Filmographie

Baka, de Knauff, Thierry, 1995, 55’.

Dans la forêt équatoriale, au sud-est du Cameroun, vivent les Pygmées Baka. Pour se nommer, les Baka ont choisi un mot de leur langue qui désigne « le geste de l’oiseau qui se pose sur la branche ». Quand les baies de la branche ont été mangées, l’oiseau chante l’arbre pour le remercier. Puis il s’envole vers d’autres arbres. Dans cet environnement dense, nulle trace de civilisation occidentale. La vie y est régie par les rites ancestraux et les nécessités de la survie. Sans commentaire ni explication, « Baka » nous confronte à une Afrique originelle que l’on croyait disparue, engloutie par les guerres et la marche forcenée vers la civilisation. Et nous nous rappelons que sur ce continent meurtri vivent encore des hom mes en harmonie avec la nature.

 

Nous les Pygmées, Saïd Penda, 2004, 24′.

Ce documentaire est un véritable recueil de témoignages sur les souffrances et autres mauvais traitements subis par les Pygmées dans l’indifférence totale des gouvernements. Nous les Pygmées nous ramène des siècles en arrière, à l’époque où l’esclavage avait encore droit de citer. Alors que nous vivons ce que certains qualifient de temps moderne, des Etres appartenant à cette civilisation censée être celle d’avant-garde, exerce sur d’autres humains comme eux, une violence des plus inimaginable. Les esclavagistes des siècles passés, pâliraient de jalousie devant l’ingénieuse violence de leurs semblables des forêts équatoriales du nord Congo Brazzaville, et des autres pays voisins (Cameroun, Centrafrique, Gabon et République Démocratique du Congo).

Les Pygmées Bagyéli à la lisière du monde, François-Philippe Gallois, 87′

« Avant on était pauvre mais on ne le savait pas car on vivait heureux dans la forêt »; En découvrant le monde moderne, les Pygmées Bagyéli se sont aperçus qu’ils sont très pauvres. Leur culture de chasseurs qui leur a permis pendant des milliers d’années de subsister dans la jungle du Cameroun, fait qu’à l’extérieur ils sont traités comme des animaux ou des esclaves par la société dominante des agriculteurs. Le Foyer des enfants Pygmées est au coeur du combat que livre les Bagyéli pour survivre. Apprendre à lire et à parler Français leur permet de relever la tête. Mais quand arrive dans leur forêt un pipeline de la compagnie pétrolière Exxon, flanquée de la Banque Mondiale, notre société industrielle et bureaucratique apparaît pire que les agriculteurs.

Baka, Le peuple de la forêt, Agland, Phil,102′.

Ce film a été réalisé par Phil Agland lors d’un long séjour en immersion de 2 ans. Il montre les personnages comme faisant partie intégrante de leur environnement, ainsi que leur proximité avec les animaux de la forêt dont ils partagent la nourriture. La voix off du début présente les protagonistes essentiels: “Ce film est l’histoire d’une famille Baka, de sa vie dans la forêt équatoriale. Le père s’appelle Likano. Il a deux fils, Ali, 4 ans, et son frère Yéyé, 8 ans. Leur mère, Déni, a 22 ans. » Les Baka sont des pygmées, mi-sédentaires, mi-nomades en fonction des nécessités imposées par le cycle des saisons. Ils vivent en quasi-autarcie dans la forêt équatoriale, au sud-est du Cameroun, d’une économie de cueillette et de chasse. Le film aborde les thèmes de la famille, de la communauté, des rôles féminins et masculins, de la répartition des tâches et de l’économie des chasseurs-cueilleurs.
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ses/audiovisuel/fpv-baka.html

L’Opéra Baaka, Jean Queyrat,1998,52′.

Produit sous le haut patronage de l’Unesco, ce film suit le quotidien d’une famille de Baaka au coeur de la forêt tropicale de Centrafrique, vivant uniquement de chasse, de miel et de chants. Un voyage rare à travers une culture unique qui vient se greffer à la longue liste des richesses culturelles mondiales. Les chants et danses traditionnels des Pygmées Baaka ont été proclamé Patrimoine Immatériel de l’Humanité par l’Unesco en 2003

Gbanga-Tita,Thierry Knauff, 1994, 7′.

Lengé est un pygmée baka. Parmi les siens, dans la forêt équatoriale, au sud-est du Cameroun, Lengé est conteur. Il connaît les récits du début du monde et les mélodies de Tibola, l’éléphant blanc. Il a vu l’oiseau Fofolo poursuivre les rayons du soleil. Du fond des âges, le visage et la voix de Lengé se souviennent de Gbanga-Tita, la calebasse de Dieu. Il y avait la rivière, la forêt, les enfants… » Il est le dernier conteur de cette partie de la forêt.

Jour de miel chez les Pygmées,1991, Molins, Philippe, 60′.
Au nord-est du Zaire, les Pygmées Bambuti règnent sur l’immense forêt vierge de l’Itouri. Ils récoltent le miel sauvage et chasse nt dans la même sérénité.

La forêt des Pygmées Baka, Barrère, Igor et Fleury, Jean-Pierre, 1996, 60’.

La grande forêt équatoriale africaine est le royaume des Pygmées Baka du Cameroun qui apprennent, dès l’enfance, à la connaître et à la respecter car leur vie entière en est tributaire. Cependant, l’industrie du bois se porte bien et on entend gronder les moteurs des tronçonneuses. C’est la troisième activité économique du Cameroun et des régions entières en dépendent. Malgré l’abattage, la forêt équatoriale continue d’avancer. Toutefois, des essences de bois risquent de disparaître. Le film est émaillé des commentaires d’exploitants forestiers mais aussi de chercheurs et pose la question de l’avenir de la forêt équatoriale et de ses habitants.
http://www.audiovisuel.ird.fr/fiches_film/foret_baka.htm

 

Le silence de la forêt, Ouenangaré, Didier et Ba Kobhio, Bassek, 2003, 93’,

Gonaba, nommé Inspecteur des Ecoles à Bangui après des études en France, décide brusquement de tout abandonner pour aller vivre au coeur de la forêt équatoriale, domaine des pygmées Babingas. Son projet : les aider à s’émanciper des « hommes grands » dont le racisme lui est intolérable…

 

Le temps du miel, Surugue Mbaso, 12’.

La collecte du miel, en saison sèche, est un des moments marquants dans le cycle annuel des activités des pygmées Aka. Chasseurs-collecteurs des forêts d’Afrique Centrale, les Aka sont l’une des dernières sociétés à vivre essentiellement de l’exploitation des ressources naturelles. Le repérage des ruches sauvages et leur exploitation reposent sur des techniques originales liées à une fine connaissance du milieu naturel. La récolte du miel, de grande valeur symbolique, débute par des actes cérémoniels donnant lieu à divers danses et chants.
http://www.audiovisuel.ird.fr/fiches_film/mbaso.htm

 

Les sentiers de l’intégration, Cheyssial, Jean-claude, 2005, 52’.

De 2004 à 2006, l’UNESCO monte des stages afin de permettre aux peuples autochtones de mémoriser, filmer, enregistrer la mémoire de leur histoire par eux-mêmes. Nous partons B.Sanderre et moi à la rencontre des Peuples de la Forêt du Gabon, Baka, Babongo et Bakoya. A la fin du stage ils réalisent leur premier film documentaire… De la Forêt équatoriale à la caméra numérique.

 

 

Man to man, Régis Warnier, 2006, 2h02.

En 1870, Jamie Dodd, un anthropologue écossais, ramène dans son pays un couple de Pygmées africains. Ces « nains sauvages » sont très vite l’objet de convoitises. Certains y voient l’origine de l’homme, d’autres veulent en faire des bêtes de foire. Lui seul les regarde, non comme des sauvages, mais comme des humains…

Les pygmées de Carlo, Aux quatre coins du monde, Mihaileanu Radu, 2002, 101′.

Le grand réalisateur Carlo Ercole a décidé qu’il avait besoin de pygmées pour une figuration dans son prochain film. Il réveille donc au milieu de la nuit, son assistant marc et lui ordonne de partir sans tarder en république Centrafricaine pour chercher les figurants. Marc s’embarque pour Bangui, en compagnie de son ami Olivier. Leur tâche s’avère ardue, car ils débarquent au cœur d’une période électorale plutôt troublée. Grâce à l’aide d’une jeune femme très séduisante, Désirée, ils vont entrer en contact avec les pygmées, et tomber sous le charme de leur mode de vie…

Le peuple de la forêt, Adam, Raymond et Baronnet, Jean.

Mouatou, la vie des femmes autochtones du Congo, Alain Nkodia, 2012,

Produit par l’UNFPA dans le cadre de sa stratégie: « Media pour Développement » qui vise à soutenir des productions audiovisuelles pour porter des messages au plus grand nombre, le documentaire: « Mouato: la vie des femmes autochtones du Congo » est en compétition officielle dans la catégorie: « médecine humanitaire ». Réalisé par le Congolais Alain Nkodia, ce film documentaire relate la vie des femmes autochtones congolaises, leurs difficultés quotidiennes, les discriminations auxquelles elles sont confrontées et leur isolement qui les poussent à accoucher bien souvent en forêt, au péril de leur vie. Le film a séduit le public dès son avant-première mondiale à New York, en mai 2011, lors de sa présentation par l’UNFPA, en marge du Forum permanent des Nations Unies sur les questions autochtones, puis à Brazzaville, en juillet dernier, lors de son avant-première au Congo retransmise en direct à la télévision congolaise. A travers cette œuvre, l’UNFPA espère sensibiliser le public à l’action nécessaire et urgente pour la survie des peuples autochtone

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