Déclarations des représentants des États unis
Instance permanente pour les questions autochtones / Neuvième Session - New York, 19-30 avril 2010.
Mme SUSAN RICE (États-Unis) a déclaré qu’il n’existait aucune histoire qui ne prenne pas en compte l’histoire des peuples autochtones, mais que ces derniers ressentaient le poids de l’histoire de manière particulièrement accrue. Nos Premières Nations font face à d’importants défis, notamment une pauvreté abjecte, le chômage, la dégradation de l’environnement, des problèmes de santé, une criminalité violente et une discrimination aiguë, a-t-elle ajouté. La représentante a indiqué que le Président américain était fermement engagé à renforcer la relation entre les États-Unis et les gouvernements tribaux. Elle a passé en revue les diverses initiatives lancées depuis la prise de fonctions du Président Obama, notamment la nomination d’un Conseiller politique sur cette question, la convocation d’une réunion tribale et la signature d’un mémorandum, en novembre 2009, qui appelle les agences fédérales à mettre en place un processus de reddition des comptes. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre aux États-Unis en matière de relation avec les gouvernements tribaux, s’est-elle félicitée. Poursuivant, Mme Rice a indiqué que la réforme de la santé profiterait aux populations autochtones et que le Gouvernement avait également fait de l’amélioration de la sécurité publique dans les communautés tribales une de ses principales priorités. De plus, 3 milliards de dollars ont été alloués aux communautés tribales afin de les aider à rénover les écoles dans les réserves, à créer des emplois, à améliorer les logements et à renforcer les services. Elle a également précisé que le budget pour l’année fiscale 2011 prévoyait d’augmenter de 5% le financement des programmes destinés aux Indiens. La représentante a également indiqué que son gouvernement appuyait divers programmes destinés à aider les communautés autochtones dans le monde, notamment l’Initiative pour la protection du bassin amazonien et la protection des parcs nationaux de Manu au Pérou. Les États-Unis participent également activement au Conseil de l’Arctique, a-t-elle ajouté. Mme Rice a ensuite annoncé, sous un tonnerre d’applaudissement que les États-Unis avaient décidé de revoir leur position vis-à-vis de la Déclaration des Nations Unies. Nous sommes conscients du fait que cette Déclaration fournit un cadre pour traiter les questions autochtones. Pendant la première année de la Présidence Obama, de nombreux dirigeants tribaux ont encouragé les États-Unis à réexaminer leur position vis-à-vis de ce texte, a-t-elle expliqué. C’était une recommandation importante qui vient compléter notre détermination à travailler de concert avec la communauté internationale pour répondre aux nombreux défis auxquels doivent faire face les peuples autochtones, a-t-elle commenté. Malgré les nombreuses initiatives lancées au cours de la première année de l’Administration Obama, nous ne sommes toujours pas satisfaits, a poursuivi la représentante, et nous continuons à travailler avec nos partenaires des communautés autochtones pour assurer la sécurité, la prospérité, l’égalité et l’égalité des chances pour tous. Pour Mme Rice, il n’y a pas d’avenir juste et décent aux États-Unis si l’on ne cherche pas à s’attaquer à la discrimination aiguë et au désespoir que connaissent les premiers Américains. « Ne doutez pas de notre engagement car nous sommes prêts à être jugés sur nos résultats », a conclu Mme Rice. Source: /www.un.org/en/unpress//
Conseil des Droits de l’Homme / Douzième session – Genève, 14 septembre – 2 octobre 2009
Les États-unis ont félicité le RSPA d'avoir souligné le lien entre l'absence de consultation des PA et les situations de conflit dans certains pays et d'avoir adopté une approche pragmatique soulignant l'importance des circonstances particulières dans lesquelles les procédures de consultation sont créées. Ils ont souligné l'importance de la consultation pour renforcer la confiance, essentielle pour formuler des politiques efficaces, et indiquent qu’ils ont sollicité les gouvernements tribaux à ce sujet. Source: http://www.docip.org/