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Le 28 Avril 2014 les 3 organisations:
PLANETE AMAZONE, AMAZONE WATCH et le GITPA
ont manifestés lors de l'Assemblée Générale du groupe GDF-SUEZ

contre le projet de construction du mégabarrage Jirau sur le fleuve Madeira

Au cours de l'Assemblée a été remis une lettre ouverte aux actionnaires présents


"Messieurs,
L’entreprise GDF Suez participe au Brésil à la construction et à l’exploitation du barrage hydroélectrique de Jirau, en tant qu’actionnaire majoritaire du consortium Energia Sustentável do Brasil S. A. (ESBR). Au nom de l’Articulation des Peuples Autochtones du Brésil (APIB), nous souhaitons vous informer des violations au droit des peuples autochtones commises par la mise en place de ce projet — violations dont GDF Suez est responsable selon les dispositions du droit international, du droit brésilien et de la Charte éthique de l’entreprise".

La lettre détaille les points suivants:
De la responsabilité de GDF Suez et des actionnaires;
Des violations des droits des peuples autochtones;
De la violation du droit à la consultation préalable, libre et informée;
Des menaces aux peuples autochtones en isolement volontaires;
Du droit au territoire des peuples autochtones et à la protection de leurs modes de vie;
De l’irrégularité des études d’impact;
Du manque de clarté et de publicité par rapport aux mesures de compensation.

Au cours de l'AG les demandes suivantes des organisations autochtones bresilennes ont été lues en séance:

1. L’engagement solennel de GDF Suez à de respecter les droits des peuples autochtones garantis par la Constitution brésilienne et à de ne pas utiliser les mesures d'exception éventuellement existantes pour écarter en ignorant le respect de ces droits;

2. Que GDF Suez négocie avec l'APIB et les représentants autochtones, en association avec la société civile, pour définir une méthode transparente et contradictoire de réalisation des études d'impact des barrages;

3. La mise en place d’un comité de suivi avec les Indiens et la société civile, indépendant et financé par GDF Suez, pour tous les projets hydroélectriques auxquels le Groupe participe au Brésil;

4. L’inclusion dans les études d’impact de tous les effets indirectes possibles du barrage sur les peuples autochtones, y compris les effets produits au delà de la zone d’impact direct ;

5. Que les communautés autochtones, objets du Programme de soutien aux communautés autochtones d’Energia Sustentável do Brasil S. A., puissent participer à l’élaboration et à la mise en place de ce programme, et que les dépenses budgétaires soient divulguées auprès de la communauté qui bénéficie des résultats ;

6. La suspension de la participation des entreprises du groupe GDF Suez au Groupe d’études du barrage de Tapajós, et un(e) moratoire du groupe sur tout nouveau projet hydroélectrique en attendant la mise en place de ces nouvelles méthodes de travail.

Lire la lettre ouverte des organisations

 

avec le soutien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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