UN RAPPORT DE L'UNION AFRICAINE
UN CADRE POUR UNE POLITIQUE DU PASTORALISME EN AFRIQUE
Sécuriser, protéger et améliorer les vies, les moyens d'existence et les droits des communautés pastorales
La Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) a adopté en 2005 un Rapport sur les peuples / communautés autochtones qui attribue le terme "autochtones" à la fois aux chasseurs-cueilleurs et aux pasteurs nomades et transhumants. que sont, par exemple, les Pokot du Kenya et Ouganda, les Barabaig de Tanzanie, les Massaï du Kenya et Tanzanie, les Samburu, Turkana, Rendille, Endorois du Kenya, les Himba de Namibie, les Touareg d'Algérie, Mali, Niger et Burkina Faso, les Peuls m'bororo d'Afrique occidentale, les Toubous du Tchad etc
Ces peuples représentent en Afrique 268 millions de personnes, plus du quart de la population du continent et les zones pastorales occupent environ 40% des terres africaines.
Les communautés pastorales d'Afrique partagent un ensembles de caractéristiques telles que:
• elles vivent généralement dans des régions, isolées et sous-développées, éloignées des centres politiques et économiques
• elles sont très vulnérables et souvent la proie de conflits, de l’insécurité alimentaire;
• elles sont parmi les plus marginalisées, politiquement et économiquement
• elles sont de plus en plus vulnérables, du fait des tendances démographiques, des conflits prolongés, de la diminution de leur accès à l’eau et aux pâturages et, dans certaines régions, du changement climatique.
• elles sont insuffisamment représentées dans les prises de décisions qui affectent leurs moyens d’existence appauvris
Le pastoralisme est au cœur de la culture, de l’histoire et de l’héritage de l’Afrique Par ailleurs le pastoralisme est une activité a caractère transnational.