Kambi vise un objectif de 150 millions d’euros de bénéfice d’exploitation (EBIT) d’ici 2027, en adoptant une approche centrée sur les algorithmes dans ses opérations de trading. Cette stratégie prévoit une réduction du nombre de personnel dans ce domaine, tout en augmentant l’efficacité et les marges bénéficiaires.
Erik Lögdberg, directeur général adjoint de Kambi, a décrit cette nouvelle approche comme une « troisième génération de paris sportifs ». Selon lui, l’industrie est actuellement dominée par des processus où les humains dirigent les algorithmes. Cependant, avec l’augmentation exponentielle des données disponibles, il devient nécessaire de placer les algorithmes au centre du processus.
« Nous devons construire les processus autour de l’algorithme lui-même pour qu’ils puissent évoluer à une échelle infiniment supérieure », a-t-il déclaré. « L’humain interviendra uniquement pour répondre aux questions que l’algorithme ne peut pas résoudre. »
David Kenyon, directeur financier de Kambi, a précisé que cette transition entraînera une augmentation des coûts à court terme, mais qu’elle permettra de réaliser des économies substantielles à long terme.
Pour atteindre ses objectifs de revenus d’ici 2027, Kambi prévoit d’exploiter de nouveaux marchés, notamment au Brésil, aux États-Unis (Texas, Californie) et en Asie (Japon ou Inde). L’entreprise a déjà noué un partenariat stratégique avec Rei de Pitaco, un acteur majeur du fantasy sport au Brésil, en prévision de la régulation de ce marché.
Kristian Nylén, PDG de Kambi, a souligné l’importance d’attendre des régulations locales avant d’entrer sur ces marchés. En Inde, par exemple, des progrès ont été réalisés avec de nouvelles règles encadrant les jeux en ligne publiées par le ministère de l’Électronique et des Technologies de l’Information.
Kambi prévoit également de diversifier son offre en proposant des produits modulaires, comme son « bet builder », au lieu de fournir exclusivement des solutions complètes de paris sportifs. Cette stratégie vise à collaborer avec des opérateurs de premier plan qui souhaitent combiner des solutions internes avec des outils tiers.
Cecilia Wachtmeister, directrice commerciale de Kambi, a déclaré que cette nouvelle offre avait suscité un intérêt notable chez plusieurs grands acteurs, sans toutefois annoncer de partenariats spécifiques pour le moment.
Face à la tendance récente à l’intégration verticale dans l’industrie, Kambi mise sur un retour à l’externalisation. Selon Nylén, les pressions réglementaires et macroéconomiques incitent les opérateurs à rechercher des solutions plus flexibles et rentables.
« Les conditions plus strictes dans les marchés réglementés et la hausse des coûts rendent l’externalisation plus attrayante. Kambi peut offrir une flexibilité en facturant une commission sur les revenus plutôt que des coûts fixes », a-t-il conclu.
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