Déclarations de représentants du Venezuela.
Instance permanente pour les questions autochtones / Neuvième Session - New York, 19-30 avril 2010.
M. Julio Raphaël ESCALONA OJEDA a déclaré que le modèle capitaliste actuel était source d’inégalités et à l’origine des violations des droits de l’homme et de la destruction de la planète. Il a réclamé un changement radical de la vision du monde et de la société. Nous sommes passés d’une nature source de vie à une nature marchandise, et d’un être humain uni à la nature à un homme marchandise, a-t-il estimé. Face au paradigme néolibéral, a-t-il ajouté, le Venezuela a mis en place un modèle de développement endogène où la reconnaissance et la protection de la culture et de l’identité des populations autochtones occupent une place centrale. Ma délégation, a dit le représentant, reconnaît le droit à la propriété collective des terres alors que la Constitution consacre le droit à la représentation autochtone à tous les plans du processus de prise de décisions. Il a également évoqué l’existence d’une loi pour les langues autochtones qui assure la défense de toutes les langues autochtones du pays. Il a aussi attiré l’attention sur la loi relative au patrimoine culturel des peuples autochtones. Après avoir évoqué les initiatives lancées dans le domaine de l’éducation, M. Escalona Ojeda a indiqué que le programme de santé du Venezuela comportait une composante multiculturelle permettant de prescrire les remèdes traditionnels shamaniques. Source : /www.un.org/en/unpress/
Conseil des Droits de l’Homme / Douzième session – Genève, 14 septembre – 2 octobre 2009
Le Venezuela a demandé que l'expérience équatorienne soit reproduite dans les constitutions et législations des Etats souhaitant améliorer la protection de leurs peuples ancestraux. Le Venezuela a fait savoir que sa Constitution reconnaît et protège les droits des PA à la propriété collective de leurs terres, à la préservation et au développement de leur identité, à l'éducation bilingue et interculturelle qui respecte leurs valeurs et leurs traditions, et à la participation politique. Les rapports du RSPA et du MEDPA traitent tous deux des droits des PA à l'éducation et à la consultation. Ils insistent sur le traitement spécial qui doit être accordé aux PA pour protéger leurs droits. Source : http://www.docip.org/