Le 5 décembre, l’opérateur de jeux en cryptomonnaies BC Game a annoncé le retrait de sa licence de Curaçao, invoquant un environnement opérationnel de plus en plus « hostile ». Malgré cette décision, l’entreprise a précisé que cela n’affectera pas ses activités internationales, soutenues par des licences dans d’autres juridictions. Les lieux exacts de ces licences n’ont toutefois pas été spécifiés.
Cette annonce survient après qu’une décision judiciaire de novembre a déclaré BC Game en faillite, à la suite d’une affaire initiée par la fondation SBGOK (The Foundation for the Representation of Victims of Online Gaming). Cette dernière reprochait à l’opérateur de ne pas avoir remboursé des fonds dus à ses joueurs. La Cour de première instance de Curaçao a statué en faveur des plaignants.
En réponse, BC Game a assuré ses partenaires, notamment le club anglais de Premier League Leicester City, qu’elle ne faisait face à aucun problème de liquidité.
Dans un communiqué publié le 6 décembre, BC Game a dénoncé l’absence de protections juridiques adéquates pour les opérateurs, en particulier concernant la législation sur les faillites, encore régie par un décret datant de 1931. L’entreprise estime que ce cadre obsolète pourrait être exploité à des fins malveillantes.
« Cette décision est essentielle pour aligner notre stratégie opérationnelle sur des cadres réglementaires modernes et solides, garantissant la sécurité et la fiabilité pour nos utilisateurs à l’échelle internationale », a déclaré BC Game.
Cette décision intervient également alors que des rumeurs suggéraient que la licence de l’opérateur à Curaçao pourrait être révoquée. Pourtant, BC Game avait obtenu une nouvelle licence plus tôt cette année dans le cadre de la réforme du marché des jeux de hasard, introduite par l’Ordonnance nationale sur les jeux de hasard (LOK). À l’époque, l’entreprise avait salué cette réforme, qui visait à renforcer la transparence et à supprimer les pratiques de sous-licence.
BC Game a également profité de l’occasion pour répondre aux spéculations concernant sa situation financière. L’opérateur a réaffirmé que ses finances sont en « bonne santé » et que ses opérations internationales restent stables.
« Nous continuerons à respecter toutes nos obligations légales et financières en cours », a assuré l’entreprise.
Le retrait de BC Game survient alors que le Gaming Control Board (GCB) de Curaçao a récemment rejeté des accusations de corruption liées à la réforme des licences de jeux. Ces allégations, portées par Luigi Faneyte, membre du parti d’opposition Real Alternative Party, visaient le ministre des Finances, Javier Silvania, l’accusant d’avoir faussé le processus de délivrance des licences.
Le GCB a réfuté ces affirmations, insistant sur sa capacité légale à délivrer, suspendre ou révoquer des licences, et a nié toute implication dans des activités de blanchiment d’argent.
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