1 / 2014

LE COURRIER INTERNATIONAL
DES PEUPLES AUTOCHTONES
gitpa.org

Cette lettre diffuse les informations reçues par le GITPA de juillet à fin décembre 2013. Elle concerne l'actualité des peuples autochtones (selon les critères retenus par le Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, approuvée par l'Assemblée Générale en septembre 2007). Les informations sont présentées par continent/pays et par thèmes (les Questions Autochtones)

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ACTUALITÉS DU MONDE AUTOCHTONE
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Afrique

Pacifique

 

Amérique latine

Asie

PECO, Russie, Transcaucasie, Asie centrale

 

 

 


ACTUALITÉS DES PUBLICATIONS

BIANCO Babb, 2013, Une enfance comanche, Anacharsis.

Fin des années 1860, une famille de pionniers au Texas, un des leurs capturé par une tribu indienne. Un fait divers parmi tant d'autres à l'époque de la colonisation du "Wilderness" (Désert) faisant l'objet jusqu'au début du 20ème siècle de "récits de captivité" truqués de clichés et orientés le plus souvent vers une propagande anti-indienne. La scissure est alors faite entre la civilisation représentée par les Blancs et la barbarie par les Indiens amplifiée lors des captures de femmes blanches. Le récit de Bianca Babb n'est pas un de ces récits galvaudé. Une enfance comanche est l'histoire vraie de Bianca Babb enlevée à l'âge de neuf ans par un chef comanche. Bianca Babb a écrit elle même ce récit vers 1920 pour retrouver dans ses souvenirs la petite fille qu'elle était. Et pour Bianca Babb, ses réminescences d'enfance s'ancrent dans les 7 mois vécus en compagnie de sa famille indienne adoptive.
 
BARYIN Gael, 2013, Dans les mâchoires du chacal, Mes amis touaregs en guerre au Nord-Mali, Le passager clandestin, 91p.

Pour saisir l’ampleur de la désinformation que l’armée de la France en guerre fait diffuser par les médias privés d’accès sur le terrain, il est indispensable de lire le petit livre de Gael Baryin. Auteur, photographe, calligraphe, grand voyageur, amoureux de l’Afrique et de ses cultures. Il a appris la langue tamasheq, pour mieux comprendre ses amis touaregs de la région de Kidal, qu’il fréquente depuis 1978. Gael Baryin fait d’abord quelques rappels historiques sur le peuple touareg. Cette population a été victime, comme tous les peuples d’Afrique, des colonisateurs qui ont découpé leur territoire sans tenir compte de leur culture. Après la décolonisation, elle a aussi été victime des gouvernements mis en place par la France. Les militaires ont réprimé dans le sang les révoltes des nomades qui se heurtaient au développement des terres agricoles, puis à l’exploitation des richesses sur sous-sol.

 
BERNARD Pierre, 2013, Peuples Racines - A la rencontre des derniers Hommes Vrais, Anako.

Quarante ans ! Quarante ans déjà que Patrick Bernard et son équipe partagent leurs chemins de traverse, leurs combats, leurs émotions et leurs éclats de rire avec les derniers peuples sages de notre petite planète bleue.
Peuples racines vous invite à partager quelques-unes des plus belles rencontres de l’équipe Anako.
Au cœur du centre rouge australien, du vaste Sahara, du bassin de l’Amazone ou de la grande faille du Rift africain, dans les hautes vallées des contreforts de l’Himalaya ou les montagnes de l’Extrême-Orient, les gardiens de la forêt, les derniers chasseurs-cueilleurs et les derniers témoins de la vie nomade sont en train de disparaître à jamais. Avec eux s’éteignent des cultures et des spiritualités séculaires, sacrifiées sur l’autel de ce qu’il est convenu d’appeler « la civilisation », « le progrès » ou le « développement », les sociétés dominantes de plus en plus uniformisées sur le modèle occidental ne leur laissant plus guère de place.
C’est pour nous faire découvrir les couleurs de cet arc-en-ciel finissant, pour partager nos différences, pour nous élever contre cette disparition programmée mais aussi pour contribuer à écrire la mémoire des derniers peuples sages que cet ouvrage existe aujourd’hui.

 
BOURDIN Jean –Claude, 2013, Les politiques de réconciliation. Analyses, expériences, bilans, L’Harmattan, 260p.

Comment des sociétés gravement affectées par une période de violence ou d'arbitraire sortent-elles de la répression, de la division de la société et de la guerre civile ? Plus de 30 ans après la première expérience de réconciliation, il est possible de proposer des analyses des notions engagées dans ces politiques, de faire le récit d'expériences (en Colombie, au Pérou, en Afrique du Sud) et d'esquisser un bilan de ce qui a été manqué, ou seulement aperçu, et de l'écart entre une utopie et les réalités individuelles.

 
CHRETIEN Jean Pierre, KABANDA Marcel, 2013, Rwanda. Racisme et génocide. L’idéologie hamitique, Belin, 384p.

Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 est emblématique de la catastrophe qui a frappé toute l’Afrique des Grands Lacs depuis une vingtaine d’années. Il n’a été le fruit ni d’une fureur conjoncturelle, ni d’une fatalité ethnographique ou biologique, mais il est le produit très moderne d’une option extrémiste, jouant du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. En effet, cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l’inscription durable dans la culture de cette région d’Afrique d’une idéologie racialiste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, le « vrai peuple » rwandais majoritaire et une « race de féodaux ». Ce livre décrypte la construction de cette idéologie, trop méconnue, qui oppose les « vrais Africains » à des « aux nègres », ceux qu’on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature africaniste. Cette maturation se situe à la fois en Europe, dans l’histoire de l’anthropologie, et en Afrique, dans la logique des politiques coloniales, et elle se joue sur deux siècles, donc bien en amont de la crise des années 1990, et jusqu’à aujourd’hui. Le schéma racial dit « hamitique » est né de la même matrice intellectuelle que celui opposant Aryens et Sémites, qui a embrasé l’Europe dans les années 1930-1940.

 
DIAMOND Jared, 2013, Le monde jusqu'à hier. Ce que nous apprennent les sociétés traditionnelles, Gallimard, 576p.

Les passagers, munis de titres de transport électroniques, de bagages de cabine passés aux rayons X, attendent, guidés par un personnel aux uniformes seyants et sous l’œil d’une police affairée à regarder les écrans de contrôle de sécurité, d'embarquer pour Wapenamanda, Goroka, Kikori, Kundiawa et Wewak. Nous sommes à Port Moresby, capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Rien que de normal. L'essentiel est ailleurs : ces hommes d’équipage, ces policiers à gadgets électroniques et ces passagers coutumiers de l’avion sont les descendants directs de ces millions de Papous, découverts par une expédition australienne en 1931, vivants isolés dans leurs diverses vallées montagneuses, en petites sociétés closes, dépourvues d’écriture, de monnaie, d’écoles et de gouvernement centralisé, à un âge trop vite jugé «de pierre». En quelque quatre-vingts années, la population des Highlands de Nouvelle-Guinée a vécu des changements qui prirent des millénaires à advenir dans le reste du monde. Jared Diamond, qui découvrit la Nouvelle-Guinée en 1964 pour sa première étude de terrain ornithologique, pose la question, rarement envisagée : que nous apprennent ces Papous de ce que les Occidentaux ont perdu avec la disparition des sociétés traditionnelles – ces sociétés structurées en groupes de faible densité de population (allant de quelques dizaines à quelques milliers d'individus), subsistant de la chasse et de la cueillette, de la culture ou de l’élevage, et que les contacts avec les grandes sociétés industrielles ont transformées de façon limitée? Elles ont en effet inventé des milliers de solutions aux problèmes humains différentes de celles adoptées par nos sociétés modernes. Certaines – par exemple, des manières d’élever les enfants, de traiter les personnes âgées, de demeurer en bonne santé, de bavarder, de passer le temps libre, de pratiquer le multilinguisme ou de régler les litiges – semblent supérieures à celles des pays occidentalisés et riches. Les sociétés traditionnelles peuvent nous inspirer quelques meilleures pratiques de vie, mais également nous aider à évaluer d'autres avantages de notre propre société que nous avons fini par considérer comme normaux.

 
DOUAIRE-MARSAUDON Françoise et WEICHART Gabriele, 2013, Les dynamiques religieuses dans le Pacifique.
Formes et figures contemporaines de la spiritualité océanienne, Cahiers du Credo.

Christianisée à partir du XIXe siècle, l’Océanie est aujourd’hui le théâtre de phénomènes religieux d’une extrême diversité, ce qui soulève deux séries d’interrogations. La première porte sur les raisons, les formes et les effets de cette transformation majeure que fut la conversion au christianisme des populations locales. La seconde concerne la nature du changement culturel impliqué dans la conversion: s’agit-il d’un mélange, plus ou moins homogène, plus ou moins stable, de deux systèmes religieux ou, au contraire, d’une rupture brutale et profonde avec la société précédente ? Ou encore d’un autre type de recomposition entre deux systèmes d’interprétation du monde, dont il convient de comprendre et d’analyser les modalités ? 
S’y ajoute le problème du cadre d’analyse dans lequel étudier la conversion et donc le rapport que ces populations entretiennent avec leur passé. Celui-ci doit-il être placé dans la continuité supposée d’une société ou, au contraire, n’est-il pas plus pertinent de questionner une telle perspective, trop souvent considérée comme allant de soi ? Cependant, si l’on postule d’emblée la discontinuité du rapport au passé et si l’on fait l’économie du discours autochtone sur la permanence culturelle, ne risque-t-on pas de passer à côté de ce que pensent, disent et font les populations lorsqu’elles transforment en continuités les discontinuités de leur propre histoire ? 
Enfin, étant donné l’extrême diversité des formes d’imposition et d’appropriation du christianisme et des modes de mutation religieuse autochtone, quel(s) modèle(s) d’analyse peut-on mettre en oeuvre pour comprendre l’ensemble des transformations induites par ces phénomènes ? C’est à ces problématiques que se confrontent les auteurs des textes réunis ici. Anthropologues ou historiens, ils ont tous, et parfois depuis plusieurs décennies, accompli des recherches de terrain au sein des sociétés océaniennes, aujourd’hui en pleine mutation.

 

FAUGÈRE Elsa, 2013, Les économies de l'échange en Nouvelle-Calédonie. Mariage et deuils à Maré, Karthalla, 204p.

’argent est souvent considéré comme une menace. Il serait doté du pouvoir de bouleverser toute société et culture humaine. Telle est en tous cas une représentation occidentale dominante, solidement ancrée et géographiquement partagée. Quand l’ethnologue arrive en Nouvelle-Calédonie, ses interlocuteurs lui rappellent sans cesse cette distinction ontologique entre « la coutume kanake » et « l’argent européen ». « Nous les Kanaks c’est la coutume, et vous les Européens, c’est l’argent », tel fut l’un des leitmotivs des enquêtes ethnographiques décrites dans cet ouvrage et menées sur l’île de Maré (Iles Loyauté) dans les années 1990. L’ethnologue doit toujours prendre au sérieux les propos de ses interlocuteurs. Quelle ne fut pas sa surprise de constater que cette fameuse coutume était pleine de billets de banque et de pièces de monnaie ! Comment alors comprendre ce décalage entre des discours opposant « coutume » et « argent » et des pratiques les associant de manière systématique ? Tel est l’objet d’investigation de ce livre qui, ce faisant, réinterroge les thèmes fondateurs de l’anthropologie comme l’échange, le don, la parenté et la monnaie.

 

GRAIN DE SABLE (Collecrtif), 2013, Contes rebelles, Un livre CD pour fêter les 20 ans du soulèvement zapatiste du 1er janvier 1994.

Ce livre, coordonné par le collectif “Grains de sable”, est une réalisation solidaire dont les bénéfices seront versés aux communautés zapatistes. Vingt ans après le 1er janvier 1994, les zapatistes sont toujours là. Entre‐temps, ils ont construit une autre réalité sociale et une démocratie radicale dʼautogouvernement. Mais lʼhistoire du zapatisme, cʼest aussi la profusion des histoires que le sous‐commandant Marcos ne cesse de raconter : celles du vieil Antonio – porte‐parole dʼun imaginaire indien déconcertant –, du scarabée Durito – infime insecte se prenant pour Don Quichotte –, ou encore de ces enfants intrépides qui infligent défaite sur défaite au stratège de lʼEZLN. Ces contes nous invitent à écouter la parole de ceux que lʼon nʼécoute pas. Ils sont portés jusquʼà nous par la personnalité et la voix de 12 lecteurs et lectrices, pour intensifier le plaisir de les savourer, enrichir notre propre imaginaire et interroger nos principes de vie.

Lien pour souscrire depuis le site dʼEspoir Chiapas

 
GREZE Catherine, LE QUANG Matthieu, 2013, Laissons le pétrole sous terre ! L'initiative Yasuni-ITT en Équateur, Omniscience, 253p.

En 2009, l'accord de Copenhague fut une déception pour tous ceux qui voulaient sauver la planète Terre de sa surexploitation, de ses pollutions et de ses changements climatiques. Face à la désinvolture des grands États pollueurs, le gouvernement équatorien de Rafael Correa proposa l'initiative Yasuní-ITT du nom de trois forages pétroliers en Amazonie). Cet ouvrage est le récit de cette initiative étonnante, le refus de ne pas exploiter 20 % des réserves de pétrole de l'Équateur en échange d'une compensation économique de la part des pays qui ont une responsabilité historique dans les changements climatiques. Laisser le pétrole sous terre afin d'éviter l'émission de gaz à effet de serre, protéger les populations indigènes de la région et la biodiversité de la forêt amazonienne. De nouveaux rapports Nord-Sud sont proposés à travers l'initiative Yasuní-ITT et nous sont dévoilés dans ce livre. Ils ne sont plus basés sur la domination mais sur la coopération. Cette proposition s'inscrit dans l'écosocialisme avec la mise en place d'une économie post-pétrolière qui implique un changement radical : diminution de la consommation d'énergie et réduction de l'utilisation des combustibles fossiles en les substituant par des énergies renouvelables. L'idéal politique équatorien serait de passer d'un modèle exportateur de matières premières à une société de la bioconnaissance. Les idées novatrices décrites dans cet ouvrage pourraient servir de modèle pour une alternative au développement.

 
ILLA MAIKASSOUA Rachidatou, 2013, La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, Karthalla, 516p.

Organe quasi juridictionnel, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples a été pendant près de vingt ans le seul instrument de contrôle du respect de la Charte africaine. Bien que son autorité reste encore trop peu reconnue, l’étude approfondie des effets de ses décisions démontre sa capacité à influer sur l’ordre juridique interne des États parties à la Charte. Le souci d’affirmer sa légitimité a conduit la Commission à fonder son raisonnement en conformité aux principes des instruments internationaux et à la jurisprudence internationale, d’une part, et à obtenir un effet contraignant à ses décisions d’autre part. En effet, celle-ci va progressivement affirmer tant l’autorité de chose constatée des décisions « jurisprudentielles », par lesquelles elle constate ou non une violation de la Charte, que l’autorité interprétative des résolutions et des observations finales par lesquelles elle l’interprète. Cette démarche, qui repose entièrement sur le respect des règles et des principes fondant la doctrine internationale des droits de l’homme, a contribué à la mise en œuvre de la Charte africaine. Ce livre procède à un examen minutieux du fonctionnement de la Commission africaine et de la pratique des États contractants. Il révèle que les décisions ont eu des effets remarquables dans certains ordres juridiques internes, allant jusqu’à modifier des pratiques profondément ancrées dans le droit national. Tout en reconnaissant l’effectivité limitée de ces décisions ainsi que les résistances des États, il ouvre des perspectives en traçant des voies à suivre pour promouvoir les droits de l’homme et des peuples en Afrique.

 

ILC: INTERNATIONAL LAND COALITION, 2013, Droits des peuples autochtones aux terres, aux territoires et aux ressources.

La Coalition internationale pour l’accès à la terre (ILC) a pour objectif de sécuriser l’accès équitable des pauvres des zones rurales à la terre et aux ressources au travers du plaidoyer, de la gestion des connaissances, de la création de réseaux, du renforcement des capacités et du dialogue. Plus de 370 millions de personnes dans le monde appartiennent à une communauté autochtone. On estime qu’elles représentent environ 5 % de la population mondiale, 15 % de la population pauvre du monde et environ un tiers des 900 millions de personnes extrêmement pauvres vivant en zone rurale (DESA, 2009 : 21). Les peuples autochtones entretiennent une relation spirituelle, culturelle, sociale et économique très forte avec leurs terres traditionnelles, mais leurs droits fonciers sont souvent très précaires. C’est la raison pour laquelle les questions relatives aux peuples autochtones sont au coeur du travail de l’ILC.

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KIALO Paulin, EKOZOWAKA Nguemassa, 2013. Un projet de barrage hydroélectrique au Gabon, L’Harmattan, 124p.

La centrale hydroélectrique de Kongou était destinée à alimenter en électricité une usine chinoise dans le cadre de l'exploitation du minerai de fer de Bélinga. Autour de ce projet se retrouvaient plusieurs acteurs: l'Etat, les opérateurs économiques chinois et nationaux, les ONG et les populations locales. Ce livre analyse les motivations de ces différents acteurs et vise à comprendre les intérêts que chaque acteur social attache à ce milieu.

 
LACAM Jean –Patrice, 2013, Les Indiens de Tocqueville. Témoignage et réflexions sur l'Amérique indienne des années 1830, L’Harmattan , 292p.

Tocqueville a-t-il rencontré des Indiens ? Bien sûr, il les a étudiés. En précurseur des sciences sociales, il a observé leur culture et surtout recherché à comprendre pourquoi la colonisation faisait d'eux une " race en voie d'extinction ". Tocqueville a passé près de deux mois à enquêter sur les Iroquois, les Chippewas, les Hurons et les Choctaws. Ce sont ses témoignages, ses analyses, mais aussi ses sentiments sur le crépuscule de l'Amérique indienne qui sont exposés et commentés dans ce livre.

 
LACOUE-LABARTHE Mathieu, 2013, Les indiens dans le western américain, PU Paris-Sorbonne, 510p.

Cet ouvrage décrit l'évolution de la représentation des Indiens dans le western américain, des années 1930 à l'aube du XXIe siècle, et l'inscrit dans le contexte de l'histoire politique, économique, sociale et culturelle des États-Unis. Il montre comment le 'sauvage sanguinaire' cède la place, à partir des années 1950, au 'noble sauvage'. Tout en soulignant les limites de cette inversion progressive des rôles entre Indiens et Blancs, il évoque les efforts de certains westerns pour dépasser les stéréotypes.

 
LAGET Philippe, 2013, La liste noire des multinationales, L’Harmattan, 90p.

Les entreprises performantes économiquement sont souvent susceptibles de pratiques illégales. À partir de l'actualité récente, cet essai dresse une liste d'environ 220 entreprises multinationales, qui ont fraudé et porté atteinte au bien public. L'auteur propose l'introduction d'un " casier judiciaire des entreprises " dans le droit international, document public permanent, qui collecterait et conserverai t la liste complète de leurs forfaits et punitions. Un outil pour contribuer à la moralisation du capitalisme.


 
LE ROY Etienne, 2012, La Terre et l’Homme. Espaces et ressources convoités, entre le local et le global, Karthala, 321p.

Huit monographies, des lagons polynésiens aux oasis algériennes en passant par l’outback australien, la grand falaise malgache ou la rurbanisation dans l’état mexicain du Chiapas, prennent la mesure, nécessairement partielle, de la tentative de soumission des populations autochtones au capitalisme mondialisé. Les auteurs ne cèdent ni à un sentimentalisme facile ni à la surinterprétation des processus en cours, en restant au plus près des pratiques des acteurs et en plaidant en faveur d’un pluralisme juridique pragmatique. Ils illustrent ainsi les virtualités d’une anthropologie politique du droit, l’ouvrage proposant en conclusion quelques pistes nouvelles pour relancer ou approfondir la dimension juridique de la question foncière : reconnaître des droits, mais de quel Droit parle-t-on ? Généraliser la propriété, mais pour quoi et, surtout, pour qui ? Car c’est bien la place à attribuer aux populations locales dans les processus en cours qui doit être soigneusement examinée, ainsi qu’on le propose, par exemple, en traitant des réactions des petits producteurs africains aux appropriations contemporaines de terres à grande échelle.

 
LE TOURNEAU François-Michel, 2013, Le Jari - Géohistoire d'un grand fleuve amazonien, PU Rennes, 245p.

Extrêmement difficile d'accès pour sa plus grande partie, située aux confins de la Guyane française et du Brésil, la région du Jari a fasciné les colonisateurs et les a aimantés pendant plusieurs siècles. On y a cherché l'Eldorado, le lac Manoa ou plus prosaïquement (mais cela revient au même) de fabuleuses mines d'or. Une rude compétition entre la France et le Brésil a rendu un verdict amer pour la première, vainqueur de la bataille de la connaissance avec des explorateurs comme Jules Crevaux et Henri Coudreau, mais défaite dans la bataille diplomatique, qui donna au Brésil le bassin du Jari il y a un peu plus d'un siècle. L'histoire et la configuration actuelle de ce territoire en font à la fois un symbole et un condensé de l'histoire de toute l'Amazonie brésilienne. Le Jari a tout connu, et dans la plupart des cas en excès : des dizaines d'explorateurs, allant de nobles français à des scientifiques de l'Allemagne nazie, croisant en tous sens des régions supposées impénétrables et entrant en contact avec des ethnies jusque-là inconnues ; un baron du caoutchouc qui construira l'un des plus grands latifundios du monde ; un projet industriel majeur, commandé par un milliardaire américain qui y perdra partiellement son combat contre la nature amazonienne ; des forêts immenses et intactes contrastant avec des bidonvilles sur pilotis ; des orpailleurs, des ruées vers l'or et, aujourd'hui, la plus vaste mosaïque continue d'aires protégées du monde... Fruit d'une abondante documentation historique restituée par de très nombreuses illustrations, cet ouvrage cherche à retracer l'histoire de ce territoire fascinant, et à en montrer les dynamiques actuelles, v compris les plus récentes explorations, comme l'expédition géographique menée en 2011 qui a permis de remonter le Jari et son affluent le Mapaoni jusqu'à la borne de trijonction Brésil/Surinam/Guyane française.

 
LECLERC Christian, 2013, L'adoption de l'agriculture chez les Pygmées baka du Cameroun. CIRAD, 246p.

Depuis une vingtaine d’années, les économies monétaires et marchandes s’étendent à la majorité des sociétés locales de la planète et l’analyse des processus de transition dans lesquels ces sociétés sont engagées constitue un enjeu majeur. Cet ouvrage décrit et analyse les changements survenus chez les Pygmées baka du Cameroun au tournant des années 1960 avec l’adoption de l’agriculture et une résidence en bordure de route. Le passage d’une économie de chasse et de cueillette vers une économie intégrant l’agriculture offre un cadre propice à une réflexion plus générale sur l’évolution des sociétés et le développement durable. Les dynamiques sociales sont analysées non pas comme une rupture, mais comme la poursuite d’un mouvement, la tradition constituant l’invariant de référence sans lequel un tel changement ne serait concevable.

 
MATHIEN Michel, MOIGNON Jean-Claude, 2013, L'expression de la diversité culturelle. Un enjeu mondial, BRUYLANT, 528p.

Dans la collection Médias, Sociétés et Relations Internationales, trois ouvrages abordaient la question des minorités culturelles historiques dans les pays latins d Europe, en Afrique et dans les Pays d Europe Centrale et Orientale, cet ouvrage apporte des regards complémentaires sur l’Europe, les continents américains et l’Asie. Les constats mis en évidence montrent bien que le sujet est universel et loin d être traité de façon satisfaisante au sein des États du monde. Tout en relevant des pratiques convergentes ou divergentes, il permet aussi d’apprécier l’action des institutions internationales et des organisations de la société civile allant dans le sens de la reconnaissance et du respect de la diversité culturelle avec leurs spécificités (langues, cultures, traditions, religions etc.). En s inscrivant dans un cadre « régional », à la fois historique, politique, linguistique, démographique, juridique et culturel, les observations et réflexions proposés aux lecteurs interrogent les perspectives de la mondialisation de l’information, de la communication et des industries culturelles en général, et se placent dans la dynamique du progrès dans la compréhension des peuples et des cultures dont témoigne l’Unesco. Les perspectives ouvertes concernent aussi bien l’évolution démographique des populations concernées, l’ application du droit international, que la gestion des conflits actuels, ou prévisibles, et les modalités de l évolution économique, dont celle des médias

 

MERIADEC Raffray, 2013, Touaregs - La révolte des Hommes Bleus - (1857-2013), Economica, 112p.

Opération Serval, janvier 2013. Quatre mille soldats français reconquièrent le Nord-Mali tombé aux mains des djihadistes du désert. Les islamistes ont supplanté les rebelles touaregs qui se sont emparés de ce territoire au printemps 2012 et l'ont rebaptisé Azawad libre. A la faveur de l'offensive française, les Hommes Bleus reviennent sur le devant de la scène. C'est l'histoire de la rébellion de ce peuple nomade que raconte ce livre. Découverts par les explorateurs français du Sahara au milieu du XIXe siècle, amis de l'ermite Charles de Foucauld et du colonel Laperrine, les Touaregs prospèrent à l'ombre de la Paix française. A l'indépendance, ils se retrouvent dispersés entre des Etats qu'ils jugent illégitimes. C'est le signal de la révolte au Mali, puis au Niger. Avec régularité jusqu'au début du XXIe siècle, les insurrections des nomades se succèdent dans ce paysage saharosahélien sublimé par les récits des voyageurs et les caméras du Paris-Dakar. D'abord silencieuse, la colère des Seigneurs du désert devient vite médiatique. Un jour, cependant, le mythe touareg se brouille. Les descendants des, fiers nomades goûtent à l'argent de la drogue et cohabitent avec le terrorisme. Mais sans eux, aucune solution de paix durable n'est envisageable au Mali.

 
MILLET Anne-Sophie, 2013, Les aborigènes d’Australie et les médias, L’Harmattan 222p.

Peuple fier et noble, les Indigènes d'Australie ont subi le contrecoup d'une civilisation industrielle galopante dont un des seuls objectifs a été de les déposséder de leurs biens ancestraux. Pour cela, tous les moyens ont été employés notamment une désinformation médiatique. Anne-Sophie Millet, dans cet ouvrage richement documenté et illustré, démontre les implications de ces archétypes journalistiques et la lutte, à partir 1990 du peuple Indigène australien, pour le droit au respect et à la dignité.

 
NANTET Bernard, 2013, Le Sahara: Histoire, guerres et conquêtes, Tallandier, 399p

Guerre au Mali, Tombouctou aux mains des islamistes. La France est de nouveau sur un terrain qui fut le sien pendant un très long siècle. Néanmoins, le Sahara dans lequel elle se trouve projetée cinquante ans après l'avoir quitté n'est plus cette vaste étendue de solitude aride et déserte séparant le Maghreb du reste de l'Afrique. À l'indépendance, les nomades du désert furent associés, parfois contre leur gré, à des peuples qui ne partageaient pas la même approche de l'existence. Les grandes sécheresses des années 1970 qui ont roussi le Sahel ont aussi poussé les Touareg à sortir de leur univers de liberté, et l'irruption de leurs animaux dans les cultures de leurs voisins a fait émerger d'anciens ressentiments. Et, de nouveau, la misère les a poussés à rejoindre leurs compagnons d'infortune en Algérie et en Libye où les camps de réfugiés, les allocations et l'enrôlement dans les armées mercenaires ont remplacé le troupeau et la paix du campement. Les révolutions arabes n'ont pas eu chez eux de résonnance politique. Minoritaires, les Touareg ne pouvaient qu'en saisir les opportunités. Et c'est avec les armes du Guide libyen déchu qu'ils sont revenus dans leur patrie perdue, le rêve de la liberté au bout du fusil. Bien accueillis au Niger qui avait tiré les leçons du passé, leur retour dans un Mali en pleine usure politique et morale fit surgir de nouveaux démons. Voulant éviter Charybde par une déclaration d'indépendance qui amputait la moitié du territoire malien, ils tombèrent sur Scylla, se révélant impuissants à contenir les islamistes. Entraînés par des compatriotes que l'exil avait rendus aveugles à leur passé humaniste et prestigieux, ils les suivirent dans un combat dont l'échec était la seule issue. Et dans un dernier revirement, ils se mirent à la disposition de l'intervention occidentale pour gagner cette liberté qui ne cesse de leur échapper telle une poignée de sable entre les doigts. Loin d'être un espace figé, mais caisse de résonnance du monde qui l'entoure, le Sahara a toujours été une région en crise. Le Sahara ne peut échapper ni à sa géographie ni à son histoire.

 
NELSON Jandy, 2013, Les dernières ethnies, avant qu'elles ne disparaissent, Te Neues Gb.

Cet ouvrage, qui fera date, présente les cultures tribales de par le monde. Avec la mondialisation, une attention toute particulière doit être portée sur ces sociétés pour leurs styles de vie distinctifs, leur art et leurs traditions. Elles vivent en harmonie totale avec la nature, ce qui est devenue une rareté dans notre ère moderne. Jimmy Nelson ne se contente pas de nous présenter à l’aide d’images stupéfiantes les coutumes et les artefacts, il nous offre également des portraits saisissants de peuples qui sont les gardiens d’une culture qu’ils ont l’espoir, ainsi que nous, de transmettre dans toute sa gloire aux générations futures. L’appareil photo de Nelson capture, pour la postérité, le moindre détail dans sa complexité et dans toute sa nuance. Qui plus est, cet apparat splendide est mis en valeur sur un fond de somptueux paysages parmi les plus vierges. 



Cet hommage aux cultures tribales de par le monde est un indispensable pour tous les amoureux de la photographie documentaire. 

Résonnera à des niveaux esthétiques, intellectuels et émotionnels – et sera un magnifique souvenir pour les générations futures.

 
OTT-DUCLAUX – MONTEIL Cécile, 2013, Exploitation forestière et droits des populations en Afrique centrale, L’Harmattan, 436p.

Les ressources naturelles issues des forêts constituent un élément central des moyens de subsistances des populations locales et autochtones d'Afrique. De nombreux pays africains ont décidé de reconnaître sous certaines limites un droit aux populations à gérer leur milieu, et se sont engagés dans une série de réformes améliorant le cadre légal et règlementaire de l'exploitation forestière. Quel bilan tirer après plusieurs années de mise en place de ces réformes ?

 
PICQ Pascal, 2013, De Darwin à Lévi-Strauss. L’homme et la diversité en danger, Odile Jacob, 288p.

Le célèbre naturaliste Charles Darwin, à l’aube de sa carrière accomplit le périple qui lui permit de prendre la mesure de l’extraordinaire richesse du monde naturel. Pour lui, pas de vie sans évolution, et pas d’évolution sans diversité ! Un siècle plus tard, celui qui deviendra le très grand anthropologue Claude Lévi-Strauss, parti tout jeune à la découverte des peuples amazoniens, comprit que la diversité culturelle est tout aussi cruciale pour l’évolution de l’homme. Dans ce nouveau livre, Pascal Picq imagine que nos deux savants repartent à l’aventure, à la redécouverte du nouveau monde. Mais ce nouveau monde, Charles Darwin et Claude Lévi-Strauss seraient bien en peine de le reconnaître, tant la diversité naturelle et la diversité culturelle ont été atteintes. À mesure que des espèces disparaissent et que des cultures et des langues meurent, c’est notre avenir et celui de la Terre qui sont compromis. Darwin et Lévi-Strauss nous avaient avertis. Pourquoi ne les a-t-on pas compris ? Ne peut-on enfin les entendre ? Un appel passionné à une prise de conscience urgente et salutaire.


 
PRICE Richard, 2013, Les Premiers Temps : La conception de l’histoire des Marrons saamaka , Vents d'ailleurs.

Les Saamaka, environ quatre-vingt-dix mille personnes, vivent dans la forêt amazonienne de la République du Suriname, située au nord-est du continent sud-américain et en Guyane française. Leurs ancêtres africains étaient vendus en esclavage à la fin du XVIIeme et au début du XVIIIeme siècle pour travailler dans les plantations de canne à sucre, de café et les exploitations forestières. Ils s’en sont échappés rapidement, individuellement, en petits groupes, ou encore lors de grandes rébellions collectives, pour rejoindre la forêt tropicale où ils ont livré une guerre de libération de près d’un siècle. En 1762, cent ans avant l’émancipation générale des esclaves du Suriname, ils ont conquis leur liberté. Cet ouvrage se consacre à la mémoire de ce temps-là, transmise oralement, de manière complexe et précaire, à travers des lignées d’historiens saramaka. Il montre d’une manière décisive que la conscience historique n’est pas réservée aux sociétés de l’écrit.
 

PROFITOS Adrian, 2013, Enjeux fonciers dans la transmission agraire en Malaisie,Sabah Borneo. Les paysanneries locales face à l'expansion du palmier à huile. L'Harmattan, 202p.

La transition agraire à Sabah oppose deux systèmes d'exploitation différents : les grandes monocultures commerciales et les petites exploitations familiales de subsistance. En même temps, il existe à Sabah un système juridique foncier caractérisé par le pluralisme juridique. Comment le droit foncier coutumier se voit-il affecté par la transition agraire ? Quels sont ses espaces et ses possibilités d'adaptation face à l'expansion d'un modèle de développement rural ?

 

QUAI BRANLY, 2013, Catalogue d'exposition Kanak, l'art est une parole, 340p.

Le catalogue s'organise autour de deux grands principes : les Kanak parlent d'eux-mêmes et Kanak et Européens échangent leur regard. Ce sont les Kanak eux-mêmes qui donnent la voie de la compréhension de leur monde et de leur vision. Ils en commentent les aspects essentiels. L’exposition tente de concilier deux points de vue : celui du Kanak qui regarde ces visiteurs venus d’un autre monde et celui du marin, du colon ou du missionnaire européen sur la vie et la parole kanak L’exposition est ainsi l’occasion, autour des objets et des documents présentés, de faire dialoguer le riche patrimoine immatériel du monde kanak et des œuvres en grande partie issues d’institutions muséales occidentales qui sont aujourd’hui les gardiennes d’une bonne part du patrimoine matériel.

 

 

 

RECHERCHES AMÉRINDIENNES AU QUÉBEC: les 2 derniers volumes:

Cosmopolitiques, territoires, autochtones des Amériques

Autochtones et médias

Accés au site


 

 

ROCHE Aimé, 2013, Le Secret des iglous; mission impossible dans le Grand-Nord Canadien, L'Harmattan, 278p.

Cet ouvrage fait le récit de la mission des Pères Rouvière et Le Roux, partis évangéliser les populations du grand-nord canadien au début du XXe siècle. La mise en place de la mission, les voyages et les rencontres des Pères missionnaires y sont racontés en détail ainsi que leur fin tragique et le procès de leur deux assassins inuits.

 

SOCIÉTÉ DES AFRICANITES, BAHUCHET Serge (sous la dir.) , 2013, Identités "pygmées" dans un monde qui change: questions et recherches actuelles, 202p.

"Pygmées", mot usuel et historique, est en réalité une "catégorie" englobante, regroupant de nombreuses sociétés différentes. Ces sociétés individuelles interagissent de diverses manières avec les sociétés voisines, mais elles ont également une place insigne dans la mythologie des autres sociétés, qui leur prêtent une image particulière. Elles ont été, dès une époque ancienne précédant leur rencontre physique, artificiellement réunies par les Européens sous le nom Pygmées. Le présent dossier rassemble des études sur le thème 'Identités "pygmées" dans un monde qui change: questions et recherches actuelles'. Contributions: Pygmées ou "Pygmées"? Quelques étapes pour une meilleure compréhension du complexe des communautés sylvestres d'Afrique centrale (Serge Bahuchet); Les Pygmées et les autres: terminologie, catégorisation et politique (Marine Robillard et Serge Bahuchet); Perspectives de la génétique humaine sur l'origine et la diversité des populations pygmées d'Afrique centrale (Paul Verdu); Fierté pygmée et "pygmitude": racismes et discriminations positives (Alain Epelboin); Musiques aka et baka: une parenté de référence (Susanne Fürniss); De la nécessité d'étudier les relations interethniques pour appréhender la dynamique du changement: le cas des Baka et des Fang-Mvè de Minvoul (Gabon) (Marine Robillard); Des Pygmées cultivateurs, les Bakoya: changements techniques et sociaux dans la forêt gabonaise (Beatriz Soengas); L'agriculture itinérante sur brûlis: quelques pratiques particulières des Pygmées du Gabon et les raisons qu'ils en donnent (Jean-Marie Betsch); Sur les traces de l'histoire des Pygmées du Gabon: résultats de cinq ans de prospection (Sylvie le Bomin et Jean-Émile Mbot).

 

TÉLÉRAMA, Hors série, 2013, Kanak, , 100p.

Spoliés, dépossédés de leur patrimoine et de leur mémoire au temps de la colonisation, les Kanak affirment aujourd’hui une identité marquée par la « coutume », mais également ancrée dans la modernité. Retour à Nouméa, Hienghène et Ouvéa, à l’heure où la Nouvelle-Calédonie doit se prononcer sur son avenir institutionnel.

 

THILLE Frantz, 2013, Avec les pygmées au coeur de la forêt vierge, L'Harmattan, 162p.

Spoliés, dépossédés de leur patrimoine et de leur mémoire au temps de la colonisation, les Kanak affirment aujourd’hui une identité marquée par la « coutume », mais également ancrée dans la modernité. Retour à Nouméa, Hienghène et Ouvéa, à l’heure où la Nouvelle-Calédonie doit se prononcer sur son avenir institutionnel.

 

TOULOUZE Eva, LORENZINI Vincent, 2013, Les Maris, un peuple finno-ougrien de Russie sibérie, L'Harmattan, 320p.

Si les Maris, peuple de Russie centrale, ont préservé certaines de leurs traditions finno-ougriennes, ils ont également été fortement marqués par les cultures turciques (tatare et tchouvache) qui les entourent. Intégrés dans l'Empire russe depuis sa naissance, ils sont en contact étroit avec les Russes, dont ils n'ont pas facilement accepté l'autorité. Ces articles présentent l'histoire des Maris, leurs groupes ethnographiques, leur langue, leur culture, leur vie quotidienne. Un DVD nous fait entendre leur langue et découvrir leur environnement et leurs activités.

 

 

WOESER Tsering, 2013, "Immolations au Tibet : la honte du monde", Indigènes, 48p.

Les raisons pour lesquelles plus de 120 Tibétains du Tibet [1] ont organisé des manifestations par auto-immolation contre la domination chinoise sont assez bien connues : la plupart d’entre eux ont appelé à la liberté et au retour d’exil du Dalaï Lama. Mais quelles sont les circonstances particulières qui ont conduit chacun d’entre eux à cette expression d’angoisse la plus atroce et autodestructrice face à la domination chinoise ? Tsering Woeser, poétesse tibétaine renommée, essayiste et ouvertement critique vis à vis de la politique chinoise au Tibet, a mis l’accent sur ce point dans une nouvelle brochure publiée à Paris. Le livre, "Immolations au Tibet : la honte du monde" [2], illustré par l’artiste chinois dissident Ai Weiwei, a été jusqu’ici, uniquement publié en français, le 17 octobre 2013, aux éditions Indigène.

 

ZADJIAN Sueiti, 2013, Chakma, orphelin des Hill Tracts, GROUPECCEE, 253p.

Histoire tragique d'un peuple indigène du Bangladesh, récit autobiographique de Sueiti Zadjian. L'auteur, né en 1977 dans les Chittagong Hill Tracts, au sud-est du Bangladesh, est chakma - la plus importante des onze tribus de la région regroupées sous le nom collectif de Jumma. Premiers habitants de la région, les Jumma sont méprisés par le gouvernement qui a favorisé l'installation de centaines de colons bengali dans les Chittagong Hill Tracts. Chassés de leurs terres et confrontés à une violente répression de l'armée, ils font l'objet d' une véritable épuration ethnique menée pour le gouvernement du Bangladesh, la fuite vers l'Inde et la vie en camp de réfugiés. En 1987, il est accueilli dans une famille en France.

 

 
 
 

LETTRES ELECTRONIQUES ENVOYÉES AU COURS DU SECOND SEMESTRE
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