Déclarations de représentants de la République du Congo

Instance permanente pour les questions autochtones / Neuvième Session - New York, 19-30 avril 2010.

M. Adolphe NGASSEMBO a expliqué que les forêts du bassin du Congo, « deuxième poumon écologique de la planète », représentaient « indéniablement » un facteur de développement durable des pays de l’Afrique centrale. Il a également indiqué que les pays de cette sous-région avaient adopté des législations et réglementations forestières visant la conservation et la gestion « durables et concertées » de leur biodiversité. Il a aussi évoqué le travail du réseau des peuples autochtones d’Afrique centrale (REPALEAC) pour expliquer qu’au Congo, les autochtones étaient recrutés dans des sociétés d’exploitation forestière pour travailler comme pisteurs et prospecteurs. M. Ngassembo a indiqué qu’un Forum international pour traiter de la question autochtone avait été organisé en 2007 à Impfondo, dans le nord du Congo et que cet évènement se tiendrait dorénavant tous les trois ans. Il a néanmoins signalé que la session prévue en 2010, sous le thème « Droits des peuples autochtones et dynamiques de la conservation de la biodiversité dans le bassin du Congo », avait été reportée à 2011 en raison de conflits de calendrier entre les gouvernements d’Afrique centrale. Le représentant a ajouté que cette session devait déboucher sur l’adoption d’un plan d’action pour la protection des droits et l’émancipation des peuples autochtones d’Afrique centrale. Source :://www.un.org/en/unpress/