01/2017
POLYNÉSIE FRANÇAISE
En 2009, un premier projet d’extension de l’hôtel avait été bloqué
Voir la lettre électronique du GITPA de 2009 :
Tahiti face à son âme :
deux projets immobiliers d’une chaîne d’hôtels de luxe
menacent un site sacré ma’ohi

Confrontées à un nouveau projet d'extension de l'hotel, 30 organisations ma'ohi demandent à Mr Edouard Fritche, président du gouvernement de la Polynésie française la protection du site ta'taa par son classement au "patrimoine immatériel" de l'UNESCO et préparent des manifestations de soutien à cette revendication
En novembre 2016, l’association Rohotu Noanoa a lancé une pétition en ligne pour s’opposer à un nouveau projet de construction de quatre appartements – suites de luxe sur le site de la pointe Tata’a à Faa’a, propriété de la société Tahiti Beachcomber SA qui a sollicité, il y a peu, un permis de construire auprès des autorités.
Pour le président de l’association, Bruno Leon, ce promontoire revêt un caractère sacré. Il était destiné, aux temps anciens, à l’envol des âmes des défunts vers l’au-delà. Selon lui, aucun projet immobilier, quel qu’il soit, ne devrait donc voir le jour dans cette zone si ce n’est "replanter des arbres indigènes qui ont disparu, mais pas d’autres projets car cet endroit-là, il n’y avait rien dessus (…) cela fait partie de notre patrimoine immatériel. C’est un endroit réservé aux âmes en partance (…) Pour nous, les Polynésiens, c’est un endroit sacré et l’on ne peut pas y toucher (…) Il faut laisser les âmes en paix".
Interview de Dany Carlson, porte parole de l'association Rohutu Noanoa
Pétition Aavaz à signer pour obtenir le classement du site au patrimoine immatériel
Page Facebook de Rohutu Noanoa
Site UNESCO: informations sur le patrimoine immatériel
gitpa.org