Asie du sud (Inde, Népal, Sri Lanka, Bengladesh) |
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CARRIN Marine, Anthropologue, Directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'anthropologie de l'Inde, de l'anthropologie des savoirs et du rituel. Approche des interférences du politique et du religieux. Deux terrains d'enquête: les "tribus" du Centre -est de l'Inde et le culte des bhûta au Karnataka. Elle assure un enseignement sur l'Asie du Sud au Centre d'Anthropologie sociale. A travers ces deux terrains, je m'intéresse surtout actuellement à l'anthropologie des savoirs et à l'analyse du rituel dans une perspective inspirée par les approches cognitives. Néanmoins, l'analyse du symbolisme est pour elle inséparable d' une construction identitaire. C'est pourquoi, je tente d'explorer les mécanismes qui permettent d'analyser l'autonomisation des populations subalternes sur la longue durée en prenant en compte l'émergence des discours indigènes, l'histoire des mouvements religieux et les ritualisations de l'événement.
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COUNORD Noëlle, doctorante en anthropologie à l'EHESS de Paris et à l'Université Laval à Québec, rattachée aux laboratoires du LAS et du CIERA. Dans le cadre de son travail de thèse, elle s'intéresse à la thématique des relations au territoire en lien avec une poétique de l'habité chez les Gujjars de l'Himalaya indien occidental. Originaires de l'Asie Centrale, les Gujjars sont présents sur une large partie de l'Inde du Nord où ils sont divisés en différents sous-groupes ; ceux vivant en Himalaya indien occidental sont des pasteurs éleveurs de buffles et d'obédience musulmane. L'intérêt est ainsi porté sur l'organisation sociale reposant sur le système tribal - dont les valeurs centrales sont celles du prestige, de l'autorité et de l'égalitarisme - et sur l'ensemble des dynamiques contemporaines liées notamment à la classification en tant que scheduled tribe par le gouvernement indien.
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CREMIN Émilie, Doctorante depuis 2008 en Géographie à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, rattachée aux laboratoires LADYSS et au Centre d’études himalayennes – CNRS. Sa thèse porte sur les interactions entre sociétés et milieux dans la plaine alluviale du Brahmapoutre, dans le Nord-Est de l’Inde, plus précisément sur la tribu Mising appartenant au groupe tibéto-birman des « Tani » de l’Himalaya oriental ayant migré au cours des siècles vers la plaine. Il s’agit donc de comprendre comment la tribu Mising ajuste ses modes de subsistance dans un territoire comportant de fortes contraintes. Ces conditions sont notamment liées aux aléas hydro-géomorphologiques, mais aussi aux relations entre les Misings, les autres groupes socio-culturels et les différentes structures de l'Etat. Ses thèmes de recherche sont : Inde, Castes et Tribus, Société et Milieux, Savoirs géographiques autochtones, Paysages culturels, Territoires et identités, Inégalités socio-spatiales et Revendications territoriales.
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LECOMTE - TILOUINE Marie, chargée de recherche au CNRS, Milieux, sociétés et culture en Himalaya. Ses travaux traitent des représentations symboliques et de l'instrumentalisation politique des formes religieuses en Himalaya. ses travaux portent également sur le mouvement de revivalisme ethnique (Ethnic revival and religious turmoil in the Himalayas). Elle coordonne actuellement un projet ANR sur la Guerre du Peuple au Népal (Regicide and revolutionary warfare in Nepal).
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NICOLAS Paul, professeur agrégé de géographie. Enseignant en lycée et à l'IUFM d'Aix-en-Provence, il a soutenu, en 2017, une thèse de doctorat de géographie sur la communauté jumma de France et sur ses liens avec le Bangladesh. Il a accueilli en 1987, au sein de sa famille, un des soixante-douze jeunes Jummas venus ensemble en France, depuis des camps de réfugiés en Inde. Il a suivi de près, depuis cette date, l'évolution de ce groupe ce qui l'a conduit à étudier la situation du peuple autochtone Jumma au Bangladesh. Il est chercheur associé au sein de l’unité de recherche Telemme de l’Université d’Aix-Marseille. À la suite de son doctorat, il a publié depuis, en 2018, deux ouvrages aux éditions l’Harmattan : La Fabrique d’une minorité : les Jummas au Bangladesh et La Fabrique d’une communauté transnationale : les Jummas entre France et Bangladesh.
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ROUSSELEAU Raphaël, docteur en anthropologie sociale (EHESS, 2004), il est professeur à l'université de Lausanne ("Mondes indiens et indigènes"), à l'Institut d'Histoire et Anthropologie des Religions (IHAR-FTSR), et chercheur associé au Centre d'Etude de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS, CNRS-EHESS). Il est spécialisé dans l'ethnographie et l'histoire des adivasi ou 'tribus' de l'Odisha, Inde orientale. Il a été notamment post-doctorant dans le projet Scales of Governance and Indigenous Peoples (SOGIP), dirigé par Irène Bellier. |
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SCHLEMMER Grégoire est chargé de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), membre de l'UMR Migrations et Société (IRD-CNRS-Paris 7), membre associé du Centre d'Etude de l'Inde et de l'Asie du Sud et du Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative. Ses travaux porte sur l’organisation social et religieuses et les questions d’ethnicité parmi des populations des marges montagneuse du monde sino-indien à partir de deux terrain d’étude : les Kulung Rai (Népal) et la province de Phongsaly (Laos). |
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STEINMANN Brigitte, professeure d’ethnologie à l’Université Lille I, et chercheure au CNRS-CRCAO (Centre de Recherche sur les Civilisations de l’Asie Orientale, Paris). Elle est membre du conseil scientifique de l’Ecole Française d’Extrême Orient. Elle effectue des recherches ethnologiques et sociologiques comparées depuis les années 1980 dans le Népal Central, l’Inde himalayenne et les régions chinoises de langue tibétaine. Elle a enquêté en particulier chez les Tamangs du Népal, les Lepchas et les Lhopas du Sikkim, les Amdowas du Tibet. Ses recherches portent sur l’ordre social et les rituels bouddhistes, ainsi que sur les questions de revendications identitaires des populations minorisées dans les États- Nation (Inde et Chine), ou en conflit avec les politiques de développement urbain, en particulier les conflits et les luttes entamées par les populations des réserves du Sikkim du Nord (Lepchas) contre les politiques de développement hydro-électrique indiennes. Elle a enquêté longuement sur la guerre maoïste au Népal entre 1996 et 2006 et ses conséquences chez les populations tamangs. Ses recherches actuelles portent sur les populations nomades des régions tibétaines en Chine, ainsi que les développements politiques du « maoïsme » chinois dans ses versions indo-népalaises depuis les années 1980 .Parmi ses publications, voir (2001) : Les Enfants du Singe et de la Démone. Mémoires des Tamangs, récits himalayens, Université de Nanterre,(2006) : Le Maoïsme au Népal. Lectures d’une révolution. Paris, CNRS.
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TOFFIN Gérard, ethnologue, Directeur de recherche du CNRS, a travaillé principalement sur les communautés rurales et urbaines Newar de la vallée de Katmandou au Népal. Il a également mené des enquêtes dans les collines népalaises, chez les Tamang du Ganesh Himal et les Indo-Népalais des districts de Gulmi et d’Argha Kanchi. Il s’est intéressé à la civilisation matérielle, à l’organisation sociale et aux religions des populations himalayennes. Il mène actuellement des recherches en anthropologie de l’espace, tout particulièrement sur les villes asiatiques, ainsi que sur diverses questions touchant aux religions de l’Inde et de l’Himalaya. Par ailleurs, il conduit depuis 2005 des recherches sur les sectes hindoues en Inde et au Népal et sur le théâtre newar de la vallée de Katmandou. Il participe depuis 2008 à l'ANR Just-India, 'A Joint Programme on Justice and Governance in India and South Asia', pour la partie népalaise. Il a dirigé une collection, “ Les Chemins de l’ethnologie ”, aux Éditions du CNRS et aux Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris. Il est membre du Conseil Scientifique des Centres Asie du Ministère des Affaires Étrangères et du CNRS.
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DIGARD Jean-Pierre, zoologue, ethnologue et orientaliste, directeur de recherche émérite au C.N.R.S. et membre de l’Académie d’Agriculture de France. Au CNRS, il a fondé et dirigé l’UPR 252/« Sciences sociales du monde iranien contemporain » (1982-1993) et présidé la Section 38/« Unité de l’homme et diversité des cultures » du Comité national de la recherche scientifique (1995-2000). Il a développé deux spécialités : l’ethnologie de l’Iran, en particulier des sociétés pastorales – Techniques des nomades Baxtyâri d’Iran (Cambridge University Press/Éd. de la MSH, 1981), Le fait ethnique en Iran et en Afghanistan (Éd. du CNRS, 1988), Une épopée tribale en Iran (CNRS Éditions, 1995) – et l’anthropologie de la domestication animale – L’Homme et les animaux domestiques (Fayard, 1990, prix de l’Académie française), Les Français et leurs animaux (Fayard, 1999), Chevaux et cavaliers arabes dans les arts d’Orient et d’Occident (Institut du monde arabe/Gallimard, 2002), Une histoire du cheval (Actes Sud, 2004).
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Asie du sud est |
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DOVERT Stéphane , historien et politologue est le fondateur de l’Institut de Recherche sur l’Asie du Sud-Est Contemporaine (Bangkok). Il a publié sous son nom ou le pseudonyme de Gabriel Defert plus d’une dizaine d’ouvrages sur la région parmi lesquels Timor Est : Le génocide oublié (L’Harmattan, 1992), L’Indonésie et la Nouvelle-Guinée-Occidentale (L’Harmattan, 1996), Réfléchir l’Asie du Sud-Est (Les Indes Savantes, 2004) ou Les Rohingya de Birmanie (Aux Lieux d’Être, 2007). Il travaille notamment sur les droits et les identités des peuples autochtones, les relations centres/périphéries et les réécritures nationalistes de l’histoire en Asie du Sud-Est. Il est aujourd’hui conseiller de coopération à l’Ambassade de France en Malaisie.
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DURAND Frédéric, maître de conférences-HDR à l’université Toulouse II-Le Mirail et chercheur à l’Institut de Recherche Asiatique (IrAsia CNRS 7306). Géographe spécialiste des questions d’environnement, il a particulièrement travaillé sur le Centre Vietnam, l’Indonésie et le Timor Oriental. Une thèse sur la déforestation tropicale, puis des recherches sur les sociétés asiatiques l’ont amené à effectué de nombreuses mission en Asie du Sud-Est depuis 1990. Frédéric Durand s’est notamment intéressé à la place et au rôle des populations locales dans la gestion des espaces naturels, aux pratiques foncières et à l’essor de l’agriculture. Ses principales publications traitant des peuples autochtones sont : 42 000 ans d’histoire de Timor-Est, Arkuiris, 2009 ; Agriculture, environnement et sociétés sur les Hautes terres du Viêt Nam (en co-édition avec R. De Koninck et F. Fortunel), Arkuiris-IRASEC, 2005 ; Les forêts en Asie du Sud-Est, recul et exploitation : le cas de l'Indonésie, L’Harmattan, 1994.
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LE ROUX Pierre, ethnologue, docteur de l'Ecole des Hautes études en Sciences sociales de Paris en anthropologie sociale, professeur d'ethnologie à l'Institut d'ethnologie de l'Université de Strasbourg , est spécialiste de l'Asie du Sud-Est ; aire sur laquelle il effectue des recherches depuis 1985. Son terrain principal est celui des Jawi musulmans de Thaïlande du Sud parmi lesquels il a vécu près de quinze ans, en zone de guérilla. Depuis 2004, il fait porter ses travaux sur esclavage, traite humaine, prostitution, migrations et drogues illicites en Asie du Sud-Est. Il a publié de nombreux articles, livres et films documentaires, notamment sur les Jawi, et codirigé plusieurs ouvrages collectifs portant sur l'ensemble de l'Asie du Sud-Est. Ses travaux ont été distingués et encouragés par diverses fondations et institutions (Fyssen, Marcel-Bleustein-Blanchet pour la Vocation, Singer-Polignac, Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme, maréchal Leclerc de Hauteclocque, Académie d'agriculture de France, Bourses Lavoisier MAEE, EFEO, IRASEC).
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MICHAUD Jean, anthropologue, spécialiste des questions liées aux transformations sociales et culturelles chez les populations montagnardes d'Asie, à la résistance politique et économique des paysans et à la standardisation culturelle dans les États socialistes d'Asie. Ses publications récentes incluent les livres " 'Incidental' Ethnographers. French Catholic Missions on the Frontier of Tonkin and Yunnan, 1880-1930" (Brill 2007), "The A to Z of the Peoples of the Southeast Asian Massif" (Scarecrow Press 2009), et le collectif "Moving Mountains: Ethnicity and Livelihoods and in highland China, Vietnam and Laos" (UBC Press 2011). Il a produit, en 1995, une thèse sur le changement social en lien avec le tourisme dans un village de minoritaires hmong de Thaïlande et ensuite consacré un postdoctorat à creuser la thématique du développement au Centre de Recherches pour le Développement International à Ottawa. De 1996 à 2002.Il a été professeur au Centre for South-East Asian Studies de l'Université de Hull, au Royaume-Uni. Son terrain principal s'est alors déplacé vers les hautes terres du Vietnam septentrional, auquelles s'ajoutent maintenant les hauteurs du du Yunnan en Chine. Après s'être associé, en 2002, aux travaux de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques de l'Université de Montréal, il a rejoint, en 2006, le Département d'anthropologie de l'Université Laval à titre de professeur titulaire en anthropologie sociale.
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Asie du sud - est continentale ( Myanmar, Thaïlande, Laos, Viet -Nam, Cambodge, Malaisie) |
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BLACHE Marianne, docteur en géographie, Thèse soutenue le 20/11/2010 sur le sujet: "Territoires et identités en Péninsule indochinoise: les Akha et la montagne au Laos". Elle a été soutenue à l'Université Paris 4 Sorbonne, dans le laboratoire ENEC (Espaces, nature et culture"). Elle a travaillé sur la dimension territoriale de l'identité, d'un point de vue culturel et géopolitique, et sur les liens des groupes avec des environnements particuliers, comme la montagne ou la forêt. À publié en 2004: « Les perceptions de l’environnement au Laos : images comparées d’un projet de développement dans une province du nord », Collection mémoires et documents de l’UMR PRODIG, Grafigéo 2004-28, Paris et en 2005: « Des perceptions différenciées de l’environnement : le cas d’une aire de conservation nationale de biosphère au Laos, dans la province multiethnique de Luang Namtha », communication au deuxième congrès international du Réseau Asie, 28-30 septembre 2005, Paris.
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BOURDIER Frédéric, anthropologue, chargé de recherche à l’IRD, a consacré ses premiers travaux en anthropologie de la maladie en pays Tamoul en Inde méridionale au début des années 1990. Il poursuivit à partir de 1994 ses études sur les hauts plateaux nord-est du Cambodge dans la province de Ratanakiri où il vécut plus d’une année chez les peuples de la forêt, principalement les Tampuan, les Kachok’ et les Jarai, afin de se pencher sur les relations nature-société. Ses recherches sur la santé et l’épidémie du sida le conduisirent à un nouveau séjour de trois ans en Tamil Nadu ainsi que dans l’Etat du Mizoram (nord-est indien). Il conserva un champ d’investigation semblable au cours des cinq années suivantes en Amazonie brésilienne, alors rattaché au Museo Emilio Goeldi de Belém, tout en s’intéressant aux relations entre peuples autochtones et migrants en Guyane française, au Surinam et dans les Etats lusophones du Para et de l’Amapa. De nouvelles recherches en santé publique (politiques d’accès aux soins, évolution du paludisme en temps de résistance au traitement) suscitèrent in fine un retour en Asie du sud-est depuis 2004. Ses principaux axes de recherche au Cambodge, et plus récemment au Myanmar, sont l’ethnogénétique, l’ethnohistoire, l’anthropologie du développement chez les peuples autochtones, ainsi que les mouvements sociaux eu égard à l’insécurité foncière. Soucieux plus que jamais de ne pas se renfermer dans une perspective académique, il affiche une position d’anthropologue engagé aux côtés des populations défavorisées.
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BOUTRY Maxime, docteur en anthropologie (EHESS, 2007) et chercheur associé au Centre Asie du Sud-Est (CASE, UMR 8170, EHESS-CNRS-INaLCO). Il s’intéresse aux relations interethniques dans les dynamiques identitaires des populations de Birmanie, et plus particulièrement la relation de l’ethnie dominante, les Bamar, avec les ethnies minoritaires du pays. Sa thèse a ainsi porté sur la fabrique de l’identité des pêcheurs Bamar, reposant en partie sur leurs intermariages avec des femmes de l’ethnie Moken, des nomades marins austronésiens. Depuis 2013, il travaille également sur la sécurité foncière des petits paysans du pays et étudie l’impact des réformes sur leurs pratiques. |
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DAVIAU Steeve, doctorant en anthropologie à l’Université Laval. Il vit au Laos depuis 12 ans et maitrise précisément la langue et l’écriture lao. Il a travaillé et de recherché sur l'espace social minoritaire laotien et a collaboré à divers projets auprès des acteurs du développement et de la recherche incluant les bailleurs de fonds multilatéraux, le PNUD, la coopération bilatérale, les ONG internationales, et les partenaires gouvernementaux de divers secteurs aux niveaux national, provincial et district. Il a également conduit des recherches de types participatives, des suivis et évaluations de projets dans des domaines divers incluant la gestion des ressources naturelles, les processus traditionnels de migration et la relocalisation, les études d'impact de barrage hydroélectrique et de projets d'exploitation minière, les savoirs locaux, le droit coutumier, etc. Il a publié dans les revues Ethnia (2008), Indigenous Affairs (2007) et a coédité un numéro spécial avec Sarah Turner intitulé: « Fieldwork dilemmas, dramas and revelations among ethnic minority upland populations in Socialist China, Vietnam and Laos » dans Asia Pacific Viewpoint (2010). Il est également l’auteur de plusieurs rapports commandés pour le PNUD et divers organismes bilatéraux et non gouvernementaux au Laos.
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IVANOFF Jacques, ethnologue au CNRS depuis 1992. Il a été le premier chercheur détaché à l’Institut de Recherche sur l’Asie du Sud-Est en 2008 en Thaïlande et travaille à plusieurs niveaux (local, régional, national…) et aux "interstices" pour comprendre les dynamiques ethniques des populations périphériques (géographiquement et culturellement). Il s’intéresse aux relations interethniques et sur les conséquences sociales et ethniques des politiques nationales et internationales d’intégration imposée par le développement d’une idéologie nationale d’Etats multiethniques. Il a vécu plusieurs années avec les Austronésiens Moken, nomades marins de l’archipel Mergui, en Thaïlande et en Birmanie. Il travaille maintenant sur les frontières, les "cartographie imaginaires", l’art, les questions de retour aux populations des données ethnologiques et s’intéresse aux migrations légales et illégales, aux mouvements de populations transfrontaliers des populations nomades et de leur résilience.
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ROBINNE François, anthropologue, directeur de l’Institut de Recherche sur le Sud-Est Asiatique (IRSEA) de 2008 à 2011, membre du comité éditorial de la revue Moussons, est directeur de recherche au CNRS. Après une formation à Paris-X Nanterre (licence d’ethnologie), à l’INALCO – (DREA de birman), et à l’EHESS (thèse soutenue en 1985), il s’est spécialisé sur les formations identitaires dans le contexte multiethnique de Birmanie, en milieu bouddhique tout d’abord (Etat Shan et Birmanie centrale), puis en milieu chrétien (Etats Kachin et Chin). Au tournant des années 2000, une dimension épistémologique fut donnée à ses recherches qui portent désormais sur la problématique des réseaux trans-ethniques, des identités hétérogènes et des paysages de l’hybridité. Outre la coédition de deux ouvrages chez Brill (2007) et Routledge (2010) consacrés aux dynamiques de l’ethnicité, il est l’auteur de Fils et maîtres du Lac. Relations interethniques dans l’Etat Shan de Birmanie publié en 2000 (Editions du CNRS) suivi en 2007 de Prêtres et chamanes. Métamorphoses des Kachin de Birmanie (L’Harmattan). et en 2021 Birmanie. Par dela l'ethinicité, Ed.dépaysage
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CESARD Nicolas, docteur en Anthropologie (EHESS) est chercheur associé au laboratoire d’Ecoanthropologie et ethnobiologie (CNRS/Muséum National d’Histoire Naturelle). Ses thèmes de recherche portent sur les transformations sociales, la gestion des ressources naturelles, les relations hommes-animaux (ethnoentomologie) en Asie du Sud-Est (Bornéo, Indonésie), en Amazonie et en France. Il a précédemment conduit des recherches et/ou enseigné à l’IRD, au CIFOR (Center for International Forestry Research), à l’université de Lyon/CCSTI et à l’université Paris 8. Il est cogestionnaire du site de l’Association Française pour la Recherche sur l’Asie du Sud-Est : www.afrase.org. |
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DE GRAVE Jean-Marc, maître de conférences HDR d’anthropologie sociale à Aix-Marseille Université (AMU). Il travaille sur la société javanaise – à Java, en Indonésie – sur les questions d’initiation rituelle, de nomination, de pratiques corporelles et d’éducation (point de vue des apprentissages et des valeurs ultimes) ; il est notamment l’auteur d’Initiation rituelle et arts martiaux. Trois écoles de kanuragan javanais (L’Harmattan, Prix J. Cuisinier 2001). Il est actuellement en délégation CNRS à l’Institut de Recherche sur l’Asie du Sud-Est Contemporaine (IRASEC, USR 3142) – 2015-2016 – où il effectue des recherches sur l’apprentissage des pratiques et des valeurs chez les lycéens indonésiens de la Région Spéciale de Yogyakarta.
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DE KONINCK Rodolphe, géographe titulaire depuis 2002 de la Chaire de recherches du Canada en études asiatiques à l’université de Montréal. Depuis plus de quarante ans, son enseignement tout comme ses recherches portent en priorité sur le Sud-Est asiatique. Parmi ses publications, qui concernent surtout les enjeux agricoles et environnementaux, on compte plus de 200 articles et une quarantaine de livres, dont 20 à titre d’auteur. Ceux-ci comprennent Malay Peasants Coping with the World, Singapour, ISEAS, 1992; L’Asie du Sud-Est, Paris, Armand Colin, 3e éd., 2012; Gambling with the Land. The Contemporary Evolution of Southeast Asian Agriculture, Singapour, NUS Press, 2012 (avec J.-F. Rousseau). R. De Koninck est membre de la Société royale du Canada depuis 1990 et récipiendaire, notamment, d’une bourse Killam (1991 et 1992) et du prix Jacques-Rousseau (interdisciplinarité) de l’ACFAS (1998).
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DRUGUET Aurélie, docteur en Anthropologie de l’Environnement du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris et co-fondatrice d’AnthropoLinks, un bureau d’étude associatif dont l’objectif est de valoriser l’anthropologie et les apports de la recherche auprès des collectivités et des entreprises. Au cours de sa thèse, intitulée « De l’invention des paysages à la construction des territoires » (sous la direction de Marie Roué), elle s’est intéressée aux projets de conservation et de patrimonialisation de la biodiversité et des paysages de terrasses agricoles, ainsi qu’aux impacts sociaux, territoriaux et culturels de telles initiatives, par une approche comparative entre deux régions fortement contrastées : les Cévennes gardoises (France) et la Province Ifugao (Philippines). Elle participe en tant qu’experte déléguée par le Muséum d’Histoire naturelle auprès de la CDB aux réflexions sur la question des savoirs locaux. Actuellement, dans le cadre d’AnthropoLinks, elle s’intéresse plus spécifiquement aux interrelations entre industries extractives et populations locales / peuples autochtones.
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GUERREIRO Antonio s’est spécialisé sur l’ethnologie et les langues du monde austronésien, particulièrement à Kalimantan (Bornéo). Il a été chargé de mission et consultant en Malaisie orientale sur les Orang Ulu (Kayan,Kenyah,Kajang,Penan du Sarawak…). Il a effectué des enquêtes en Malaisie péninsulaire, chez les Orang Asli et les Malais, également à Sumatra, en pays Minangkabau. Pendant son séjour au département d’Anthropologie de l’Université nationale de Tôkyô, il mené des enquêtes de terrain à Okinawa (île d’Iriomoté, entre 1992-1995). Il est chercheur, membre de l’Institut de Recherches sur le Sud-Est asiatique (IRSEA, CNRS-Université de Provence, UMR 6571, Marseille) et de l’Icom-France ; secrétaire-général de la Société des Etudes euro-asiatiques.
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REVEL Nicole PhD, Professeur émérite de linguistique à l'Université Paris Descartes, elle est également un directeur de recherche pour le Centre de recherche scientifique (CNRS) et membre national du groupe de recherche CNRS "Langues, Musiques, Sociétés». Sur la base de son travail de terrain de quarante ans dans le Philippines, Nicole Revel a publié de nombreux ouvrages sur la langue et les musiques de Palawan. Elle a finalement prolongé son analyse à la Hudhud des Ifugao dans le nord de Luzon, les kata-kata de la Sama Sama et dilaut à Tawi-Tawi, et le ulaging de l'Bukidnon Talaandig à Mindanao. Elle est activement engagée dans la documentation des traditions orales de Palawan. Publication en trois volumes de l'ouvrage Fleurs du discours, Palawan d'Histoire Naturelle
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Asie de l'est ( Chine -Tibet, Taïwan, Japon) |
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ALLIO Fiorela, chargée de recherche , CNRS, Institut de recherche sur le Sud-Est asiatique( IRSEA) et directrice du Groupe de recherche sur Taiwan dont les axes de recherches se structurent autour du thème pivot de l'identité et de sa construction.Après une double formation en chinois-sinologie (Langues’O Paris) et en anthropologie (Université Paris 10-Nanterre), elle a effectué un post-doctorat à l’Université Columbia de New York, où elle est retournée en 2008-2009 comme visiting professor au département d’anthropologie et au Weatherhead East Asian Institute. Depuis 1985, Fiorella Allio effectue des enquêtes de terrain de façon régulière et/ou de longue durée à Taïwan pour des recherches en anthropologie et en histoire sur les phénomènes religieux, la politique culturelle et la patrimonialisation, les constructions identitaires ainsi que sur les élections et la consolidation démocratique.De 2003 à 2009, elle a dirigée le Groupe français de recherche sur Taïwan au CNRS (GDR 2991) regroupant les chercheurs, universitaires et doctorants spécialisés en France sur Taïwan. |
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BUFFETRILLE Katia, ethnologue et tibétologue à l’École pratique des Hautes Études et membre du Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO). Ses travaux portent sur les rituels « populaires », leurs fonctions dans la société et les changements qu’ils connaissent dans le Tibet contemporain. Elle s’intéresse particulièrement aux pèlerinages autour des montagnes sacrées, thème qui a été le sujet de sa thèse, ainsi qu’à un rituel dédié aux divinités locales (lurol) et qui n’existe que dans une dizaine de villages de l’Amdo (région traditionnelle nord-est du Tibet). Elle se rend au Tibet, pratiquement tous les ans, pour une période de plusieurs mois, depuis 1985. Parmi ses dernières publications : Authenticating Tibet. Answers to 100 China Questions (avec A.M. Blondeau, University of California Press, 2008) ; Revisiting Rituals in a Tibetan Changing Context (Brill 2012). L’âge d’or du Tibet: XVII et XVIIIe siècles (Belles lettres 2020). Elle est directeur de la revue online Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines (emscat.revues.org)
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DODIN Thierry, a fait des études de tibétologie, d’ethnologie et de religions comparées à Göttingen, Cologne et Bonn (Allemagne). Il est attaché à l’Université de Bonn. Il est l’auteur ou l’éditeur de nombreux ouvrages et articles scientifiques. Lié au Tibet Information Network à Londres en tant que conseiller, puis membre du commité de gestion et finallement Directeur exécutif. Il a créé à sa fermeture en 2005 TibetInfoNet, qu’il dirige encore à ce jour. Expert des régions himalayennes entre l'Afghanistan, la Birmanie et les confins mongols, il y a surtout travaillé sur des sujets contemporains et l’histoire récente. Il est aussi averti dans le monde bouddhiste en général et le sud-est asiatique en particulier.
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GODEFROY Noémi, docteure en Histoire, sociétés et civilisations à l’INALCO et au CEJ (Centre d’études Japonaises). Maîtresse de conférences en langue et en histoire japonaises, Codirectrice du département d’études japonaises à l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales (INALCO). Chercheuse à l’Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE). Ses domaines de recherches sont : l’Histoire du Japon pré-moderne, moderne et contemporain (XVIIIe-XXe siècle), l’histoire des Aïnous, la géohistoire de l'Asie orientale septentrionale, l’histoire de la cartographie en Asie, l’histoire des relations internationales en Asie orientale (XVIIIe-XXe siècle). |
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GROS Stéphane. Anthropologue et sinologue, chargé de recherche au C.N.R.S (Centre d'Études Himalayennes), Stéphane Gros conduit ses enquêtes essentiellement dans la province du Yunnan en Chine du sud-ouest depuis le début des années quatre - vingt - dix. Sa thèse a examiné les logiques de reproduction sociale et les relations de pouvoir entre les Drung, une minorité d'essarteurs de langue tibéto-birmane, et leurs plus puissants voisins Han, Tibétains, Lisu, et Naxi. Il a publié plusieurs articles sur les questions de relations interethniques, de classification ethnique, de représentations des minorités en Chine. Il est l’auteur d’une monographie sur la minorité Drung (La Part manquante, Nanterre : Société d’ethnologie, à paraître 2011) et co-éditeur d’un ouvrage sur la majorité Han (en anglais, T.S. Mullaney, J. Liebold, S. Gros et E. Vanden Bussche (éds.), Critical Han Studies, Berkeley : University of California Press, à paraître 2012). Ses travaux en cours le long de la bordure sino-tibétaine s’intéressent plus particulièrement aux questions d’ethnicité, de patrimonialisation, et de conversion au christianisme.
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GUYADER Frédérique, Docteure en anthropologie à l'Université de Provence Aix-Marseille I, et membre de l'IrAsia, consacre ses travaux à l'influence du tourisme à Lijiang (Yunnan, Chine). Son travail de terrain s'axe sur les politiques touristiques élaborées par les gouvernements - local et national- ainsi que sur les implications de la mise en scène touristique au niveau identitaire. L'étude des discours officiels et officieux permet également la mise en évidence de distorsion entre acte et réalité. Elle est par ailleurs membre du bureau de l'Association Française des Anthropologues et a co-dirrigé le numéro "Formations et devenirs anthropologiques" du Journal des Anthropologues.
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HELLY Denise, professeure titulaire à l'Institut national de recherche scientifique. Formée en anthropologie (PH.D La Sorbonne, 1975), sociologie, science politique et sinologie (École des Langues Orientales, Paris), elle a pour intérêts de recherche les politiques d’immigration, le statut des minorités ethniques et nationales, les théories de la citoyenneté et du nationalisme, les politiques de pluralisme culturel, le multiculturalisme canadien, les régimes de relation entre État et religion, le statut des minorités religieuses et l'insertion des musulmans en Europe et en Amérique du Nord, et le pluralisme juridique. Elle a publié dix ouvrages en son nom et trois ouvrages collectifs et une cinquantaine d’articles en particulier sur les minorités nationales en Chine, le multiculturalisme canadien, l'histoire des idées de nation et citoyenneté.
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MILAN Pascale-Marie, Anthropologue (LARHRA), spécialiste des questions de transition sociale et économique chez les populations minoritaires de Chine, Pascale-Marie Milan effectue principalement des enquêtes au Yunnan et au Sichuan. Sa thèse a plus particulièrement examiné le changement social chez les Na de Chine, en proposant une ethnographie de la situation touristique et de l’organisation sociale pour analyser la recomposition des maisonnées et des sociabilités sexuelles. Ses recherches en cours portent sur l’étude fine de la parenté na, trop souvent caricaturée de « société sans père ni mari », au tourisme comme stratégie de développement économique remplaçant les politiques de modernisation à l’endroit des nationalités minoritaires, aux transitions numériques et leurs incidences sur la vie privée et les relations intimes. Elle a récemment publié un livre consacré à la vie quotidienne des Na de Lijiazui publié en 2016 (Barbier-Mueller)
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NANTA Arnaud, Directeur de recherche au CNRS, en poste à l'Institut d'Asie Orientale (Lyon). Il est historien des sciences humaines et sociales au Japon et travaille notamment sur l'histoire de l'anthropologie, de l'archéologie et des études historiennes aux 19e et 20e siècles en rapport avec la question des identités. Il étudie aussi l'histoire des savoirs coloniaux en Corée et à Taiwan entre 1895 et 1945. Il a notamment publié : « Koropokgrus, Aïnous, Japonais, aux origines du peuplement de l’archipel. Débat chez les anthropologues, 1884-1913 », Ebisu, 2003 (30) : 123-154, et « L’altérité aïnoue dans le Japon moderne », Annales HSS, 2006 (janv.) : 247-273 ; « Ethnic Shows and Racial Hierarchies in Modern Japan », Journal of Taipei Fine Arts Museum, 2015 (30) : 85-103 ; « L’organisation de l’archéologie antique en Corée coloniale (1902-1940) » Ebisu, 2015 (52) : 117-154.
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POMMARET Françoise, diplômée de tibétain (INALCO) et maîtrise d'histoire de l'art et d'archéologie, a fait sa thèse de doctorat (EHESS) sur le phénomène des "revenants de l’au-delà dans le monde tibétain". Françoise Pommaret a beaucoup voyagé en Asie, et tout particulièrement au Tibet et au Bhoutan et elle donne des conférences à travers le monde. Elle vit et travaille au Bhoutan depuis 1981. Elle y participe à des projets dans le domaine de la culture et de l’éducation. Elle a écrit plus de 60 articles sur l'anthropologie et l'histoire de ce pays, a été commissaire de plusieurs expositions et donne des conférences dans les institutions académiques à travers le monde. Directeur de recherche au CNRS, elle est aussi conseiller à l'Institut de Langue et Culture (Université royale du Bhoutan). Quelques publications (en français seulement : Les revenants de l'au-delà dans le monde tibétain, Eds du CNRS ; Lhasa: lieu du divin, Olizane, 1997 ; Le Tibet: une civilisation blessée, Découvertes Gallimard, Paris 2002.
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ROBIN Françoise, professeure des universités, Inalco, est spécialiste de langue et de littérature tibétaines. Elle est membre de l'équipe ASIES-Inalco. Ses recherches portent principalement sur l'éclosion de la littérature contemporaine de langue tibétaine, la littérature féminine et le cinéma. Elle examine ces productions culturelles dans un contexte global de dépossession politique et culturelle. Par ailleurs, elle a coordonné Clichés tibétains. Idées reçues sur le toit du monde (Le Cavalier Bleu, 2011) et publié de nombreuses traductions de nouvelles (Pema Tseden, Neige, co-traduit avec B. Duzan, Philippe Picquier, 2013), de courts romans, de poèmes, de contes et de proverbes tibétains.
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SIMON Scott, professeur agrégé au département de sociologie et d’anthropologie, Université d’Ottawa, est également chercheur associé à l’Institut d’Asie orientale à Lyon. Docteur en anthropologie (McGill, 1998), il a effectué un post-doctorat à l’Institut de sociologie, Academia Sinica, Taipei, 1999-2001. Depuis 2004, il fait des enquêtes ethnologiques de façon régulière à Taïwan avec les Sadyaqs et les Trukus. En plus de nombreux articles, il a publié Sadyaq Balae! L’autochtonie formosane dans tous ses états. Presses de l’Université Laval, Québec, 2012. Thèmes de recherche : la relation entre les groupes autochtones et l’État, l’autonomie politique, le développement, le pluralisme juridique. Ses recherches actuelles portent sur les connaissances écologiques traditionnelles et la culture cynégétique des Sadyaqs.
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