En 2020, les peuples autochtones ont perdus l'un de leurs "grands amis".
En 2021, nous espéront que cette belle tendance se poursuivra:
pour 3 combats interconnectés:
- pour les droits des peuples autochtones,
- contre le réchauffement climatique,
- pour la préservation de la biodiversité

NOUVEAUX MEMBRES DES RÉSEAUX EXPERTS DU GITPA
Afrique: Contributeurs au livre du GITPA, a paraitre en janvier 2021
Quel avenir pour les pasteurs peuls nomades et transhumants au Sahel et en Afrique centrale ?
AUBAGUE Serge, BOUTRAIS Jean,
DIALLO Amadou, DIGARD Jean -Pierre, DUMONT Gérard -François,
GAGNOL Laurent, GANGNERON Fabrice,
PÉROUSE DE MONCLOS Marc-Antoine, SEYDOU Christiane.
Amérique latine - Brésil: MIGEOT Philippine
Accès aux CV
|
PUBLICATIONS DES MEMBRES DES RÉSEAUX D'EXPERTS DU GITPA
AUBAGUE Serge : C’est quoi l’assistance juridique aux éleveurs au Niger
BARONNET Bruno: MELENOTTE Sabrina : Peuples et Savoirs autochtones à l'épreuves des (dé)mesures.
BOURDIER Frédéric. Temps de guerre, temps de révolte chez les populations autochtones du Cambodge.
DRIEUX Christiane. ABCdaire des Esquimaux polaires. Les Inughuit , communauté inuit la plus septentrionale de la planète.
LECLAIR Jean et al : Les protocoles de consultation autochtones au Canada :
un modèle de convergence des systèmes juridiques autochtones et étatique. RAQ 2.2019
LE TOURNEAU François-Michel. Checheurs d'or. l'orpaillage clandestin en Guyane française
MIGEOT Philippine. La construction du Parc autochtone Yanomami au Brésil au travers de perceptions opposées
PAPILLON Martin et RODON Thierry. Le consentement préalable, libre, éclairé :
les défis de la mise en en œuvre en contexte canadien RAQ 2.2019
REVEL Nicole, Les Montagnards Pala’wan confrontés au COVID-19.
Représentations et pratiques d’un peuple de forêt en Asie du Sud-Est insulaire
ROSTKOWSKI Joëlle. N. Scott Momaday et le sens du sacré, la voix universelle d’un poète et artiste amérindien
SALLÉE Daniel et al. Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada
SAURA Buno : Un poisson nommé Tahiti
|
ACTUALITÉS DES PUBLICATIONS ( livres, rapports)
|
BARONNET Bruno, MELENOTTE Sabrina. Peuples et savoirs autochtones à l'épreuve des (démesures) Collection Horizons autochtones.L'Harmattan.
Ce livre prend comme point de départ les normes établies ou transgressées au sein des relations entre peuples autochtones, États, marchés et organisations sociales. Il appréhende la démesure et l'excès de pratiques et de projets qui pénètrent les territoires des peuples autochtones et met en lumière la colonialité du pouvoir, la construction d'hégémonies nationalistes et l'oppression historique. Les études de cas présentées dans cet ouvrage abordent les défis liés aux savoirs et aux pouvoirs des peuples autochtones face à diverses démesures, mais aussi les expériences d'organisation de sujets dotés de ressources politiques et culturelles et de droits collectifs pour y répondre.
|
 |
BOURDIER Frédéric, Temps de guerre, temps de révoltes chez les populations autochtones du Cambodge.
Première assise poûlaires kmère rouge à Ratanakiri ( 1967-1971). L'Harmattan.
Au cours des années soixante, la province septentrionale de Ratanakiri, majoritairement habitée par des populations autochtones, devint un théâtre d'affrontement acharné entre l'armée régulière du prince Norodom Sihanouk et les dissidents ultramaoïstes cambodgiens. Les maquisards cambodgiens, futurs leaders d'un régime de terreur, surent habilement tirer parti de ces révoltes locales et leur conférer un tout autre sens, dissimulant aux populations de la province leur intention d'instaurer un régime totalitaire. C'est à Ratanakiri que s'établit, dès 1970, la première assise khmère rouge. Bien après la guerre civile, les populations autochtones seront associées sans discernement au génocide khmer rouge. Un tel contre-sens méritait qu'on leur rende justice en restituant cette histoire. Ce livre a reçu le soutien du GITPA
|
 |
BOUSQUET Marie -Pierre. Blessure qui dormait à poings fermés (La) L'héritage des pensionnats autochtones au Québec. Recherches Amérindiennes au Québec.
Au Canada, entre les années 1880 et 1990, plus de 150 000 enfants ont été élèves dans des écoles résidentielles désignées par le gouvernement fédéral comme pensionnats autochtones. Au Québec, on estime que cela a concerné environ 13 000 enfants. Ce livre est consacré à l’expérience particulière du Québec, à ces 13 000 enfants, aux pensionnats qu’ils ont fréquentés, aux adultes qu’ils sont devenus, aux différents acteurs qui ont participé à leur scolarisation et à l’héritage que cette période leur laisse, et nous laisse. Ce livre n’a pas vocation de dénoncer, mais de participer au vaste projet national, lancé par la Commission de vérité et réconciliation, de faire connaître l’histoire et les séquelles des pensionnats. Il veut inciter à la réflexion à partir de travaux de recherche et ouvrir des champs d’investigation pour améliorer les connaissances, afin que la blessure se referme, dans un futur de relations saines avec les peuples autochtones.
|
 |
LASSERRE Sylvie. Voyage au pays des Ouïgours. De la persécution invisiblr à l'enfer orwelien. Ed Hesse.
Minorité turcophone et musulmane vivant dans l'Ouest de la Chine, les Ouïghours subissent depuis des années une répression d'une violence inouïe de la part du gouvernement chinois, qui prétend lutter contre le terrorisme. Aujourd'hui, plus de trois millions d'entre eux sont détenus dans des camps, endurant tortures et travail forcé. Voyage au pays des Ouïghours retrace la situation au Xinjiang de 1997 à nos jours, en s'attardant sur la culture et l'histoire de ce peuple. Il analyse l'escalade inéluctable des violences vers un véritable enfer orwellien, et met en lumière les méthodes de la Chine pour museler ce peuple : assimilation forcée, patrimoine détruit, discrimination devant l'emploi, interdiction de pratiquer sa religion, confiscation des passeports... Première en France à avoir dénoncé la situation dès 2007, l'auteure a rédigé son livre suite à une enquête clandestine au Turkestan oriental. Cette nouvelle édition actualisée et illustrée de photographies s'accompagne de témoignages récents, qui nous révèlent l'enfer des camps chinois.
|
 |
NOUCHER Matthieu, POLIDORI Laurent. Atlas critique de la Guyane; CNRS Édition.
La carte n’est pas le territoire. Œuvre de l’esprit, interprétation de l’espace, elle est restée longtemps l’apanage du pouvoir, l’expression des dominants, véhiculant des représentations partiales, douteuses ou orientées. Une mise en ordre qui fabrique parfois l’ordre bien réel de nos sociétés. Dressé dans les années 1970, ce constat critique bouleverse encore aujourd’hui la lecture des cartes. Cet atlas s’inscrit dans ce mouvement intellectuel en plein essor : il se veut être un exercice de cartographie critique appliquée à un espace donné. Les auteurs, géographes spécialistes de la discipline, ont choisi la Guyane – mais leur méthode pourrait s’appliquer à n’importe quel « terrain » – parce qu’elle forme un espace singulier, une « île » méconnue, rebelle aux méthodes classiques de représentation (par l’immensité du massif amazonien, difficilement accessible). Région à forts enjeux politiques et économiques, ses cartes voient s’affronter des visions très différentes, des divergences de regards sur l’Histoire. Cet ouvrage questionne des cartes existantes en procédant à une analyse virtuose de tous les grands problèmes de leur fabrique (confiner, délimiter, détecter, collecter, nommer) à leur usage (mesurer, planifier, révéler, figer, relier). Il traite aussi des thèmes cruciaux de cet espace en produisant pour ce faire des cartes originales sur les frontières, le littoral, la forêt, les circulations, l’orpaillage, la toponymie, la topographie, le foncier, l’urbanisme, les relations géopolitiques, la biodiversité… Tandis que les deux derniers chapitres « Imaginer, la Guyane par les cartes » et « Oublier, le blanc des cartes » réinterrogent la carte jusque dans la logique de ses suppositions ou de ses omissions. En multipliant les points de vue, cet atlas fait émerger les co-vérités d’un territoire, divers, complexe à décrire, sans jamais pouvoir y arriver complètement, comme s’il y avait pour cette « île » et le monde en général une impossibilité, un « in-cartographiable » irréductible.
|
 |
PAPILLON Martin , RODON Thierry. Le consentement préalable, libre et éclairé : du principe à la mise en œuvre en contacte canadien. Recherches Amérindiennes au Québec.
Sommaire
- Le consentement préalable, libre et éclairé : les défis de la mise en œuvre en contexte canadien Martin Papillon et Thierry Rodon
- La mise en œuvre du principe de consentement et ses contextes. Dominique Leydet
- Les protocoles de consultation autochtones au Canada : un modèle de convergence des systèmes juridiques autochtones et étatique ? Jean Leclair, Martin Papillon et Hubert Forget
- CPLE et protocoles de consultation autochtones au Brésil : trajectoires comparées Françoise Montambeault, Liana Amin Lima da Silva et Priscylla Monteiro Joca
- Développement hydroélectrique québécois : quelle place pour le consentement préalable, libre et éclairé chez les Cris et les Innus ? Camille Fréchette
- Mettre en œuvre le consentement préalable, libre et éclairé (CPLE) en Eeyou Istchee : l’exemple du projet Matoush Sabrina Bourgeois et Thierry Rodon
- Les dimensions silencieuses de l’acceptabilité sociale au Nunavik : le cas d’Aupaluk Julie Fortin
- D’un régime de consultation à l’exercice du droit au consentement préalable : les limites du modèle colombien Viviana Lopez Toro
|
 |
ROSTKOWSKI Joëlle. N. Scott Momaday et le Sens du Sacré..UNESCO.
N. Scott Momaday, auteur Kiowa/ Cherokee, doyen de la nouvelle littérature amérindienne, a obtenu en 1969 le Prix Pulitzer pour son premier roman House Made of Dawn, éblouissant chef-d’œuvre devenu un classique de la littérature américaine. Réédité aujourd’hui par les Éditions Albin Michel dans une nouvelle traduction, sous le titre Une Maison faite d’aube, il est assorti d’un avant-propos inédit de l’auteur. Simultanément est publié un bel ouvrage intitulé N. Scott Momaday et le sens du sacré, la voix universelle d’un poète et artiste amérindien » qui apparait d’emblée comme un complément à la découverte ou à la redécouverte de l’œuvre de Momaday. Cet essai, publié sous le patronage de l’UNESCO, apporte un éclairage vivant et bien documenté sur le rôle qu’a joué Momaday comme Artiste pour la paix et émissaire des cultures indiennes sur la scène internationale et met en évidence, au fil d’une narration émaillée d’illustrations, sa double vocation d’écrivain et de peintre. Ponctué de poésies manuscrites inédites, traduites pour la première fois en Français, c’est un livre d’art richement illustré par une sélection d’œuvres visuelles significatives, souvent inspirées par la mythologie.
|
 |
GUIMONT-MARCEAU Stéphane, ROY Jean-Olivier, SALÉE Daniel. Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada. Identités, Citoyenneté et Autodétermination. Presse Universitaire du Québec.
Ce livre rassemble des textes de chercheurs et chercheuses de plusieurs disciplines et des entretiens avec des leaders des Premières Nations travaillant à l’élargissement des espaces autochtones. Ces voix diverses donnent accès à des analyses de première main concernant les processus historiques et contemporains dans lesquels s’ancrent les relations entre les peuples autochtones, l’État et la société québécoise. Ces processus se font largement au détriment des premiers, comme la sphère publique québécoise commence à peine à le reconnaître dans la foulée de différents rapports produits pour les gouvernements fédéral et québécois. Ces rapports soulignent, du même souffle, les processus de résistance des peuples autochtones, de même que les trop lentes transformations sociopolitiques en cours. Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada : identités, citoyennetés et autodétermination apporte un éclairage novateur qui saura profiter tant aux spécialistes des questions relatives aux peuples autochtones qu’aux personnes soucieuses de mieux comprendre les dynamiques politiques qui marquent les communautés autochtones ainsi que la société québécoise dans son ensemble. Il présente des données de recherche inédites et des réflexions susceptibles de contribuer aux grands débats – concernant, par exemple, le racisme systémique, la violence contre les femmes autochtones et le partage du territoire – qui interpellent le Québec et le forcent à faire face à ses défis politiques.
|
 |
ACTUALITE DES FILMS -VIDÉOS
|
KUESSIPAN de Myriam Verreault 117’
Nord du Québec. Mikuan et Shaniss, deux amies inséparables, grandissent dans une réserve de la communauté innue. Petites, elles se promettent de toujours rester ensemble. Mais à l’aube de leurs 17 ans, leurs aspirations semblent les éloigner : Shaniss fonde une famille, tandis que Mikuan tombe amoureuse d’un blanc et rêve de quitter cette réserve devenue trop petite pour elle...
Entretien avec Myriam Verreault et Naomi Fontaine. Synopsis du film
|
 |
NIN E TEPUEIAN – MON CRI de Santiago Bertolino 82’
Ce documentaire suit le parcours de la poète, comédienne et militante innue, Natasha Kanapé Fontaine, à un moment charnière de sa carrière d’artiste engagée. Pour guérir de la blessure du racisme, Natasha s’est réappropriée sa langue innue et prend la parole dans les médias. Les mots lui font retrouver ses racines et lui insufflent la force pour briser les préjugés. Alors elle engage la conversation. Et au fil de celle-ci, elle questionne ce besoin d’autodétermination, pour elle, mais aussi pour les Autochtones d’ici et d’ailleurs.à un moment charnière de sa carrière d’artiste engagée. Pour guérir de la blessure du racisme, Natasha s’est réappropriée sa langue innue et prend la parole dans les médias. Les mots lui font retrouver ses racines et lui insufflent la force pour briser les préjugés. Alors elle engage la conversation. Et au fil de celle-ci, elle questionne ce besoin d’autodétermination, pour elle, mais aussi pour les Autochtones d’ici et d’ailleurs.
Revue de presse, entretiens avec Santiago Bertolino et Natasha Kanapé Fontaine lors du Festival Présence autochtone
|
 |
NUESTRA MADRE de César Diaz 1h15
Dans ce premier fil de César Diaz, caméra d’or à Cannes en 2019, un jeune homme cherche à éclairer le passé violent de son pays. A sa manière, Ernesto (Armando Espitia) fait des puzzles. Anthropologue judiciaire, il reconstitue des squelettes à la fondation médico-légale de Guatemala City. Il n’a pas 30 ans, vit encore chez sa mère (Emma Dib), fait l’amour dans sa voiture. Juan, un collègue, lui lance, lapidaire : « Dans ce pays de merde, tu vis soit fou, soit bourré. » Ernesto a choisi de rester lucide et calme face au passé violent que chaque ossement retrouvé dans un charnier remonte avec lui. Des fosses communes sont régulièrement découvertes. Squelettes à reconstituer, identités à confirmer. Le puzzle est terminé quand la dernière pièce, le crâne, est posée. Ernesto l’installe délicatement sur un coussinet en forme de beignet. César Diaz filme la scène de haut. On ne peut pas voir le visage d’Ernesto, lorsqu’il accomplit ce geste qui achève la patiente reconstruction de ce qui fut un homme ou une femme. Mais on imagine qu’il est satisfait. Ernesto ne manque pas de travail. Les restes s’accumulent dans des cartons à mesure que de nouveaux corps sont retrouvés, derniers échos d’une guerre civile aujourd’hui terminée. Mais elle divise encore ce pays d’Amérique centrale coincé entre le Mexique au nord, le Honduras et le Savador au sud.
Article du journal Le Monde : Au Guatemala, la vérité vient de la bouche des mères
|
 |
THE CONDOR AND THE EAGLE de Clément et Sophie Guerra 1h30’
En octobre 2020 , plus de 40 femmes autochtones issues de communautés impactées par l’exploitation des sables bitumineux (dont des protagonistes du film "Le Condor Et l'Aigle") ont envoyé une lettre ouverte à 70 grandes banques, assureurs et gestionnaires d’actifs. Elles leur demandaient de respecter les droits des Autochtones et de cesser de soutenir financièrement l’industrie qui détruit leurs terres. L’exploitation des énergies fossiles a dévasté les communautés des Amériques par l’exploitation minière, l’extraction et le raffinage. Le film "The Condor and the Eagle" retrace le combat des femmes autochtones pour la protection de la Terre-Mère, de l'Eau et du Climat.
Lettre ouverte des femmes autochtones
|
 |
Membre institutionnel
d'IWGIA
|
|
Partenaire de
|
|
|
|