Bibliographie
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ADAM Hans Christian, CURTIS Edward S., 2008, Les Indiens d'Amérique du Nord, Taschen. "Ce livre est l'oeuvre d'une vie, dans tous les sens du terme. Curtis nous a légué une collection d'une importance historique considérable et d'une intégrité artistique exceptionnelle." - Photo Art International, Londres Au tournant du XXe siècle, le photographe américain Edward Sheriff Curtis (1868-1952) s'est lancé dans le projet qui l'occupera pendant trente ans et qui lui permettra de présenter une étude magistrale des Indiens d'Amérique du Nord. En utilisant une approche ambitieuse, tant du point de vue artistique que du point de vue scientifique, il a recueilli, en mots et en images, les traces du mode de vie traditionnel des Indiens déjà en voie de disparition. Curtis, qui s'est entièrement dévoué à cette entreprise, est parti à la rencontre des tribus amérindiennes de la frontière du Mexique jusqu'au détroit de Behring, en gagnant leur confiance grâce à sa patience et à sa sensibilité. Cette oeuvre photographique de toute une vie a été publiée en 20 volumes entre 1907 et 1930 sous le titre: The North American Indian. Seuls 272 exemplaires ont alors été vendus, ce qui explique que l'édition originale soit aujourd'hui si difficile à trouver. Cet ouvrage immortalise l'incroyable entreprise de Curtis en rendant ses photographies de nouveau accessibles aujourd'hui. |
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ARNAUD Balvay, 2006, L'épée et la plume : Amérindiens et soldats des troupes de la marine en Louisiane et au Pays d'en Haut (1683-1763), 2305, rue de l'Université, 345p. Pendant quatre-vingts ans, les hommes des troupes de la Marine ont occupé les forts érigés par la France en Amérique du Nord. Vivant à proximité des villages amérindiens, les militaires français, malgré leurs préjugés initiaux, ont peu à peu tissé de nombreux liens avec les autochtones pour finalement former une communauté mixte : la société des forts. Au sein de cette société, soldats français et Amérindiens ont échangé objets, nourriture et pratiques culinaires et semblent avoir été solidaires. |
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BÉGAIN Véronique, LARRÉ Lionel, 2010, La fabrique du sauvage dans la culture nord américaine, PU Bordeaux. Dans la culture nord-américaine, la notion du sauvage est essentiellement liée à la figure de l'Indien, qui en est l'incarnation même. Trouvant ses prémices dans l'Europe impériale, l'idée du sauvage n'a cessé d'évoluer au cours de l'histoire américaine. Qu'il soit étape première dans l'évolution de l'homme ou dégénérescence de l'homme civilisé, source de civilisation ou état à jamais primitif, noble ou ignoble, vertueux ou uniquement vicieux, le sauvage est le miroir de l'homme civilisé, de ce qu'il a été ou de ce qu'il devrait être. La définition même du sauvage a abondamment nourri les enquêtes littéraires propres au XIXe siècle américain, au point d'avoir durablement marqué l'identité de la littérature américaine. C'est à l'essentielle ambiguïté de ce terme, soulignée par Montaigne dès le XIXe siècle, que se confrontent tout ensemble pensée de la limite, pensée de l'humain, pensée du temps et pensée du territoire, s'entrelaçant de manière proprement exemplaire dans la pensée de l'Amérique. |
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BÉROUJON Pascale, GERGAUD Sophie, ,2012, Ouest américain, 272p. Il y a des déserts de gypse blanc, des canyons plus rouges que le feu et des étudiants qui portent fièrement le T-shirt de leur université. Il y a le Golden Gate dans la brume, l’ombre des séquoias géants et une souris nommée Mickey. Il y a des chercheurs d’or sur des photos, avec une pelle à la main, et des motards qui se croient encore sur la Route 66… Il y a des panneaux de motel qui clignotent, des mustangs qui rêvent de rodéos et les tramways de San Francisco qui foncent vers l’océan. Il y a Santa Fe et Las Vegas, des geysers qui jaillissent à heure fixe, des ours et des coyotes, et Toni qui dessine avec des sables de couleur. Il y a l’Ouest américain… Des milliers de sensations, d’impressions, de souvenirs que ressuscite cet album magnifique. Ouest américain est le 13e titre de cette collection chaleureuse et vivante qui fait la part belle aux images et parle d’abord aux sens, aux émotions. Le découpage du livre est thématique et non géographique. Chaque thème choisi correspond à un « souvenir fort » du voyageur. |
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BRAMLY Serge, 1992, Terre sacrée : L'univers sacré des Indiens d'Amérique du Nord, Albin Michel, 280p.
Des premiers Américains, de leurs langues, de leurs cultures, de leurs traditions, que savons-nous réellement ? Serge Bramly a passé plusieurs années en Amérique du nord sur la terre sacrée des Indiens pour y chercher le vrai viosage, la dernière voix d'une civilisation millénaire porteuse de vérités essentielles. Les religions des Indiens qu'ils soient des plaines, des montagnes ou des déserts, présentent de remarquables constantes : l'homme n'est jamais seul, l'univers est peuplé de forces actives, invisibles et puissantes, qu'il importe de capter pour survivre. Sans elles, l'homme n'est rien. pour s'allier à elles, se concilier leurs faveurs, les rites des Indiens, nombreux et divers, dramatiques, grandioses ou d'un décorcertant primitivisme, tendent tous vers un seul et même but : la quête de pouvoirs à travers la connaissance divinatoire et religieuse de la nature. Les chants indiens qui s'élèvent dans cet ouvrage, d'une beauté poignante, ont l'ampleur de visions prophétiques. |
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BRODY Hugh, 2003, Inuit, indiens, chasseurs-cueilleurs : Les Exilés de l'Eden, Édition du Rocher, 406p. Instruit pendant près de trois décennies par les Inuit du Haut-Arctique, l'auteur donne avec cet ouvrage une somme de connaissances essentielles qui expose avec lucidité les modèles fondamentaux de l'Histoire humaine. Le livre indique les systèmes de pensée et de croyance qui distinguent les chasseurs-cueilleurs nomades des fermiers sédentaires. Cette esquisse d'une histoire globale des indigènes de l'Arctique et des tribus de l'extrême nord américain met en évidence l'interaction conflictuelle de ces deux modes de vie, leur incompréhension mutuelle, les univers mentaux et spirituels qui les opposent et leur incompatibilité économique inévitable. Hugh Brody, s'il se contente le plus souvent de relater ses expériences vécues, raconte aussi d'amusantes anecdotes sur son apprentissage de la langue inuktitut. Il fait le récit de chasses sur les glaces dérivantes, décrit les batailles des Nisga'a du nord de la Colombie-Britannique contre le gouvernement canadien devant les tribunaux et démontre comment les différences culturelles rendent les Indiens imperméables au langage de la procédure juridique. Mais derrière la présentation que fait l'auteur de ces peuples, derrière ses récits mélancoliques des mauvais traitements que leur ont infligés les immigrants d'Europe, s'inscrit une thématique historique plus large. En ce sens, le Livre de la Genèse sert d'archétype à un mode de vie dont l'élément central est l'expulsion du jardin d'Eden avec, pour conséquence, l'obligation d'entrer dans un système de " travail ", générateur de destruction de l'environnement et d'éradication de toutes cultures traditionnelles : des Indiens comme des nôtres. Dépourvu de toute notion d'expulsion, le monde des Inuit et autres peuples chasseurscueilleurs repose au contraire sur le sentiment de permanence quant à l'occupation d'une terre associée de tout temps à un peuple particulier. Mais le modèle historique le plus fondamental et le plus répandu est celui selon lequel la civilisation agricole s'étend au territoire des chasseurs-cueilleurs, s'approprie les terres et, dans de nombreux cas, anéantit les peuples indigènes. |
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CATLIN Geoges , 2007, Les Indiens d'Amérique du Nord, Albin Michel,551p. " Peintre des Indiens " comme, un siècle plus tard, Edward Sheriff Curtis fut leur photographe, George Catlin (1796-1872) a voué sa vie et son œuvre à un peuple qu'il pressentait menacé de disparition. Sa rencontre, à Philadelphie, avec une délégation de chefs indiens le marque profondément. Au début des années 1830, il parcourt en tous sens l'Ouest américain, s'aventurant à l'intérieur de territoires inexplorés où il rencontre une cinquantaine de tribus. Pendant huit ans, il observe et note tout, en témoin privilégié. Ce livre est le récit de cet extraordinaire voyage où il dépeint des paysages grandioses, une flore et une faune uniques, mais surtout les Indiens, conquis par " leur dignité, leur beauté, leur indépendance naturelles ". A travers les scènes de la vie quotidienne, de chasse et de guerre, coutumes ou cérémonies religieuses, c'est tout un monde qu'il immortalise. Un document historique et ethnologique inestimable. |
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COUPE Robert, 2012, Les Indiens d'Amérique Niveau 2 - Tous lecteurs ! Hachette, 32p. Des ouvrages documentaires pour se perfectionner en lecture ! Une collection d’ouvrages organisée en 5 niveaux de lecture pour faciliter les progrès des élèves et les accompagner tout au long de leurs apprentissages.Des ouvrages documentaires très illustrés et attractifs pour donner à chacun l’envie de lire tout en découvrant le monde d’aujourd’hui. L’arrivée des Indiens en Amérique date d’il y a environ 15 000 ans. D’où venaient-ils ? Comment vivaient-ils autrefois ? et aujourd’hui ? Un ouvrage passionnant pour voyager au pays des Indiens !Ouvrage de niveau 2 (CP-CE1). Compléments pédagogiques en téléchargement gratuit ! (Dès l’été 2012 – offre réservée aux enseignants)> Ils donnent des conseils d’exploitation pour chacun des ouvrages (Pourquoi faire lire le documentaire, les objectifs travaillés dans la fiche de lecture de l’élève, les prolongements interdisciplinaires liés à l’ouvrage). Ils proposent une fiche de lecture pour les élèves pour valider la compréhension détaillée et globale. |
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CURTIS Edward Sheriff, 1997, Les Indiens d'Amérique du Nord, Tashen, 768p. Enfin les portfolios complets d'Edward Curtis, le photographe des tribus indiennes ! Une excellente idée de la part des éditions Taschen, et en français qui plus est. Edward Curtis, à partir de 1895 et pratiquement jusqu'à sa mort, en 1952, eut à coeur de photographier les tribus indiennes d'Amérique, dans le seul espoir de sauvegarder une trace de ces civilisations. Au début de sa tâche, véritable idée folle, il partageait certains préjugés des blancs envers les Indiens, et plus particulièrement au sujet de leur spiritualité, mais ses contacts quotidiens, ses voyages et ses visites transformèrent Curtis au point de lui valoir le respect des autochtones. Deux principes importants guidaient le travail de Curtis : utiliser toutes les meilleures techniques de l'époque pour réaliser de beaux portraits, et faire en sorte que les Indiens n'apparaissent pas comme des sauvages, et surtout, gommer toute trace de civilisation. Lorsque Curtis fit ses premières photos, la plupart des tribus étaient parquées dans des réserves et perdaient peu à peu leurs caractéristiques et traditions, un vrai crève-coeur pour le photographe. Les Indiens approuvèrent d'autant plus le projet qu'ils sentaient bien que leur civilisation ne serait bientôt plus. Curtis dût même demander à certaines tribus de danser à nouveau pour fixer ces rites presque disparus. C'est une curieuse impression de contempler tous ces visages disparus, à la fois beaux et graves, et même un peu tristes. Que pensaient-ils au moment de la photo ? Au final, un ouvrage remarquable et unique en son genre, à la fois ethnologique, historique et artistique. Merveilleux et indispensable pour tous ceux qui s'intéressent aux Amérindiens. |
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DELAY Florence, ROUBAUD Jacques , 2007, Partition rouge : Poèmes et chants des Indiens d'Amérique du Nord, Points, 253p. La création mythique des peuples indiens, l'usage et l'invention des noms indiens, les métamorphoses animalières, les litanies des chamans et médecins, tels sont les grands thèmes regroupés dans cette anthologie de référence. Poèmes, petites chansons, légendes, incantations, épopées se déploient au fil du livre et tracent une conception toute particulière de la langue, de la parole, de l'écrit. Pour les Indiens d'Amérique du Nord, qui s'appelaient simplement "Les Hommes" ou "Le Peuple", le mot était un acte, le poème agissait, l'art était la vie même. Véritable partition poétique, à la fois cosmogonique et musicale, d'une liberté d'imagination sans pareille, cette anthologie est un formidable hymne à la beauté.
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DEVEREUX Georges, 1998, Psychothérapie d'un indien des plaines. Réalité et rêve, Fayard, 678p. Si l'inconscient est une donnée universelle, les maladies de l'âme sont différentes d'un peuple à l'autre. Pionnier de l'ethnopsychanalyse, Georges Devereux s'est attaché, tout au long de sa carrière de psychanalyste et d'anthropologue, à décrire les troubles psychiques propres à un sujet pris dans une culture particulière, ainsi que les classifications que cette culture invente pour expliquer les différentes pathologies.Cette Psychothérapie d'un Indien des Plaines (New York, 1951), son premier ouvrage, est d'abord l'histoire devenue classique d'un grand cas clinique où sont exposées, transcrites et analysées avec brio les quatre-vingt-cinq séances d'une cure par la parole menée avec Jimmy Picard, Indien de la tribu des Pieds Noirs, déraciné, alcoolique, névrosé.Né dans l'Empire austro-hongrois et lui-même déchiré entre plusieurs cultures, Devereux se rendit en 1947 à la clinique de Topeka, au Kansas, où s'étaient retrouvés avant lui de nombreux cliniciens de la vieille Europe chassés par le nazisme. C'est là qu'il devint le thérapeute, le confident et l'analyste de ces Indiens des Plaines dont la légende hollywoodienne faisait sans cesse revivre l'épopée guerrière. |
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DORDIS Claude, 1995, Rituels des Indiens d'Amérique du Nord, Editions du Rocher, 49p. Dans ce petit recueil, l'auteur présente cinq rituels majeurs, particulièrement représentatifs du regain et de la vitalité de la culture indienne et de ses traditions, en dépit des multiples tentatives d'acculturation des autorités américaines et des missionnaires. En quelques pages et photographies, nous est révélée la signification profonde de ces rituels. Un immense voyage à la fois ethnologique et géographique, qui nous emmène au Canada, chez les Iroquois pour la cérémonie de la Société des Faux Visages ; au Dakota, chez les Sioux pour la danse du Soleil ; en Floride, chez les Séminoles, pour la danse du Maïs Vert ; chez les Apaches pour la cérémonie du Na-hi-es ; chez les Hopis, enfin, pour les multiples phases cérémonielles des danses kachinas. L'auteur, Claude Dordis, voyage et séjourne régulièrement depuis bientôt quinze ans dans les réserves indiennes du Sud-Ouest des Etats-Unis. |
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EDMONDS M., CLARK E.E., 1997, Légendes indiennes, tome 1. Les voix du vent , Édition du Rocher. Il y a environ 10 000 ans, les premiers hommes apparaissaient sur le continent nord américain. Ils venaient d'Asie et avaient traversé le détroit de Béring à fa poursuite des troupeaux de caribous, d'élans et de rennes. Ces bandes nomades sont les ancêtres des Indiens dont nous reproduisons ici les légendes et les contes. Ces histoires, ils se les transmettaient oralement de génération en génération, histoires surgies du fond des âges qui racontent leurs origines et celles du monde. Le recueil dont nous publions ici le premier tome est unique. Il rassemble au total plus de cent récits mythologiques ou populaires provenant d'une soixantaine de tribus réparties sur tout le continent Chelans, Wascos, Aleuts, Navajos, Apaches jicarillas, Yosemites, Hopis, zunis, Papagos, Miwoks... Véritable patrimoine de l'âme indienne, ces contes et légendes ont été transmis avec vénération dans le secret des tribus. Jusqu'à ce livre, rares étaient les étrangers qui pouvaient se vanter de les avoir entendus. Les auteurs les ont recueillis pour la plupart directement auprès de conteurs indiens ; pour le reste, ils ont dû faire un long travail d'investigation dans les archives d'historiens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Ces textes ont été regroupés par régions, mais quelle que soit leur appartenance géographique, ils se caractérisent par un langage simple et coloré, souvent lyrique. Ils évoquent la beauté et la puissance des paysages, la force et la spiritualité des liens que les Indiens entretenaient avec les phénomènes naturels et le monde animal. Ainsi, ce qui sous-tend ces récits, c'est la croyance que toute chose dans la nature est animée d'une vie intérieure et secrète. Nombre d'entre eux rapportent des mythes de la création : création du monde, origine de telle ou telle tribu. D'autres conservent le souvenir d'événements immémoriaux : découverte du feu, Déluge... Ce premier tome est consacré au Nord-Ouest, à l'Ouest et au Sud-Ouest. |
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EDMONDS Margot, CLARK Ella E., 1995, Légendes indiennes, Le chant de l'aigle, Edition du Rocher, Ce recueil, voir florilège des légendes indiennes est d'un rare interêt et d'une exceptionelle richesse à tout point de vue. Malgrè le problème que pourrait poser la traduction, l'aspect poètique des différentes légendes est étonnamment bien conservé et leurs lectures sont toujours sources de plaisir. Il en est de même pour les aspects culturels et spirituels qui sont également bien conservés. Ce recueil est donc une oeuvre complète : elle répondra parfaitement aux personnes désirant s'informer sur les peuples amérindiens sans avoir toujours recours aux livres d'histoire certes utiles mais d'un interêt spirituel moindre. |
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ERDOES Richard, ORTIZ Alfonso, 1995, L'oiseau-tonnerre et autres histoires - Mythes et légendes des indiens d'Amérique du Nord, Albin Michel, 488p. L’oiseau de tonnerre et autres histoires - Mythes et légendes des indiens d’amérique du nord : Avant l’arrivée des blancs, la tradition orale constituait l’unique mode de transmission des contes, légendes et récits des indiens d’amérique du Nord. Richard Erdoes, écrivain, et Alfonso Ortiz, anthropologue, ont rassemblé un grand nombre de ces histoires léguées de génération en génération.. |
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ERDOES Richard, 2003, Par le pouvoir du rêve - L'esprit des Indiens d'Amérique, Edition du Rocher. Ce livre souhaite montrer le monde tel que le voient les Indiens. La plupart des portraits sont ceux d'amis très proches. Quelques vieux Indiens de tradition spirituelle ont insisté pour que je prenne une série complète de clichés durant certaines cérémonies rarement célébrées, afin qu'après leur mort il reste un témoignage de la façon dont les rites étaient accomplis. Moi qui ai toujours respecté les lois des tribus interdisant de prendre des photographies pendant les danses sacrées et autres réunions religieuses, je me suis senti un peu intimidé, avec l'impression de transgresser un interdit... Les photographies et les légendes ont été agencées en fonction des thèmes traités, mais l'ensemble du livre trouve son unité derrière le concept plus large de Cercle Sacré Biographie de l'auteur |
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EASTMAN Charles -Alexandre, 2013, L'héritage sacré des Amérindiens : Une vie entre deux mondes, VEGA, 256p. Charles Eastman (Ohiyesa) fut le premier Amérindien à écrire sur la conception d'une vie entre deux mondes opposés : l'environnement traditionnel de ses ancêtres et le monde moderne industrialisé. Elevé selon les rites consacrés des Indiens Sioux, il a contribué à faire connaître les modes de vie et la philosophie des premiers peuples d'Amérique du Nord. En nous instruisant sur l'expérience amérindienne des quatre derniers siècles, au-delà des stéréotypes, les paroles de Charles Eastman nous aident à trouver notre propre voie dans le rythme trépidant du monde d'aujourd'hui. Cet ouvrage exceptionnel présente : des extraits des cinq livres les plus importants de Charles Eastman ; plus de 275 photographies d'époque, peintures, vignettes, calendriers et cartes, en couleur et en noir et blanc ; neuf interviews de chefs amérindiens contemporains sur leur expérience de "vivre dans deux mondes" ; des questions à débattre et des listes de documents d'études supplémentaires |
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FITZGERALD Michael Oren, FITZGERALD Judith, 2012, L'esprit sacré des amérindiens, Véga, 148p. «Les mots seuls ne peuvent exprimer les réalités spirituelles. Mais ce livre exprime l’esprit indien parce qu’il associe les meilleures photographies jamais prises des chefs de jadis à certaines de leurs plus belles paroles. Vous pouvez ainsi rencontrer ces anciens et partager leur sagesse. Ceux qui liront ce livre comprendront mieux nos voies sacrées. Aho !» — Thomas Yellowtail, homme médecine Crow et chef de la Danse du Soleil L'esprit sacrée des amérindiens est un magnifique ouvrage illustré de nombreuses photographies sépia témoignant de la vie et de la sagesse du peuple amérindien. Agrémenté de l’avant-propos de James Trosper, chef Shoshone de la Danse du Soleil et des plus belles citations des chefs des temps anciens, il nous ouvre au monde sacré et traditionnel des Amérindiens. «Nous pouvons beaucoup apprendre des anciens chefs indiens. Il est tragique autant que très dommage que, lorsque les Blancs européens ont décidé d’écarter de leur chemin les Amérindiens pour pouvoir établir l’Amérique, ils n’aient pas prêté attention à une telle sagesse. Cela aurait été bien mieux pour le pays, et il n’y aurait pas eu tant de souffrances chez les Amérindiens.» — Sénateur James Abourezk, ancien président du Comité des Affaires Indiennes auprès du Sénat américain. |
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FITZGERALD Judith et Michael Oren, 2012, Le monde sacré des femmes amérindiennes : Paroles et images du passé, Véga, 188p. Judith et Michael Fitzgerald ont consacré de longues périodes de leur vie à découvrir, à travers le monde, les cultures traditionnelles et à participer à des cérémonies sacrées, parmi |
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FIRE LAME DEER John, ERDOES Richard, 2009, De mémoire indienne, Présence Image et Son, 416p. John Fire Lame Deer (Tahca Uhste) est un Indien lakota né au début du XXe siècle sur la réserve de Rosebud dans le Sud-Dakota. Tour à tour clown de rodéo, soldat, prisonnier puis policier, peintre en lettres, ouvrier agricole, berger, chanteur, il est avant tout un. wicasa wakan, un homme-médecine sioux, un quêteur de vision, gardien de la spiritualité et des traditions de son peuple. Tahca Uhste est un homme d'une particulière et grande sagesse : pour lui, un wicasa wakan ne saurait être un saint, mais dieu et diable à la fois. Entendre parler d'un Dieu qui serait un être de perfection l'ennuie souverainement. Pour un homme-médecine " parfois, le mauvais esprit donne une plus grande connaissance que le bon... " |
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FRANCHINI Maria, 2012, Les indiens d'Amérique et le cheval, Zulma. Un hommage érudit et unique à la culture d'un peuple fascinant et au fil rouge de leur existence : le cheval. L’apparition du cheval dans les sociétés amérindiennes, bien qu’elle soit relativement récente, est un fait marquant dans l’histoire des peuples cavaliers. Qui pourrait aujourd’hui dissocier l’image de l’Indien de celle du cheval ? Symbole d’une osmose, d’une fusion avec la nature dans toute son âpreté, sa rudesse, mais aussi sa sagesse et sa magie, ce couple mythique ne pouvait que fasciner un public en quête de vérités enfouies. À travers les documents et témoignages qu’elle a pu réunir, Maria Franchini s’est lancée sur la piste des Indiens d’Amérique, détenteurs du « pouvoir des chevaux ». Elle nous invite à une visite guidée à travers l’histoire des principales ethnies indiennes, décrit leurs modes de vie, leurs rites, leurs coutumes équestres, soulignant points communs et différences. Partageons ces instants de magie et de poésie, au rythme du pas des chevaux. Apprenons les leçons de sagesse que nous enseignent, à travers le temps, les légendes ancestrales des Indiens à cheval. |
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GERMAIN Georges-Hébert, 2007,Les coureurs des bois : La saga des Indiens blancs, Libre Expression , 158p. Ils ont exploré l'Amérique, du Saint-Laurent au Rio Grande, des côtes atlantiques aux Rocheuses, et bien au-delà. Ils ont appris de leurs maîtres Hurons, Iroquois, Algonquins, Sioux, Pieds-noirs, Cheyennes et Comanches comment survivre dans la forêt infinie et comment traverser les eaux tumultueuses. Ces blancs, pour la plupart français, aussi appelés " coureurs des bois ", ont délaissé leur culture européenne pour adopter le mode de vie des peuples amérindiens. A leurs côtés, ils ont partagé les derniers moments d'une Amérique d'abondance et de liberté qui fait encore rêver. Voici leur histoire... |
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GRAUGNARD J.F., CHAPUIS B., MOEBIUS, VARELA. Voix Indiennes.Le Message des Indiens d'amerique au Monde Occidental.242p. Plus vivants que jamais les Indiens ont décidé de s'adresser au Monde. En 1974, à Lincoln, les traditionnalistes sioux témoignent de leur histoire orale et de la signature de leur traité. (...) Les Indiens lancent un appel fondamental à l'éveil de la conscience, dont les prolongements sont à la fois actuels et prophétiques. Mais attention, les Indiens échappent toujours aux schémas dans lesquels on voudrait les enfermer... |
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GWYNNE S.C.,2012, L'empire de la lune d'été : Quanah Parker et l'épopée des Comanches, la tribu la plus puissante de l'histoire américaine, Albin Michel, Terre Indienne, 420p e livre de S C Gwynne retrace l'ascension et le déclin des Comanches, qui régnèrent sur les Grandes Plaines du Sud pendant plus de deux siècles. Cavaliers et guerriers hors-pair, craints par les Espagnols, les Français et plus tard les Mexicains et les Américains, ils ont mené une lutte acharnée pour défendre leur territoire face à l'envahisseur blanc. Un homme incarne par-dessus tout cette résistance : Quanah Parker. Dernier et plus grand chef de la tribu, il est le fils d'un guerrier indien et d'une femme blanche, Cynthia Ann Parker, enlevée par les Comanches à l'âge de neuf ans, qui inspirera à John Ford l'un de ses plus beaux films, La Prisonnière du désert. Mais l'arrivée du chemin de fer et la destruction des troupeaux de bisons dans les années 1870 auront raison de la liberté et du courage des Indiens. Résigné à vivre sur une réserve, Quanah se transforme alors en éleveur prospère et gagne une stature politique en devenant l'ami de Theodore Roosevelt, ce qui lui permet de défendre les droits des siens. Plus qu'une biographie, ce livre passionnant, qui se lit comme un roman, a connu un succès phénoménal aux États-Unis. Il est actuellement en cours d'adaptation pour le cinéma. Destiné à devenir un classique, il apporte une contribution essentielle à l'Histoire des Indiens d'Amérique.
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HAVARD Gilles, VIDAL Cécile, 2008, Histoire de l'Amérique française, Champs, 863p. Au début du XVIIIe siècle, la Nouvelle-France s'étendait sur près des deux tiers du continent nord-américain, de Québec à la Nouvelle-Orléans, des forêts glacées du Canada aux bayous de Louisiane, en passant par les prairies du Midwest. Un Empire dont la clé de voûte fut l'alliance avec les Indiens, qui permit aux Français de s'implanter et de se maintenir au nez et à la barbe des Anglais, plus nombreux, mais confinés sur le littoral atlantique. Colons, Indiens, esclaves africains composaient, surtout en Louisiane, une Amérique française au visage cosmopolite. Cette Amérique, que notre mémoire a occultée, n'a pas entièrement disparu. Les toponymes en témoignent : New Orleans, Baton Rouge, Saint-Louis, Montréal, etc., de nombreuses villes nord-américaines ont eu pour fondateurs des Français. Des millions d'Américains, aux États-Unis comme au Canada, ont des noms d'origine française. Archambault, Bissonnette, Boucher, Colombe, Dion, Pineaux, Roubideaux : imagine-t-on aujourd'hui que ces patronymes sont portés notamment par des Indiens du Dakota ? Parmi les descendants des colons français, certains parlent toujours la langue de Molière. Ce legs, on ne saurait le comprendre sans se glisser, au fil de la lecture, dans une pirogue ou dans un canoë à la recherche d'une histoire ignorée. |
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HAVARD Gilles, AUGERON Mickaël, Un continent en partage. Cinq siècles de recontre entre Amérindiens et Français, Rivages des Xantons- Les indes savantes. Un bon indien est un indien mort"...aurait dit le général américain Sheridan. Formule qui fit recette, notamment en France où certains historiens ont pu décrire l'expansion coloniale française aux Amériques comme plus "humaine", plus respectueuse des autochtones que le rouleau compresseur de la Destinée Manifeste anglo-saxonne, ou encore la cruelle "Conquista" espagnole. Fruit des plus récents travaux des chercheurs américanistes, un ouvrage collectif scrute cette "différence" supposée des Français lors de leur déploiement au Nouveau Monde, en revisitant la scène des regards croisés, des échanges, des stratégies de pouvoir, et en s'interrogeant sur la persistante cote d'amour du Peau Rouge dans l'Hexagone. |
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HIRSCHFELDER Arlene, WRIGHT Beverley M., 2001, Histoire des indiens d'Amérique du Nord, Larousse, 192p. Plus de 1 000 reproductions, essentiellement photographiques, contribuent à faire de cet ouvrage l'histoire sur le vif des nations indiennes. Des premières rencontres avec les Européens jusqu'à l'époque contemporaine, cinq siècles d'histoire sont rappelés, depuis les premiers combats pour le territoire et l'enfermement dans des réserves jusqu'aux revendications d'aujourd'hui. Si la tragédie apparaît dans chacun des épisodes que l'ouvrage retrace, Histoire des Indiens d'Amérique du Nord est également un portrait social et économique en même temps que documentaire, allant des premières tentatives d'assimilation des Indiens dans la civilisation " blanche " jusqu'à leur combat incessant pour conserver leurs terres et à leur participation à la vie américaine contemporaine. Mais Histoire des Indiens d'Amérique du Nord est aussi le récit d'une détermination incessante à préserver des coutumes et des croyances, une spiritualité indissociable de l'histoire. Des archives photographiques exceptionnelles, issues de collections américaines et canadiennes, racontent cette épopée, popularisée par le mythe et la légende mais historiquement souvent mal connue. Combinant ces documents avec un commentaire à la fois lucide et limpide, Arlene Hirschfelder, spécialiste reconnue des Indiens, éclaire cette aventure qui continue à fasciner le monde. Des témoignages d'Indiens sur leur propre histoire ajoutent à l'émotion et à la relation intime que le lecteur entretient avec l'ouvrage, faisant de ce livre plus qu'un ouvrage historique et documentaire. |
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HULKRANTZ Ake, 1995, Guérison chamanique et médecine traditionnelle des indiens d'Amérique, Le Mail, 276p Si plusieurs ouvrages ont abordé ces questions à propos des tribus amérindiennes, aucun ne les a jamais traitées d'une façon systématique et véritablement significative. Couvrant les cinq grandes aires culturelles de l'Amérique indienne du Nord I'ouvrage nous plonge au coeur des cérémonies les plus spectaculaires : le rite de la tente tremblante des Algonquins, la cérémonie du canoë des Salishs, la loge des esprits arapaho, la danse du Soleil des Sioux, le rite du Peyote ; nous dévoile les conceptions sur les causes des maladies, par intrusion d'objets et d'esprits, transgression de tabous, perte de l'âme, nous décrit les recours contre elles qu'il s'agisse de soins affectifs, matériels ou de traitement psychosomatique ; nous présente l'homme-médecine, qu'il soit chaman et/ou simple guérisseur. Le premier ouvrage à traiter de façon systématique les croyances et les pratiques relatives à la médecine, la santé, les soins, la guérison, les rites chamaniques des tribus d'Amérique du Nord. Une somme magistrale et irremplaçable. |
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HULKRANTZ Ake, 1994, Religions des Indiens d'Amérique, Le Mail, 200p Pour Ake Hulkrantz, il n’y a pas une religion des Indiens d’Amérique, mais plusieurs, chaque tribu ayant développé ses propres particularités. Deux systèmes religieux prévalent néanmoins : la tradition des chasseurs et celle des cultivateurs. C’est à partir de ce constat que l’auteur nous offre un panorama de la spiritualité des Amérindiens. Il s’appuie pour cela sur deux exemples concrets : les Shoshones du Grand Bassin, réputés pour être parmi les indiens les plus authentiques ; et les Zunis, dont l’organisation sociale et culturelle est considérée comme la plus complexe de tout le continent nord-américain. Par son approche tour à tour historique, culturelle, sociale, et religieuse, cet ouvrage met en valeur l’interrelation existant entre les différentes tribus et explique tout particulièrement le mécanisme qui a présidé à la formation des diverses religions. Religions des indiens d’Amérique - Des chasseurs des plaines aux cultivateurs du désert. |
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IANKOVA Katia,(dir), 2008, Le tourisme indigène en Amérique du nord, L'Harmattan, 154p. Des chercheurs, anthropologues, sociologues, urbanistes et experts en tourisme, s'interrogent dans ce livre sur la question de la modernité des autochtones de l'Amérique du Nord, notamment au Québec, au Nunavut et au Mexique, à travers le tourisme et sur les questions d'authenticité du produit touristique, les impacts du tourisme sur les communautés réceptrices et les enjeux économiques des peuples autochtones. |
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JOHNSON Sandy,1996, Le livre des anciens, Albin Michel, 352p. "Dans la plupart des réserves vit un Ancien. Ce qui le distingue des autres personnes, ce n'est ni son âge ni son sexe. L'Ancien est quelqu'un qui possède le savoir traditionnel et la sagesse du coeur ; quelqu'un qui place la vérité et la dignité au-dessus de tout ; quelqu'un qui sait se montrer humble même si beaucoup le vénèrent." |
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LATAPIE Didier, 2013, Une Amérique indienne : Des terres sauvages à la réserve, Indiens de tous pays éditions, 443p. Des Indiens d'Amérique du Nord, on retient ordinairement des images précises - le calumet par exemple -, des événements majeurs comme la bataille de Little Big Horn et des caractéristiques géo-culturelles à l'égal du fameux triptyque bison/guerrier/cheval pour les nomades qui parcouraient les Grandes Plaines. Mais il y a bien plus que cela, tant ces Peuples Premiers ont fait preuve d'innovation, d'interactivité et de dynamisme, même face à leurs conquérants. Cet ouvrage s'appuie sur un large corpus de textes américains, canadiens et français, études classiques croisées à des contenus récents. Plusieurs sujets, souvent considérés comme incontournables sont résolument élargis comme le tatouage, le scalp, les wampums des Iroquois, la quête identitaire des Cherokees, les tapis navajos, les guerriers apaches, les secrets hopis, les gens des Forêts et des Grands lacs, les cultures des Grandes Plaines. Un ballet de figures emporte le lecteur sur des chemins variés, précédant la "découverte" de Christophe Colomb jusqu'à la fin du XIXe siècle. Il trouvera une prédominance pour la spiritualité, l'art et la proximité de l'environnement. Il est peut-être temps de renouer avec "l'univers chaleureux de la nature". D'ailleurs, cette "Amérique indienne" se ponctue par un sujet d'actualité brûlant : les Indiens traditionnels étaient-ils des écologistes ? De nombreux passages de cet ouvrage ont connu une première vie dans la revue Big Bear. |
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LEVI STRAUSS Claude, 2004, La voie des masques suivie de Trois excursions, Pocket, 215p. Claude Lévi-Strauss raconte son émerveillement devant l'étrangeté et la force plastique des masques indiens, particulièrement ceux des peuplades du Pacifique Nord. Partant d'une description de ces masques puissamment colorés, aux formes tourmentées, il analyse leur code esthétique tout en les mettant en parallèle avec les mœurs et les mythes des peuples qui les fabriquent. Il montre comment ces masques constituent un langage complexe. Il conduit donc, à la fois, une étude sur des peuples originaux et une réflexion générale sur la notion de " style ". La voie des masques, jalon important dans l'œuvre ethnologique de Claude Lévi-Strauss, est aussi une méditation sur l'esthétique des arts plastiques. |
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L'HISTOIRE (Revue),2012, L'aventure oubliée Les indiens d'Amérique : Des Micmacs au Red Power, L'Histoire , 95p. Ils sont 3 millions aux Etats-Unis, 1,2 million au Canada et ils mènent aujourd'hui la bataille devant les tribunaux pour la reconnaissance de leurs droits. Hormis quelques noms au parfum de légende, comme ceux de Geronimo et de Sitting Bull, on ignore presque tout de leur passé. Qui se souvient de l'extraordinaire diversité des peuples d'Amérique du Nord avant la conquête ? Et de la colonisation française, qui fut un temps d'alliances, d'échanges et de métissages ? Cet ouvrage illustré, retrace les cinq siècles d'une aventure passionnante et tragique sur laquelle est portée de nouveaux éclairages historiques Elle permet pour la première fois de se placer du côté des Indiens.
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MARSCHALL III Joseph, 1999, Au nom du loup et des premiers peuples, Rocher, 228p. Cette suite d'essais et d'articles raconte du point de vue indien le long calvaire enduré, depuis cinq cents ans, par les Premiers peuples de l'île de la Tortue : les Indiens d'Amérique du Nord. Elle rend compte de l'exploitation, de l'appropriation de leur culture par les Euro-Américains. Le discours de Joseph Marshall s'inscrit dans une démonstration intelligente et argumentée des divers modes d'acculturation de pans entiers du patrimoine des Indiens. L'auteur propose dans cet ouvrage, relevant de l'anthropologie à la fois religieuse et sociale, l'examen de l'histoire et de la culture indiennes. En nous exposant les contextes et les mécanismes des représentations du patrimoine amérindien, il nous livre le fond de sa pensée quant aux amalgames subis par ce patrimoine. Que ce soit sur les plans religieux, artistique, du chant, de la participation des Indiens dans le cinéma, des objets et autres représentations dans les musées et les galeries d'art, les malentendus sont mis en évidence, et l'auteur nous donne à réfléchir sur nos propres origines, nos propres traditions. |
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MOORE Robert J.2002,Les indiens d'Amérique,Place des victoires. Trois artistes - deux Américains et un Suisse - ont créé une série d'œuvres sur les indiens d'Amérique du Nord, entre 1820 et 1840, avant que la photographie n'existe. Ces œuvres nous offrent, outre leur valeur artistique, un très grand intérêt historique et ethnographique. Charles Bird King, de 1821 à 1830, dans son atelier de la côte Est, George Catlin, au cours de ses expéditions dans les Grandes Plaines de 1830 à 1836 et Karl Bodmer, durant sa remontée du Missouri en 1833-1834, ont fixé sur leurs toiles de nombreux instantanés des Amérindiens, menacés de disparition par la Conquête de l'Ouest. Tous trois ont en effet perçu qu'il s'agissait d'une course contre la montre car les Blancs, envahissant les terres des Indiens, allaient entièrement détruire leur mode de vie. Cet album présente pour la première fois en un seul volume une importante sélection de peintures à l'huile et à l'aquarelle, de dessins et de lithographies de ces trois artistes novateurs. À travers plus de 300 œuvres - portraits d'Indiens des différentes tribus, costumes et accessoires hauts en couleur, scènes de chasse et de danses... - le lecteur trouvera tout à la fois l'émotion que procurent les grandes œuvres picturales et la fascination qu'engendrent les civilisations englouties. Aux yeux des Occidentaux, les Peaux-Rouges ont longtemps incarné une masse indifférenciée d'individus porteurs des mêmes stéréotypes. Cet album démontre avec brio le contraire. Charles Bird King, George Catlin et Karl Bodmer, d'origines et de formations diverses, ont brossé, chacun à leur manière, le portrait d'une société primitive sur le point de subir de profonds bouleversements. Seminoles, Cherokees, Creeks, Assiniboins, Blackfeet... une multitude de tribus et de nations indiennes ; autant de cultures que ce magnifique ouvrage propose ici de retracer. |
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NIETHAMMER Caroline, 1997, Filles De La Terre. Vies et légendes des femmes indiennes, Albin Michel. De la femme indienne, nous connaissons, à travers la littérature et le cinéma, l'image couramment admise de la squaw soumise et opprimée. Mais quels étaient sa véritable condition, son mode de vie et son rôle dans les diverses cultures d'Amérique du Nord ? A travers ce formidable ouvrage de référence, résultat d'un long travail de recherche et de synthèse, Carolyn Niethammer dresse le portrait de ces " Filles de la terre " dignes, fières et déterminées. Si elles participaient à l'économie domestique, bâtissant les maisons, tissant des couvertures, peignant des poteries ou moulant le maïs, elles pouvaient également prendre part aux courses de chevaux, pratiquer des sports violents et, occasionnellement, souveraines ou guerrières, mener les hommes au combat et présider aux destinées de leur peuple. Des rites de naissance aux cérémonies de puberté, des coutumes de fiançailles aux modes d'éducation, de leur sexualité à leurs fonctions religieuses, politiques, militaires ou économiques, tous les moments de la vie des femmes indiennes sont ici exposés. Enrichi de contes traditionnels, de récits et de témoignages contemporains, ce document érudit dévoile une condition féminine beaucoup plus évoluée que le laissent croire les idées reçues. |
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OWUSU Heike, 1998, Les Symboles des Indiens d'Amérique du Nord, Maisnie Tredaniel, 319p. Plus de 300 symboles des Indiens d'Amérique du Nord sont présentés et restitués dans leur contexte originel, des simples dessins utilisés par les tribus, jusqu'aux fresques murales les plus riches des Navajos. Nombreuses illustrations. |
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PERRIOT Françoise, 2012, Les Indiens d'Amérique du Nord, Milan, 221p. L'Amérique indienne, c'est une mosaïque de peuples aux croyances, aux langues et aux traditions différentes, liés par leur attachement à la terre et à la nature. L'Amérique indienne, c'est un combat héroïque pour la liberté, mené par de grands chefs : Crazy Horse, Sitting Bull, Cochise, Geronimo, qui ont tous désespérément résisté à l'envahisseur blanc. L'Amérique indienne, ce sont des tribus fières aux histoires aussi mythiques que tragiques... Sioux, Cheyennes, Comanches, Iroquois :autant de noms qui font rêver. Un livre étonnant et passionnant.
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RECLUS Élisée, RECLUS Elie, 2012, L'homme des bois : Les populations indiennes d'Amérique du Nord, Editions Héros-Limite , 218p. Le recueil L'homme des bois rassemble les écrits qu'Elisée Reclus (1830-1905), l'un des géographes les plus célèbres de son époque, et son frère aîné Elie Reclus (1827-1904), ont consacrés à l'Indien, l'habitant naturel des grands espaces américains, bien avant que ceux-ci ne deviennent Canada, Etats-Unis et Mexique que nous connaissons aujourd' hui. L'attention qu'Elisée Reclus porte aux Indiens dans la Nouvelle Géographie Universelle (1876-1894), relève d'une démarche incluant pour la première fois, dans des ouvrages géographiques, la critique des crimes coloniaux, de la Conquista jusqu'aux Empires européens de la fin du 19e siècle |
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ROYOT Daniel, 2006, Les indiens d'amérique du nord, Armand Colin, 288p Depuis un demi-millénaire, les Amérindiens constituent une source inépuisable de fascination. Des civilisations précolombiennes ont subi l'intrusion de conquérants des temps modernes qui les ont fait brutalement entrer dans l'Histoire. Au-delà des mythes liés tant au substrat idéologique euro-américain qu'aux représentations spectaculaires de l'Indien du Canada et des États-Unis dans la culture de masse, cet ouvrage propose d'abord une vision de la diversité des peuples d'une Amérique primordiale. À l'échelle d'un continent, sont présentés les bâtisseurs de tumulus, les chasseurs de bison des Grandes Plaines, de l'alligator de Floride, les pêcheurs du Pacifique, les trappeurs des Grands Lacs, outre les nomades des déserts, parmi une multitude de tribus dont chacune a été animée d'un savoir ancestral depuis des temps immémoriaux. Après la colonisation par les Français, les Espagnols et les Anglais, la résistance à une immigration massive et souvent violente au XIXe siècle a permis de maintenir les valeurs natives malgré une dramatique chute démographique sur le territoire américain. Au travers de la renaissance amérindienne du XXe siècle, une diaspora issue des réserves affirme désormais son identité ethnique, s'inscrit dans la modernité, et revendique énergiquement ses droits sans se complaire dans la nostalgie d'un monde perdu. C'est ce parcours que nous invite à suivre cette étude nourrie des informations les plus récentes et d'une longue expérience du monde indien.. |
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SERVAIS Olivier,2005, Des jésuites chez les Amérindiens ojibwas : Histoire et ethnologie d'une rencontre XVIIe-XXe siècles, 662p.
L'affaire semblait entendue : les populations amérindiennes vivant sur le pourtour des Grands Lacs nord-américains avaient perdu leur identité depuis belle lurette, occidentalisées et christianisées à la suite de leurs contacts avec les Blancs à partir du XVIe siècle... Est-ce si sûr ? Histoire et ethnologie sont mises en œuvre dans ce travail pour réexaminer la rencontre entre missionnaires jésuites et Amérindiens. L'auteur essaie de montrer dans le cas des Ojibwas qu'ils n'ont pas subi passivement la colonisation et la christianisation blanches. Même pendant la période de conquête la plus intense - fin du XIXe et début du XXe siècle -, les Ojibwas ont développé une stratégie de résistance. Certes, il y a le trio des résistances habituelles : prophétismes syncrétiques, rébellions armées, indifférence. Mais, au-delà, s'offre à l'examen du chercheur une panoplie étonnante d'autres dispositifs, plus ou moins bricolés, plus ou moins masqués. L'étude porte sur l'histoire de quatre missions catholiques de 1844 à 1909. Elle montre comment les Ojibwas ont géré les changements provoqués dans leur symbolique par la rencontre avec les Occidentaux du XVIe siècle à nos jours. Ce travail a le mérite de mettre en évidence que, contrairement aux idées reçues, certaines missions catholiques furent paradoxalement des lieux de résistances identitaires fortes de la part des populations autochtones qui les fréquentaient. En cela, elles se positionnaient de manière radicalement différente des missions protestantes. |
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THEVENIN R. COZE P. 2004, Moeurs et histoire des indiens d'Amérique du Nord, Payot, 388p. Tous les peuples malheureux n’ont pas eu leur histoire. Pour mériter une place dans la chronique de l’univers, pour obtenir qu’elle garde le souvenir des événements qui ont pesé sur la vie d’une nation et les transmettre à la postérité, il ne suffit pas que cette nation ait été héroïque ou opprimée, pitoyable ou terrible. Il faut, si elle n’est pas capable de chanter elle-même son triomphe ou de pleurer sa souffrance, que ses ennemis aient intérêt à le faire, pour exalter par contraste les leurs. C’est ce que montrent ici René Thévenin et Paul Coze. A l’heure où, malgré d’héroïques soubresauts, les descendants des tribus indiennes sont peu à peu menacés de disparition, à l’heure où le roman et le cinéma remettent à l’honneur – mais en la déformant – leur épopée, il est temps de redécouvrir la vie quotidienne et l’histoire authentique des Indiens des Plaines.
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UTLEY Robert Marshall, WASHBUM Wilcomb E.1992, Guerres Indiennes, Albin Michel, 273p. La conquête et la colonisation du continent nord-américain par les puissances européennes puis par les Américains furent marquées par une longue série de conflits avec les nations indiennes qui peuplaient déjà l'ensemble du territoire bien avant l'arrivée de l'homme blanc. De cadeaux de pacotille en négociations truquées, de promesses jamais respectées en traités violés, de déportations massives en attributions de réserves misérables, c'est par la guerre que les Blancs ont imposé leur vision du Nouveau Monde au nom de la " civilisation " et de la " vraie religion ". Depuis l'arrivée du Mayflower en 1620 jusqu'au massacre de Wounded Knee en 1890 où s'achève la conquête, Robert M. Utley et Wilcomb E. Washburn, spécialistes de la question indienne, retracent les trois cents ans de la dramatique résistance indienne à l'avancée inexorable des colons, sur tout le territoire américain. Des Cherokees, Iroquois, Séminoles, Cheyennes, Apaches, Sioux et des autres tribus, ils font revivre les figures légendaires, Sitting Bull, Géronimo, Cochise, ou moins connues mais tout aussi déterminantes, comme Pontiac, Tecumseh, Black Hawk, chef Joseph... C'est un véritable tour de force d'embrasser ainsi trois siècles de conflits. Passionnant et parfaitement documenté, ce livre qui est une référence aux Etats-Unis est une contribution. |
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WERTZ Jay, 2011, Les indiens d'Amérique : Expériences, Guy Trédaniel , 60p Depuis la découverte des terres de l'ouest par les explorateurs européens, les amérindiens fascinent le monde entier. Dans l'expérience amérindienne, vous trouverez l'histoire de ces peuples - depuis les premières migrations de l'ère glaciaire jusqu'à l'influence contemporaine de la culture amérindienne. Vous apprendrez tout de l'histoire des premières tribus indiennes, mais aussi celle de leurs chaotiques relations avec les colons occidentaux. L'expérience amérindienne est un livre de 64 pages enrichi par plus de 200 illustrations et accompagne de 30 reproductions de documents historiques rares et récemment découverts, parmi lesquels : un numéro du Cherokee Phoenix, quotidien datant de 1828 ; une carte du XVIIIe siècle tracée d'après les voyages de Chegeree, un amérindien ; la lettre de pardon manuscrite que le président Lincoln envoya a 38 guerriers du Dakota ; des documents originaux sur le code secret utilise par les soldats Navajo pendant la seconde guerre mondiale ; une reproduction en taille réelle du tableau d'America Meredith, Dieu offrit le monde aux enfants Arapaho. |
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