellier, Courrier de la Planète, n°74, oct-dec 2004: 56-59 |
La mondialisation qu’Antony Giddens analyse comme «!une intensification des relations sociales planétaires!» (1990) et dont Arjun Appadurai traite la dimension culturelle (1996), inscrit les peuples autochtones au coeur des préoccupations politiques des Etats contemporains tant parce que ces peuples représentent des populations marginalisées, en proie à la discrimination raciale, sociale et économique que parce qu’ils s’organisent au niveau mondial pour s’efforcer de transformer leur destin en se voyant reconnaître des droits collectifs (Bellier 2003 a).
La promotion de la diversité culturelle est à l’ordre du jour des instances internationales mais l’identification des «!peuples autochtones!» reste sujette à controverses de la part des autorités qui n’entendent pas examiner sur la base d’un véritable partenariat les critères élaborés par le rapporteur spécial de l’ONU, José Martinez Cobo qui a produit en cinq volumes une étude très complète sur le sujet (1986). Il propose pourtant un faisceau d’indicateurs dont la validation coïncide avec le processus d’une auto identification revendiquée par les représentants autochtones. Ainsi signale-t-il que sont concernés par une discrimination spécifique « des peuples et nations qui présentent une continuité historique avec les sociétés précédant la conquête et la colonisation de leurs territoires, qui se considèrent comme distincts des autres secteurs de la société dominant aujourd’hui ces territoires ou qui en sont partie. Ils constituent aujourd’hui des secteurs non dominant de la société et sont déterminés à préserver, développer et transmettre aux générations futures leurs territoires ancestraux et leur identité ethnique, sur la base de leur existence continue en tant que peuple, en accord avec leurs propres systèmes culturels, leurs systèmes légaux et leurs institutions sociales » (E/CN.4/ sub 2/1986/87 add 1-4). Toute personne« autochtone » n’appartient donc pas à un « peuple autochtone » et tout peuple n’est pas« autochtone ». La question de la relation entre les « peuples autochtones » et les entités étatiques nationales est aujourd’hui examinée à la fois sur le plan des droits de l’homme,étant en jeu l’invention de droits d’un genre nouveau pour promouvoir les droits culturels, fonciers, politiques, juridiques, économiques des « petits peuples » en voie de disparition, et sur le plan politique pour les reconnaître comme sujets du droit, acteurs de leur développement.
Il est impossible de fournir un dénombrement exact des groupes concernés, en raison de leur extrême dispersion à l’échelle du globe et de la carence des outils statistiques mis en place par les Etats. Les logiques propres aux cultures politiques nationales, les cadres juridiques et constitutionnels, n’autorisent pas toujours le recensement des individus selon des critères ethniques ou linguistiques. Mais l’ONU, s’appuyant sur les travaux d’experts fournit une estimation de trois cent cinquante à cinq cent millions de personnes, réparties sur tous les continents, dans soixante-dix sept Etats. Ces peuples, dont le devenir est en danger, représentent la diversité culturelle du monde, avec un patrimoine linguistique riche de plus de 5000 langues, des pratiques sociales, politiques, environnementales très variées et une localisation territoriale qui coïncide souvent avec les zones de plus grande diversité biologique. S’ils se sentent menacés par l’avancée de la mondialisation, dans les termes que nous retraçons plus loin, leurs problèmes et leurs revendications se trouvent également mis en lumière grâce à la mondialisation qui donne une autre dimension à la communauté internationale. Ainsi les différentes agences de l’ONU travaillent depuis deux décennies à l’examen des faits les concernant et à l’avancement des normes qui pourraient leur permettre de protéger leurs cultures et leurs savoirs (Bellier et Collomb 2001). Mentionnons notamment les deux groupes de travail de la sous-commission des droits de l’homme, l’Instance Permanente sur les Questions autochtones qui est rattachée au Conseil Economique et Social, des groupes et séminaires thématiques organisés à l’UNESCO, à l’OMS, au PNUD ou à la Banque Mondiale, et la pression en cours sur l’OMPI pour penser plus finement la question des savoirs traditionnels.
La mobilisation de la scène internationale par les acteurs autochtones (Bellier et Legros 2001) a permis d’établir une passerelle entre les représentants des groupes les plus marginalisés des sociétés du globe et le monde des institutions, l’univers académique, les médias et depuis quelque temps les entreprises multinationales. Ce genre de rencontre a des effets sur la construction des savoirs et des normes et il permet de mieux comprendre le fait que les institutions de la mondialisation et les sociétés humaines ne sont pas ordonnées selon un axe hiérarchique orienté, du type «!top down!», selon le modèle classique de la gouvernance étatique. Elles sont prises dans un jeu d’interactions caractéristique d’un monde réticulaire, cette structure en rhizome qu’évoquent Deleuze et Guettari (1980).
En 2003, le groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones (GTPA) qui se consacre depuis 1982 à la revue des faits nouveaux concernant la promotion et la protection de leurs droits de l'homme et libertés fondamentales, tenait une session spéciale sur le thème de la mondialisation. Les représentants des organisations du monde entier y présentèrent des analyses extraordinairement riches, dont la synthèse met en évidence la double propriété de la mondialisation. D’un côté, l’intégration économique (autrement dite« globalisation ») est assimilée à un néo-colonialisme, avec un effet fortement destructeur des cultures autochtones, de l’autre se développent de nouvelles technologies qui permettent d’échanger des idées, de construire des réseaux de soutien et de travailler au blocage des effets les plus visibles de l’insécurité économique et sociale induite par les formes nouvelles du capitalisme libéralisé.
Un expert de ce groupe, M. Guissé, membre de la sous-commission pour la Promotion des Minorités et la Protection des Droits de l’Homme, produisit à cette occasion un rapport dans lequel il retrace l’impact du processus de mondialisation sur les droitséconomiques, sociaux et culturels des peuples autochtones concernant notamment la destruction de leur environnement, la non régulation des activités des firmes transnationales et l’absence de consultation des communautés dans les projets de développement les concernant (E/CN.4/sub.2/AC.4/2003/14). Du côté des contributions autochtones qui sont à la fois plus diversifiées que le rapport de l’expert (une centaine d’organisations ont pris la parole sur ce point à l’ordre du jour du groupe) et moins exhaustive en raison du temps imparti à la communication (trois minutes), l’objet se révèle biface. « La mondialisation a deux visages. D’un côté, elle peut offrir plus d’emploi et de prospérité en un lieu, de l’autre elle ignore totalement les préoccupations indigènes et minoritaires» (Représentant des îles Norfolk, Australie). Quelques citations choisies dans la centaine de déclarations qui ont été émises illustrent la convergence des vues autochtones sur la mondialisation i.
La mondialisation est perçue comme le nouveau visage d’un capitalisme sauvage, sans contrepoids politique, libérant les forces du marché et notamment celles des grandes compagnies transnationales dans leurs entreprises de conquête de territoires : «les occasions sont données à ceux qui possèdent le grand capital et acceptent les conditions fixées par les Compagnies multinationales géantes et les agences étrangères dans le seul but de réaliser du profit, aux dépens des indigènes et de ceux qui en sont privés…» (Représentant originaire de Manipur, Inde). Ces forces opèrent au détriment des peuples autochtones car ces derniers se retrouvent, à l’issue d’un long processus historique, marginalisés aux confins des espaces étatiques : «La mondialisation affecte les Peuples autochtones dans tous les aspects de la vie quotidienne, culturellement, financièrement, socialement et politiquement. Elle les concerne plus que les autres parce que c’est un processus créé par les sociétés dominantes sans notre consentement et donc un processus que l’on a du mal à influencer ou à contrôler» (Représentants Inuk et Sami, Canada et Norvège). Tout naturellement peut-on dire, la mondialisation est perçue comme un processus de domination assimilé au néo-colonialisme!: «la mondialisation c’est l’établissement d’une domination économique et politique, des plus forts sur les plus faibles. La mondialisation, conduite par des intérêts corporatistes, augmente l’écart entre les riches et les pauvres, accroît la pauvreté, détruit les valeurs humaines, renforce les inégalités entre les pays et à l’intérieur des pays. » (Représentante Kumandin, Russie).
Le processus présente une dimension interne, réflexive sur les populations qui en sont victimes parce que sa dimension externe envahit leur imaginaire. Il est établi une relation entre une mondialisation qui véhicule la valeur du progrès technique, en s’accompagnant d’un projet de modernisation, et la logique transfrontalière qui réduit le monde à un espace menacé : «! la mondialisation et le progrès technique permettent aux personnes d’établir des contacts pouréchanger des informations et de l’expérience. C’est un processus qui permet au capital et aux produits de traverser les frontières, pour atteindre les régions les plus reculées. (Représentante Kumandin, Russie). Au sein de cet espace se trouvent les peuples premiers que se sentent ontologiquement et physiquement menacés.
La grande méfiance vis-à-vis de la mondialisation résulte en effet d’une part de la relation identificatoire des peuples autochtones à ces territoires d’origine, dont les ressources naturelles sont convoitées par les compagnies transnationales, d’autre part des actions directes de spoliation qu’ils subissent et dénoncent sur la scène internationale :
« Cela menace les traditions, les langues et les cultures indigènes … Le projet hydro électrique a chassé 30 000 Boroks sans compensation ni octroi de terres… La perte de la terre c’est la perte de l’identité borok!; La mondialisation est un bonus pour l’Etat mais un ennui pour les peuples autochtones. C’est la nouvelle déclinaison du néo-colonialisme. C’est du vin vieux dans une nouvelle bouteille…»(représentant de Tripura, Inde). La contestation porte sur la confrontation des systèmes de valeurs, c’est-à dire des représentations du monde par laquelle les peuples autochtones sont arrachés à leurs univers!: «La globalisation affecte les indigènes, chez eux et dans le monde car elle signifie la libre concurrence, une économie libre, un marché libre, un capital libre, un travail litre et aussi la survivance des mieux adaptés selon les lois de Darwin… les Boroks sont loin de pouvoir suivre la situation et capter les bénéfices du processus de globalisation!…!» (ibid.). «La mondialisation ne connaît pas de frontière, c’est une logique économique qui dénature l’homme pour en faire un agent que l’on peut sacrifier au nom du profit» (Représentant Kanak de Nouvelle Calédonie).
Constat est fait que l’avancée du capitalisme mondialisé génère de nouvelles inégalités induites par la mise en infériorité des savoirs et techniques maîtrisés par les autochtones : «La mondialisation ou globalisation, quel que soit le terme employé, a généré des résultats négatifs en matière de politique environnementale et économique car le modèle qu’éprouve le monde a consisté à exterminer les modes des résistances économiques des peuples indigènes comme la minga, le travail collectif et la solidarité (Représentante Kichwa d’Equateur). La technologie est le moyen par lequel s’affirme une domination qui ne peut être rattachée seulement au monde occidental!: «La mondialisation est comme un train ultra rapide que les indigènes sont en train de rater. En d’autres termes, certains roulent sur nos terres et nos récoltes. (Représentant Zo, Inde, Bangladesh, Myanmar). Les enjeux de la propriété intellectuelle sont au coeur du nouveau rapport de force qui s’établit entre les autochtones et le reste du monde, par Etat interposé :
«Les portes ont été ouvertes à l’arène globale et le gouvernement devrait mettre en place des mesures protectrices pour préserver les droits indigènes. Les non indigènes s’enrichissent avec ces brevets et le tourisme… ils utilisent des indigènes pour vendre leurs produits…ils prennent les herbes, le thé, les plantes médicinales… une compagnie américaine vient d’acheter le brevet du thé rouge, bientôt nous ne pourrons plus utiliser nos propres objets, le tourisme et l’industrie du film nous exploitent car nous ne sommes pas libres et nous devons signer des contrats qui enrichissent les producteurs. (Représentante KhoeKhoe, Afrique du Sud).
La personne autochtone dont l’identité est profondément dépendante du peuple à laquelle elle se rattache, se sent niée dans son existence et sa capacité à gérer son avenir, par l’absence de prise en considération de cette spécificité par les Etats!: «Les Etats sont pour la mondialisation sans se préoccuper des effets néfastes, sans nous reconnaître le droit à l’autodétermination ni la souveraineté sur nos ressources. Ils ne nous donnent qu’un traitement péjoratif de paysans ou de natifs en méconnaissant fondamentalement la condition de peuple de nos nations ancestrales.» (Représentant Aymara, Pérou).
Au total, l’oppression ressentie s’exprime à travers une métaphore de la mondialisation comme un monstre!auquel s’opposerait l’humanité des peuples premiers :
« Le capitalisme puisque c’est de lui qu’il s’agit avec la mondialisation est devenu un monstre sans frontière qui donne la vie si on se plie à ses exigences inhumaines et qui écrase tous ceux qui n’ont pas les moyens ou la capacité de l’accompagner dans sa démarche intégrale» (Représentant Touareg, Niger). Il en serait différemment si les spécificités autochtones étaient reconnues dans un système de droits approprié valorisant non seulement leurs identités linguistiques et culturelles mais surtout leur capacité à préserver les ressources de la planète et à maîtriser leur destin!: «La mondialisation est un sujet qui requiert la participation de tous les peuples de la planète terre pour parler de l’impact sur les différentes civilisations, en particulier en ce qui concerne l’environnement, le savoir indigène et la technologie, l’éducation et la paix.» (Représentant Parakuyio, Tanzanie).
Au centre de la problématique étudiée ici se situe donc la reconnaissance des droits collectifs des peuples autochtones, sur laquelle hésitent un certain nombre d’Etats, parmi les plus puissants du globe (Etats Unis d’Amérique, Royaume Uni, Canada, France, Russie…) tandis que les Etats sud américains, confrontés à une forte contestation intérieure qui n’a pu être éradiquée par la violence des conflits, se sont ouverts à une diversité culturelle dont ils font aujourd’hui une richesse comparative (Bellier 2003 b). Les premiers contestent le terme de « peuple » lui préférant celui de « population » et défendent une conception universaliste des droits individuels de l’homme, indépendante des attaches ethniques, linguistiques, religieuses, ou sexuelles de l’individu. Les seconds ont procédé à des changements constitutionnels pour reconnaître les valeurs d’une société multiculturelle, multilinguistique et plurinationale, et ils sont prêts à rechercher les modalités de règlement des conflits territoriaux. Enfin, il existe un certain nombre d’Etats asiatiques ou africains dont les positions sont peu définies au niveau international, dans lesquels les populations autochtones, minorités nationales et autres petits peuples ou premières nations sont très contrôlées, si ce n’est réprimées toujours.
Les institutions mondiales représentent un bon observatoire de la mondialisation, tant par le fait d’orchestrer le dialogue et les négociations entre acteurs étatiques que parce qu’ils permettent à des acteurs non gouvernementaux de s’associer à ce dialogue. Ces institutions génèrent par consensus des orientations de politique publique dont les effets sont ressentis différemment dans les espaces locaux dans lesquels circulent de nouvelles sémantiques, introduites par des acteurs globalisés. Ainsi au niveau onusien, régional et européen, la lutte contre la discrimination configure-t-elle le nouveau langage usité localement pour la résorption des inégalités, après que les politiques d’assimilation puis d’intégration se soient révélées inefficaces (cf Rapport 2004 du PNUD). Comme le dit pragmatiquement une représentante touarègue : « Si la mondialisation existe, elle ne doit pas faire tabula rasa, elle doit inclure les acquis des peuples autochtones. Pour cela, il fait une seconde décennie aux Peuples autochtones pour accompagner la mondialisation.»
Dans ce contexte, une mondialisation à visage humain pourrait se dessiner si des progrès étaient accomplis en termes de démocratisation du politique, de reconnaissance des droits des peuples autochtones sous une forme non préjudiciable aux intérêts de tous, visant donc à célébrer les bienfaits de la diversité culturelle, avec l’intégration dans les schémas de pensée occidentaux des manières d’être indigènes ou de la spiritualité autochtone et la mise en oeuvre des recommandations onusiennes concernant le partenariat Etat – peuples autochtones. Cette demande de partenariat fut illustrée par l’intitulé de la première décennie proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies (résolution 48 / 163 du 21 décembre 1993)!dont l’objectif! était de renforcer la coopération internationale pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les peuples autochtones, dans les domaines des droits de l’homme, culture, environnement, développement, éducation, santé. A l’heure de l’évaluation de cette décennie, est décidée une seconde décennie dont l’objectif est d’incarner les discours dans les pratiques. En attendant l’accord sur un nouveau cadre normatif qui résulterait d’un rapprochement des parties opposées dans la négociation sur le projet de déclaration des droits des peuples autochtones, deux conditions minimales semblent devoir être réunies pour que la mondialisation ne se traduise pas par la disparition accélérée des sociétés les plus fragiles. D’une part doit être réglée la question du consentement libre, informé et préalable des autochtones pour les opérations de développement ou d’aménagement les concernant. Question d’apparence simple dont la résolution suppose que des efforts considérables soient réalisés pour admettre que les autochtones ne sont pas seulement des personnes humaines qui entretiennent une relation spéciale, matérielle et spirituelle, avec ces terres, territoires et ressources naturelles qui les font vivre, mais aussi des citoyens à part entière qui sont capables de participer à un processus de consultation. D’autre part, les normes internationales doivent progresser significativement dans différentes directions (environnement, éducation, adaptation des systèmes juridiques et politiques, etc.) pour que les Etats mettent en place des politiques effectives de protection des minorités et des peuples autochtones. Dans ce domaine hautement conflictuel qui a partie liée avec la mise en oeuvre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les instruments des droits de l’homme doivent progresser, tant pour lutter contre le racisme et la discrimination que pour construire un espace de démocratie apaisée.
Références bibliographiques
Appadurai A. (1996) Modernity at large, the cultural dimension of globalisation, Minneapolis, U. Of Minnesota.
Bellier I.
(2003 a) “Les peuples autochtones entre mondialisation et périphérie”, Socio- Anthropologie, n°14, 53-67.
(2003 b) “Dernières nouvelles du Groupe de travail sur le projet de déclaration des droits des peoples autochtones à l’ONU”, Recherches Amérindiennes au Québec, vol XXXIII, n°3 : 93-99.
Bellier I et Collomb G. (2001) « Nous sommes là pour parler d’égal à égal » in Recherches Amérindiennes au Québec, vol. XXXI, n°3 : 19-23.
Bellier I. et Legros D. (2001) « Mondialisation et redéploiement des pratiques politiques amérindiennes : esquisses théoriques », Recherches Amérindiennes au Québec, vol. XXXI, n°3 : 3-11.
Deleuze G. et Guettari F. (1980) Capitalisme et schizophrénie 2 : Mille plateaux, Paris, Les Ed. de Minuit.
Giddens A. (1990), The Consequences of Modernity, Cambridge, Polity Press.
ONU
Martinez Cobo J., (1986) Study of the problem of discrimination against Indigenous Populations, E/CN.4/ sub 2/1986/87 add 1-4.
Guissé (2003) La mondialisation et les droits économiques, sociaux et culturels des populations autochtones, (E/CN.4/sub.2/AC.4/2003/14).
PNUD (2004) La liberté culturelle dans un monde diversifié, Rapport Mondial sur le Développement Humain, Paris : Economica
i Les déclarations sont prononcées et écrites dans l’une des six langues officielles de l’ONU (Anglais, Arabe, Chinois, spagnol, Français, Russe). Pour les trois langues européennes l’auteur a fait ses propres traductions tandis que pour les trois autres langues le travail a été réalisé à partir des interprétations fournies en séance.